Groupe d'habileté c'est en partie positif en partie négatif. Pour de nombreux autistes comme moi, ça signifie une normalisation, une sur-adaptation à un fonctionnement majoritaire qui n'est pas le nôtre... ce sont surtout les adultes autistes qui peuvent l'exprimer par la suite. C'est violent de devoir constamment s'adapter, de se dire qu'on a un soucis, qu'on est un soucis, on SAIT communiquer mais différemment...
C'est super tout c'est témoignage sur l'Autisme l'étant moi même ça va permettre d'ouvrir la compréhension, tellement de gens on besoin de ce que vous faite c'est merveilleux. Car je vois que souvent le discours part rapport à l'Autisme semble être on doit ce conformer, on doit chercher à être comme les neurotypiques, alors que c'est de la que viens notre épuisement, pour moi je pense qu'il faudrait arriver à un stade dans la compréhension qui est qu'on soit pris comme on est au niveau où on est part ce monde qui semble être fait pour les neurotypiques comme si ils étaient les seuls sûr terre ( je n'es rien contre eux, que vivent librement tous les types), que les structures soit moins rigide ou septique au changement et à l'adaptation. Que les neurotypiques au travers des compréhensions qu'on véhicule soit plus informer et donc capable de nous rencontrer à mis chemin, moins dans le ressenti de la peur et la bizzareri, parce les autistes on toujours existé depuis l'origine de l'humanité, aujourd'hui on à une société qui réclame malheureusement un modèle d'individus, mais qui a aussi plus de moyens de comprendre ce qui composent l'humain donc la changement est possible, qu'enfin l'acceptation ce fasse. Il en va de notre santé mentale, les Burnout régulier, dépression, syndrome de l'imposteur... viens du monde qui agit comme si on en fessait pas partie, et l'intolérance, la stigmatisation ( fainéant, bizarre, instable, asocial...) qui en découle aggrave le besoin de paraître normale malgré les conséquences. Personnellement je sais que ce n'est pas personnel mes j'ai le ressenti au travers toutes ces circonstances vécu dans l'ignorance que je n'existe pas que je n'ai pas le droit d'exister, qu'on ne veux pas de moi et je suis entrain d'apprendre chaque jours à guérir de ça, je suis entrain d'éduquer ma famille sur ce que je suis, au début j'ai eu en retour beaucoup de confusion, de scepticisme, de rejet, de mise en question de ma réalité, qui mon fait remettre en question ma sanité mental, des années à me cacher de ma propre famille par honte d'être défectueuse. Tellement de souffrance sur un manque de clarté. Heureusement aujourd'hui à force d'explications, ils se mettent enfin à me rencontrer à mis chemin, et cherche à m'accepter de même que je cherche à m'accepter mois même, je suis enfin entrain d'apprendre qui je suis à 30 ans.
Merci j'adore étudier mon moi-même...suspicion diag officiel incomplet...mais j'y réfléchis toujours ! Merci pour votre travail qui est d'utilité publique...affectueusement vôtre 💞💞
12:21 : « On dirait qu’il a besoin d’être rassuré avant de rentrer en communication dans ces scènes là. Il a besoin de prendre son temps, d’être rassuré ». 12:33 : « Oui, je pense qu'il a besoin de mémoriser la scène, de voir qu'il n'est pas le centre de la scène, qu'on n'attend rien de lui aussi, c'est important. Il faut l'apprivoiser quelque part. Il faut que ce soit lui qui vienne petit à petit. Et quand il vient, on ne dit pas ‘C'est bien Julien ? Comment tu es venu ? C’est bien !’. Nous on ne veut pas faire ça. Il ne faut rien faire. Il faut le laisser venir petit à petit. (...) Par exemple, il y a des personnes de ma famille ‘Viens dire bonjour Julien ! Viens dire merci !’. C’est catastrophique ! C'est pas du tout naturel et Julien ne vient pas, et moi non plus. 13:14 : « Julien observe. Il se recentre, approche doucement ce milieu riche en stimulations sensorielles. Le forcer, ne serait-ce que le mettre en avant, c'est lui faire violence et c'est surtout le meilleur moyen pour qu'il se referme aux autres ». J’ai été diagnostiqué TSA à l’âge de 62 ans. En tant qu’enfant en bas âge, j’ai vécu des situations similaires à celles de Julien. J’étais d’un tempérament renfermé et peu éveillé. Mais quand je donnais des signes d’ouverture aux autres, certains adultes me mettaient au centre de la scène, ce qui avait pour seul effet de me donner envie de me replier sur moi-même…
Jai 42 ans. Je viens d'être diagnostiqué tsa. Parcours chaotique. Sdf à plusieurs reprises. Aujourd'hui J'utilise notamment le langage des oiseaux sur fb. Je ne savais pas que ce langage existait déjà. Culture ancestrale des autistes ?
C'est une référence à un film très connu (je n'ai plus le titre en tête) Dans ce film, il y à des images de vieux films, mais doublés de voix jeunes qui racontent des choses drôles. Le décalage entre l'image et les mots a donné un côté très décalé et très apprécié. Rapport avec l'autisme ? Le décalage justement. Peut-être 🤷♀️
L'histoire du "même" chez l'autiste c'est a double tranchant. (Ça a dailleurs un lien avec le problème de ne pas savoir bien lire les émotions sur un visage). Ce que je veux dire par là c'est que même en utilisant des "meme" l'autiste peut se tromper. Quand à sa propre interprétation d'une image qui ne sera pas forcément la même que les autres. En cela l'utilisation de "meme" n'exclu pas les malentendus ou quiproco et donc n'est pas significatif d'un TSA. Ça serait limite l'inverse. C'est de la pure logique.
Groupe d'habileté c'est en partie positif en partie négatif. Pour de nombreux autistes comme moi, ça signifie une normalisation, une sur-adaptation à un fonctionnement majoritaire qui n'est pas le nôtre... ce sont surtout les adultes autistes qui peuvent l'exprimer par la suite. C'est violent de devoir constamment s'adapter, de se dire qu'on a un soucis, qu'on est un soucis, on SAIT communiquer mais différemment...
C'est super tout c'est témoignage sur l'Autisme l'étant moi même ça va permettre d'ouvrir la compréhension, tellement de gens on besoin de ce que vous faite c'est merveilleux. Car je vois que souvent le discours part rapport à l'Autisme semble être on doit ce conformer, on doit chercher à être comme les neurotypiques, alors que c'est de la que viens notre épuisement, pour moi je pense qu'il faudrait arriver à un stade dans la compréhension qui est qu'on soit pris comme on est au niveau où on est part ce monde qui semble être fait pour les neurotypiques comme si ils étaient les seuls sûr terre ( je n'es rien contre eux, que vivent librement tous les types), que les structures soit moins rigide ou septique au changement et à l'adaptation. Que les neurotypiques au travers des compréhensions qu'on véhicule soit plus informer et donc capable de nous rencontrer à mis chemin, moins dans le ressenti de la peur et la bizzareri, parce les autistes on toujours existé depuis l'origine de l'humanité, aujourd'hui on à une société qui réclame malheureusement un modèle d'individus, mais qui a aussi plus de moyens de comprendre ce qui composent l'humain donc la changement est possible, qu'enfin l'acceptation ce fasse. Il en va de notre santé mentale, les Burnout régulier, dépression, syndrome de l'imposteur... viens du monde qui agit comme si on en fessait pas partie, et l'intolérance, la stigmatisation ( fainéant, bizarre, instable, asocial...) qui en découle aggrave le besoin de paraître normale malgré les conséquences. Personnellement je sais que ce n'est pas personnel mes j'ai le ressenti au travers toutes ces circonstances vécu dans l'ignorance que je n'existe pas que je n'ai pas le droit d'exister, qu'on ne veux pas de moi et je suis entrain d'apprendre chaque jours à guérir de ça, je suis entrain d'éduquer ma famille sur ce que je suis, au début j'ai eu en retour beaucoup de confusion, de scepticisme, de rejet, de mise en question de ma réalité, qui mon fait remettre en question ma sanité mental, des années à me cacher de ma propre famille par honte d'être défectueuse. Tellement de souffrance sur un manque de clarté. Heureusement aujourd'hui à force d'explications, ils se mettent enfin à me rencontrer à mis chemin, et cherche à m'accepter de même que je cherche à m'accepter mois même, je suis enfin entrain d'apprendre qui je suis à 30 ans.
"Se rencontrer à mi chemin"...c'est très beau. Tout à fait d'accord avec vous.
Je suis comme vous pas diagnostiqué alors peut être moi aussi suis je autiste? Je soupçonne mon fils depuis qu'il est bébé...
Merci pour cette série ! Je regrette qu’il y ai des musiques de fonds, pour moi c’est compliqué d’écouter les paroles dans ces cas.
tout à fait d'accord
Merci j'adore étudier mon moi-même...suspicion diag officiel incomplet...mais j'y réfléchis toujours ! Merci pour votre travail qui est d'utilité publique...affectueusement vôtre 💞💞
12:21 : « On dirait qu’il a besoin d’être rassuré avant de rentrer en communication dans ces scènes là. Il a besoin de prendre son temps, d’être rassuré ».
12:33 : « Oui, je pense qu'il a besoin de mémoriser la scène, de voir qu'il n'est pas le centre de la scène, qu'on n'attend rien de lui aussi, c'est important. Il faut l'apprivoiser quelque part. Il faut que ce soit lui qui vienne petit à petit. Et quand il vient, on ne dit pas ‘C'est bien Julien ? Comment tu es venu ? C’est bien !’. Nous on ne veut pas faire ça. Il ne faut rien faire. Il faut le laisser venir petit à petit. (...) Par exemple, il y a des personnes de ma famille ‘Viens dire bonjour Julien ! Viens dire merci !’. C’est catastrophique ! C'est pas du tout naturel et Julien ne vient pas, et moi non plus.
13:14 : « Julien observe. Il se recentre, approche doucement ce milieu riche en stimulations sensorielles. Le forcer, ne serait-ce que le mettre en avant, c'est lui faire violence et c'est surtout le meilleur moyen pour qu'il se referme aux autres ».
J’ai été diagnostiqué TSA à l’âge de 62 ans. En tant qu’enfant en bas âge, j’ai vécu des situations similaires à celles de Julien. J’étais d’un tempérament renfermé et peu éveillé. Mais quand je donnais des signes d’ouverture aux autres, certains adultes me mettaient au centre de la scène, ce qui avait pour seul effet de me donner envie de me replier sur moi-même…
Jai 42 ans. Je viens d'être diagnostiqué tsa. Parcours chaotique. Sdf à plusieurs reprises. Aujourd'hui J'utilise notamment le langage des oiseaux sur fb. Je ne savais pas que ce langage existait déjà. Culture ancestrale des autistes ?
Qu’est-ce que le langage des oiseaux ?
C'est les oies eaux du lent gage
C'est un beau jeu de mots.
💛
C'est quoi le truc avec les chips qu'on entend à chaque fois au début, je ne comprends pas...
C'est une référence à un film très connu (je n'ai plus le titre en tête) Dans ce film, il y à des images de vieux films, mais doublés de voix jeunes qui racontent des choses drôles. Le décalage entre l'image et les mots a donné un côté très décalé et très apprécié. Rapport avec l'autisme ? Le décalage justement. Peut-être 🤷♀️
Merci pour l'info. Je ne connaissais pas.
La classe américaine ?
@@poledelafeuille2728 oui c'est ça ! Merci !
L'histoire du "même" chez l'autiste c'est a double tranchant. (Ça a dailleurs un lien avec le problème de ne pas savoir bien lire les émotions sur un visage). Ce que je veux dire par là c'est que même en utilisant des "meme" l'autiste peut se tromper. Quand à sa propre interprétation d'une image qui ne sera pas forcément la même que les autres. En cela l'utilisation de "meme" n'exclu pas les malentendus ou quiproco et donc n'est pas significatif d'un TSA. Ça serait limite l'inverse. C'est de la pure logique.
Rappel, l'autisme n'est pas un handicap mais une condition neurologique.
Nous avons pourtant presque tous une reconnaissance de handicap par la MDPH…
Nan, moi j'attends la mienne encore 🤣
@@joana.en.pyjautiste Chacun son tour c’est bientôt à toi 😂
@@xavdoe put**** merci, mais c'est long ! ^^