J'adore les lectures de Monsieur Podalydès 👌. Je me suis régalée dernièrement avec sa lecture de Voyage au Bout de la Nuit que j'ai achetée sur Audible. Et si un jour il lisait l'annuaire téléphonique, je l'écouterais aussi 😊.
Toujours un amour impossible à atteindre chez Proust, fatiguant à la fin. Mais mais j’écoute avec joie tous ces super artistes de la Comédie Française. Magnifiques. Je ne sais plus si c’est Proust ou les artistes que j’écoute. La CF,. Assurément. Un régal, cette lecture de l’œuvre de Proust.
Votre lecture et l'agrément de votre voix, M. Podalydès, ne permettent pas seulement d'être en présence de personnages saisis sur le vif et d'entrer dans leur monde qui devient par cette présentation exactement le nôtre - car l'œuvre de Proust est moins la représentation d'un monde plus ou moins proche de chacun qui la lit que l'invite à entrer, à plonger dans un monde qui finit par devenir pour chacun son monde propre et par conséquent le même pour tous - elles permettent aussi de toucher presque physiquement la proximité d'auteurs que pour des raisons médiocrement scolaires ou idéologiques on nous assure devoir être aux antipodes l'un de l'autre, au point même que nous serions tenus de choisir entre l'un et l'autre, je veux dire Proust et Céline. Vous rapprochez mieux par vos interprétations si personnelles le Voyage et la Recherche, jusqu'à nous faire entendre qu'il faut bien qu'une recherche soit encore un voyage et réciproquement ! Quelle leçon pour nos contemporains qui ne savent juger des œuvres littéraires qu'à l'aune d'une morale de la bienveillance ou d'une politique de la fraternité. La splendeur du verbe devrait précisément les détromper, s'ils étaient encore en mesure de s'en laisser pénétrer, trop prompts à partir en croisade plutôt qu'à ressentir l'esprit quand il leur souffle à la figure.
De sa voix douce et bien posée, Denis Podalydès nous fait pénétrer dans les arcanes inquiets de la jalousie du Narrateur. Et de se méfier des anacoluthes langagières d'Albertine, toujours prompte à passer de "je" au "elle", pour masquer ses mensonges.
J'adore les lectures de Monsieur Podalydès 👌.
Je me suis régalée dernièrement avec sa lecture de Voyage au Bout de la Nuit que j'ai achetée sur Audible.
Et si un jour il lisait l'annuaire téléphonique, je l'écouterais aussi 😊.
Toujours un amour impossible à atteindre chez Proust, fatiguant à la fin. Mais mais j’écoute avec joie tous ces super artistes de la Comédie Française. Magnifiques. Je ne sais plus si c’est Proust ou les artistes que j’écoute. La CF,. Assurément. Un régal, cette lecture de l’œuvre de Proust.
Lecture agréable, intelligente, naturelle ... Un comédien qui n'en rajoute pas inutilement...merci
Bravo!
Lecture sobre et juste qui épouse parfaitement les méandres du texte qu elle éclaire. 📖 👏
Lecture d'une perfection inouïe! Un grand merci!
L’une des plus belles lectures de Proust, parfaitement cohérente avec l’esprit du texte.
Un moment de grâce cette lecture. Ton, fluidité, respect de la ponctuation composent une belle harmonie. Merci monsieur Podalydès
X’xc le w 18:43 ´
J'ai toujours adoré cet immense comédien et une fois de plus il est ADMIRABLE.🐈🙏🌄
Magnifique, encore plus, la prose de Proust, quand elle est portée par ces belles lectures. Merci.
Quelle belle lecture avec cette voix si reconnaissable et hypnotique..
la mejor lectura !! de todas hasta ahora en esta serie! GRACIAS
Superbe lecture !
Merci beaucoup pour cette lecture très inspirée.👏👏👏
Une voix de velours avec quelques notes parfois rauques mais tout cela s'entend dans une belle mélopée, merci de me bercer ♥️
Votre lecture et l'agrément de votre voix, M. Podalydès, ne permettent pas seulement d'être en présence de personnages saisis sur le vif et d'entrer dans leur monde qui devient par cette présentation exactement le nôtre - car l'œuvre de Proust est moins la représentation d'un monde plus ou moins proche de chacun qui la lit que l'invite à entrer, à plonger dans un monde qui finit par devenir pour chacun son monde propre et par conséquent le même pour tous - elles permettent aussi de toucher presque physiquement la proximité d'auteurs que pour des raisons médiocrement scolaires ou idéologiques on nous assure devoir être aux antipodes l'un de l'autre, au point même que nous serions tenus de choisir entre l'un et l'autre, je veux dire Proust et Céline. Vous rapprochez mieux par vos interprétations si personnelles le Voyage et la Recherche, jusqu'à nous faire entendre qu'il faut bien qu'une recherche soit encore un voyage et réciproquement ! Quelle leçon pour nos contemporains qui ne savent juger des œuvres littéraires qu'à l'aune d'une morale de la bienveillance ou d'une politique de la fraternité. La splendeur du verbe devrait précisément les détromper, s'ils étaient encore en mesure de s'en laisser pénétrer, trop prompts à partir en croisade plutôt qu'à ressentir l'esprit quand il leur souffle à la figure.
De sa voix douce et bien posée, Denis Podalydès nous fait pénétrer dans les arcanes inquiets de la jalousie du Narrateur. Et de se méfier des anacoluthes langagières d'Albertine, toujours prompte à passer de "je" au "elle", pour masquer ses mensonges.