Mozart: Piano Concerto No. 9, Haskil & Sacher (1954) モーツァルト ピアノ協奏曲第9番 ハスキル

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  • Опубліковано 2 жов 2024
  • Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
    Piano Concerto No. 9 in E-flat major, K. 271 "Jenamy" ("Jeunehomme")
    (00:05) 1. Allegro
    (10:34) 2. Andantino
    (22:04) 3. Rondo (Presto)
    Clara Haskil (1895-1960), Piano
    Paul Sacher (1906-1999), Conductor
    Vienna Symphony Orchestra
    Rec. October 1954 [Philips]
    ヴォルフガング・アマデウス・モーツァルト
    ピアノ協奏曲第9番 変ホ長調 K. 271「ジュノーム」
    ピアノ:クララ・ハスキル
    指揮:パウル・ザッハー
    ウィーン交響楽団
    録音:1954年10月 [フィリップス]

КОМЕНТАРІ • 3

  • @davidrehak3539
    @davidrehak3539 6 років тому +2

    Wolfgang Amadeus Mozart:9.Esz-dúr ,,Jeunehomme" Zongoraverseny KV 271
    1.Allegro 00:05
    2.Andantino 10:34
    3.Rondeau: Presto 22:04
    Clara Haskil-zongora
    Bécsi Szimfonikus Zenekar
    Vezényel:Paul Sacher

  • @annfenchlokentaz8592
    @annfenchlokentaz8592 4 роки тому +1

    Cette oeuvre - composée en janvier 1777 - est avant tout connue sous le nom du Concerto «Jeunehomme»: au siècle précédent, dans une biographie écrite par Théodor Wyzewa et Georges de Saint-Foix, le nom de «Mademoiselle Jeunehomme» commença d'être associé à cette oeuvre. Toutefois "[...] Mozart lui-même n’avait jamais évoqué personne de ce nom: une fois son concerto achevé, en janvier 1777, il en parla comme de «celui pour la Jenomy» [...] Son père Leopold fit lui aussi allusion à une «madame genomai» [...]". Les biographes pensèrent que ce nom avait été mal écrit, les spécialistes firent tout simplement de même, les uns après les autres, et le concerto fut bientôt surnommé «Jeunehomme».
    En 2004 le musicologue viennois Michael Lorenz (*) démontra que cette pianiste était en fait Louise Victoire Jenamy (1749-1812), une fille de Jean-Georges Noverre (1727-1810), lui-même danseur connu et l'un des meilleurs amis de Mozart.
    La conception mozartienne du concerto est, dans le K 271, manifestement de celle où la virtuosité dramatique et solistique est mise à l’avant-plan et ce, dès le commencement: l’oeuvre débute inhabituellement non pas par le tutti orchestral attendu mais par une opposition entre tutti et solo alors que le piano entre à la seconde mesure pour compléter la phrase à l’allure de fanfare exprimée à l’unisson par le tutti. Tant au niveau visuel que sonore, il s’agit d’un effet extraordinaire qui appartient à la salle de concert et non pas au salon privé. On pourrait presque dire que cet effet appartient tout autant à l’opéra puisque le K 271, aussi bien par son contenu que par son échelle, est opératique de bout en bout.
    Peut-être que cette oeuvre a contribué à établir Mozart en tant que virtuose du piano. On sait qu’il exécuta le K 271 plus tard en 1777 à Augsbourg. On sait aussi que l’oeuvre fut également jouée à Salzbourg grâce à des documents manuscrits liés à l’exécution qui nous sont parvenus (et qui contiennent rien de moins que dix cadences et Eingänge, c’est-à-dire de courtes introductions improvisées, écrites par Mozart lui-même, par son père ou par sa soeur). Un Eingang de la main de Mozart a été envoyé en 1783 par la poste de Vienne à Salzbourg ce qui laisse croire qu’il jouait encore l’oeuvre cette année-là. Des copies des parties de tutti furent également réalisées à Salzbourg en 1784 ou vers cette année-là. [...]"
    (*) Michael Lorenz, "Mademoiselle Jeunehomme", Zur Lösung eines Mozart-Rätsels (Vers une solution d'une énigme de Mozart), essai pour l'exposition Mozart de 2006. Da Ponte Institut, Vienne 2006, pp. 423-29.