L'Espéranto a des exceptions et des bizarreries. L'éxemple le plus connue est le nom des langues. On dit "Francio" et "Hispanio" pour parler du pays et "franco" / "hispano" pour parler de l'habitant de ce pays. Mais certains pays ne finisse pas en "io" comme les Etats-Unis "Usono" ou le Canada "Kanado". Pour eux, le nom de leur habitant finissent en '"ano". Usonano et kanadano. Sauf qu'il y a des pays comme l'Australie "Aŭstralio" qui finissent en "io", mais dont on appellera l'habitant quand même "Aŭstraliano". Pareil, quand on parle de la langue, on va dire "la franca" pour le français, "la angla" pour l'anglais etc... Mais on va dire "Esperanto" pour... L'Espéranto. Donc le nom de la langue est déjà une exception. Si on quitte les langues, la version intransitive de penser c'est "pezi" et la version transitive "pesi". "Se peser" c'est "pesi" et peser des pommes c'est "pezi pomojn" (j pour le pluriel et n c'est l'accusatif qui marque le COD). Sauf que pout tous les autres mot, on les transitive avec "ig" quand le radical de base est intransitif et quand il est transitif, on les intransitivise avec "iĝ". "Je me baigne." --> "Mi banas." "Je baigne le bébé" --> "Mi banigas la bebon." "Je commence" --> "Mi komenciĝas." "Je commence à ranger ma chambre." --> "Mi komencas ranĝi mian dormĉambron." Bref, je pourrais continuer longtemps mais ce message est déjà beaucoup trop long. Ce qu'il faut retenir, c'est que ces exceptions ne gêne pas à l'apprentissage de la langue. Sinon je suis d'accord pour dire que apprendre l'Espéranto n'est pas une excuse pour ne pas apprendre d'autre langue. C'est une langue merveilleuse, mais pas une fin en sois. Edit : vu que tu appuies sur le fait que c'est "une langue du nivèlement par le bas", je précise ici que l'Espéranto est une langue plus précise que le Français. Si le chat saute sur la table, on ne sais pas s'il y était avant et qu'il saute dessus ou s'il était sur la chaise et qu'il arrive sur la table. En Epspéranto, s'il était déjà dessus nous dirrons "la kato saltas sur la tablo" et si non, "la kato saltas sur la tablon". Ce qui est rapide en Espéranto, c'est d'arrivé à un niveau B1, pour la suite il y a énormément de radicaux, comme dans à peu prêt toute les langues. Je crois (à prendre avec des pincettes donc) que c'était 100 000 pour une langue comme le français contre "10 000" pour l'Espéranto, mais ne prend pas ça pour acquis. Ajoute à ça les affixes et le caractère agglutinant de la langue et c'est facile de construire tout un tas de mot qui en formerais plusieurs en français, un peu comme en Allemand d'ailleur. C'est pour ça que l'Espéranto est intéressant. Si tu es intéressé par la musique en Espéranto, je te redirige vers cette playliste : open.spotify.com/playlist/0aQraHEEm3UE2Z6xahGplN?si=d81ee31dacdb458e
Merci pour ton point de vue et ton message constructif. Bon, je n'irais pas jusqu'à aller l'apprendre mais, vu comme ça, je concède que ça semble moins médiocre que ce qu'on peut penser, quand on écoute les arguments de beaucoup de ses défenseurs (comme Antoine de Maximy).
Peut être que l'apprendre pourrait te donner une meilleure connaissance pour parler de cette langue :) Surtout qu'étant polyglote tu pourrais véritablement parler courramment en 100 jours pour le coup@@1langueen100jours
@@antoinepaul2783 pour le coup, il y a d'autres langues plus prioritaires sur ma liste d'attente mais le défi peut être intéressant, surtout si ça permet d'apprendre d'autres langues plus vite. Donc, je pourrais y réfléchir.
@@1langueen100jours C'est ce que je me disait, tu critique l'esperanto, une langue que tu n'a même pas appris et que tu ne connais pas ... on vois le nivelement par le bas
Bien c'est normal : pour certains pays c'est le nom du territoire qui vient en premier (Kanado, Usono, Meksiko) et le nom de l'habitant qui est dérivé (Kanadano, Usonano, Meksikano) et pour d'autres c'est le nom de l'habitant qui vient en premier (Anglo, Franco, Italo) et le nom du territoire qui en dérive (Anglio, Francio, Italio). Pour Aŭstralio même s'il finit en -io c'est un nom radical et non pas dérivé de aŭstralo. En effet beaucoup de mots qui riment avec une terminaison ne comportent pas en fait cette terminaison : par exemple hektaro qui rime avec la terminaison -aro, "groupe de, assemblage de" n'est pas un groupe de hektoj mais une unité SI. Ado est une terminaison qui indique l'action prolongée mais Kanado est un pays pas une série de coups de canne. Il y a en effet quelques homophones en Espéranto même si la langue est construite pour qu'il y en ait moins qu'en français ou en anglais. Alors il est logique qu'Australio soit radical et que son dérivé de personne soit Australiana. Pour beaucoup de verbes c'est le nom d'instrument qui vient en premier : kano, canne, et le verbe qui en dérive : kani, fouetter avec une canne, ou tresser avec de la canne. Pour d'autres c'est le verbe qui vient en premier avec son nom d'action : kombi, peigner, et l'instrument qui en dérive, kombilo. Pour beaucoup de verbes c'est le transitif qui vient en premier : movi, mouvoir, déplacer, bouger et l'intransitif qui en dérive avec le suffixe -iĝi : moviĝi, se déplacer. Pour d'autres comme boli, bouillir c'est l'intransitif qui vient en premier et le transitif qui en dérive avec le suffixe -igi : boligi akvon, bouillir de l'eau.
Très dommage la partie relative à l'espéranto. Je pense que tu es très enfermé dans ta passion pour les langues ce qui fait que tu ne réalise peut être pas la difficulté pour beaucoup de personne d'apprendre une seconde langue et surtout de pouvoir la parler complétement courrament. Seul l'espéranto propose cette possibilité donnée à tous d'avoir une seconde langue permettant à tous le monde de s'exprimer dans un langage complétement maitrisé. C'est assez facile lorsque l'on est dans un pays où on a les moyens de se voir enseigner dix ans de langue vivante (pour un résultat plus que moyen) de dire que l'espéranto est une langue sans utilité. Son enseignement permet avec trois heures de cours pendant un an de devenir bilingue ce qui rend l'accés à une LV1 possible pour de nombreuses populations qui n'auraient jamais les moyens d'apprendre l'anglais. Enfin le but de l'esperanto en tant que langue neutre n'est pas de concurrencer les langues naturelles au contraire, il vise notamment à éviter le fait que les langues dominantes colonisent les autres (exemple de l'anglais avec le développement des anglissismes dans le français qui dénature la langue). De plus il a été démontré que l'apprentissage de l'esperanto en LV1 permet un apprentissage bien plus facile d'autres langues par la suite. Enfin, si tu te renseigne un peu tu pourrais savoir qu'un poète espérantiste, William Auld, a été nommé par la fondation Nobel au prix de nobel de littérature de 1999 ce qui démontre que sa littérature n'a rien de dérisoire (malheuresement cette critique est souvent faite par des personnes qui n'ont jamais appris la langue et qui donc ne connaissent rien à ses textes j'ai toujours trouvé ça marrant). Cela traduit un certain mépris envers cette langue qui répond à une vraie problématique: aucune langue actuelle ne permet une communication efficace et courante entre tous les hommes, c'est un fait. Dans tous les cas l'espéranto bénéficie d'un constat simple: c'est la seule langue qui permettrait à tous les Hommes de se comprendre aisément (ce qui d'ailleurs te permettrait de voyager ailleurs que dans les pays dont tu maîtrise la langue :). Je t'invite donc à sortir un peu de ta bulle de polyglotte et de personne qui voyage que dans des pays dont elle maitrise la langue (contrairement à Antoine de Maximy qui a ainsi un avis plus développé). Si tu souhaites t'intéresser à l'espéranto pour traiter le sujet pour de vrai je reste à ta disposition. Ĝis la revido mia amiko!
Je viens de tomber sur ta vidéo, ton avis est très intéressant, je n’avais jamais vu les choses comme ça. Mais je pense que beaucoup de gens apprennent l’anglais ou l’espagnol non pas pour la culture ou par intérêt mais pour le travail, rien de plus qu’un outil. Et ces gens auraient sûrement tout à gagner si on avait une langue simple à apprendre pour cet usage. Merci pour cette vidéo, ton point de vue est vraiment intéressant. Bonne continuation.
Aussi, pour les passionnés de culture, l’espéranto en a une que personnellement je trouve très passionnante, mais je comprend qu’elle puisse ne pas être la tasse de thé de tout le monde.
@@monsieurmm3676 merci pour ta perspective ! Et, oui, tu as raison, surtout pour l'anglais : avant d'être une langue internationale, c'est la langue de Shakespeare et elle a façonné l'identité d'une bonne cinquantaine de pays, notamment l'un de ceux qui est le moins bien compris au monde : les Etats-Unis. L'espagnol, en revanche, je trouve quand même que les gens ont souvent a minima un intérêt pour un pays d'Amérique latine ou pour l'Espagne. En tout cas, ravi que la vidéo t'aie plu et au plaisir de voir tes commentaires sous les suivantes !
Je viens de découvrir ton contenu. Je trouve que l'analyse est intéressante sur pas mal de points. Évidemment, je ne vais pas détailler comme je le ferai dans mes travaux universitaires, mais je vais évoquer un petit point. Il me semble que ce n'est pas un nivellement par le bas, mais plutôt (et je reprends un élément de ton argumentaire) une tentative de trouver ce fameux dénominateur commun. C'est l'Occidental qui pense en universaliste et qui est persuadé de détenir la solution à tous les maux. Cela mérite toutefois plus de nuances, de recherches et de réflexion, mais je partage ma pensée. En tout cas, c'est sûr que parler des langues (surtout en dehors des plus enseignées et accessibles comme l'anglais ou l'espagnol) ouvre pas mal de possibilités. Bref, je ne vais pas développer plus, merci pour cette petite dose de réflexion !
Bonjour Adrien, Merci pour ton commentaire ! Je pense que c'est un peu utopique, comme idée et je me méfie des utopies, en général. Après, ça reste une idée intéressante en tant que construction intellectuelle. J'imagine que tu auras noté que je critique principalement les raisons d'Antoine de Maximy plutôt que le projet en soi (même si je suis pas forcément convaincu par l'idée, à la base). A bientôt !
Tu dis qu'on y perdrait de ne pas apprendre d'autres langues sur le point de vue intellectuel. C'est un avis qui peut se tenir, mais dans un certain sens, ça libérerait du temps pour d'autres activités intellectuelles également : études, musiques, histoire du monde et du passé, possibilité de discuter avec des personnes du monde entier de choses complexes vs simples (en général quand on apprend on a pas rapidement des discussions intéressantes et complexes, ce qui est souvent frustrant). Ensuite, je vis le "byelinguisme". C'est à dire qu'au fur et à mesure que je devenais meilleur dans une langue étrangère, je devenais moins bon dans ma langue natale. Je faisais des fautes, cherchais mes mots à l'oral etc.
Tout le monde parle globish , tout le monde ne parle pas l’anglais. L’anglais est très mal parlé. Dans beaucoup de cas il s’agit plus de la maîtrise de son vocabulaire de base , limité a des actions du quotidien.
Pas tout à fait d’accord. Actuellement la technologie a dépassé ce qui est dit sur cette vidéo. Oui on peut interagir avec un traducteur en simultané. On parle et instantanément le traducteur traduit oralement (cela marche aussi avec écrit--) oral etc). La qualité de traduction est très bonne à partir du moment où on reste dans du basique. Pour les voyageurs c’est amplement suffisant. En fait la technologie actuelle rend futile l’apprentissage des langue si on se limite à un niveau basique ou moyen (A1 à B2). Si on veut vraiment ’’penser’’ dans la langue il faut réellement un niveau minimum C1. Bref, Actuellement il faut bien réfléchir avant de se lancer dans l’apprentissage d’une langue: soit on y va à fond soit on perdra son temps.
Perspective intéressante. Mais du coup, ça rejoint ce que je dis, quelque part : pour avoir une vraie conversation, il faut un bon niveau, dans tous les cas.
Mais c'est tellement pas naturel ou chaleureux , une vrai discussion sans traducteur est tellement mieux , si tu aime vraiment un pays c'est le minimum pour l'apprécier d'apprendre la langue
Tout le monde parle globish , tout le monde ne parle pas l’anglais. L’anglais est très mal parlé. Dans beaucoup de cas il s’agit plus de la maîtrise de son vocabulaire de base , limité a des actions du quotidien.
la qualité des vidéo augmentent avec le temps c'est super!
L'Espéranto a des exceptions et des bizarreries. L'éxemple le plus connue est le nom des langues. On dit "Francio" et "Hispanio" pour parler du pays et "franco" / "hispano" pour parler de l'habitant de ce pays. Mais certains pays ne finisse pas en "io" comme les Etats-Unis "Usono" ou le Canada "Kanado". Pour eux, le nom de leur habitant finissent en '"ano". Usonano et kanadano. Sauf qu'il y a des pays comme l'Australie "Aŭstralio" qui finissent en "io", mais dont on appellera l'habitant quand même "Aŭstraliano".
Pareil, quand on parle de la langue, on va dire "la franca" pour le français, "la angla" pour l'anglais etc... Mais on va dire "Esperanto" pour... L'Espéranto. Donc le nom de la langue est déjà une exception.
Si on quitte les langues, la version intransitive de penser c'est "pezi" et la version transitive "pesi". "Se peser" c'est "pesi" et peser des pommes c'est "pezi pomojn" (j pour le pluriel et n c'est l'accusatif qui marque le COD). Sauf que pout tous les autres mot, on les transitive avec "ig" quand le radical de base est intransitif et quand il est transitif, on les intransitivise avec "iĝ". "Je me baigne." --> "Mi banas." "Je baigne le bébé" --> "Mi banigas la bebon." "Je commence" --> "Mi komenciĝas." "Je commence à ranger ma chambre." --> "Mi komencas ranĝi mian dormĉambron."
Bref, je pourrais continuer longtemps mais ce message est déjà beaucoup trop long. Ce qu'il faut retenir, c'est que ces exceptions ne gêne pas à l'apprentissage de la langue. Sinon je suis d'accord pour dire que apprendre l'Espéranto n'est pas une excuse pour ne pas apprendre d'autre langue. C'est une langue merveilleuse, mais pas une fin en sois.
Edit : vu que tu appuies sur le fait que c'est "une langue du nivèlement par le bas", je précise ici que l'Espéranto est une langue plus précise que le Français. Si le chat saute sur la table, on ne sais pas s'il y était avant et qu'il saute dessus ou s'il était sur la chaise et qu'il arrive sur la table. En Epspéranto, s'il était déjà dessus nous dirrons "la kato saltas sur la tablo" et si non, "la kato saltas sur la tablon". Ce qui est rapide en Espéranto, c'est d'arrivé à un niveau B1, pour la suite il y a énormément de radicaux, comme dans à peu prêt toute les langues. Je crois (à prendre avec des pincettes donc) que c'était 100 000 pour une langue comme le français contre "10 000" pour l'Espéranto, mais ne prend pas ça pour acquis. Ajoute à ça les affixes et le caractère agglutinant de la langue et c'est facile de construire tout un tas de mot qui en formerais plusieurs en français, un peu comme en Allemand d'ailleur. C'est pour ça que l'Espéranto est intéressant.
Si tu es intéressé par la musique en Espéranto, je te redirige vers cette playliste : open.spotify.com/playlist/0aQraHEEm3UE2Z6xahGplN?si=d81ee31dacdb458e
Merci pour ton point de vue et ton message constructif.
Bon, je n'irais pas jusqu'à aller l'apprendre mais, vu comme ça, je concède que ça semble moins médiocre que ce qu'on peut penser, quand on écoute les arguments de beaucoup de ses défenseurs (comme Antoine de Maximy).
Peut être que l'apprendre pourrait te donner une meilleure connaissance pour parler de cette langue :)
Surtout qu'étant polyglote tu pourrais véritablement parler courramment en 100 jours pour le coup@@1langueen100jours
@@antoinepaul2783 pour le coup, il y a d'autres langues plus prioritaires sur ma liste d'attente mais le défi peut être intéressant, surtout si ça permet d'apprendre d'autres langues plus vite. Donc, je pourrais y réfléchir.
@@1langueen100jours C'est ce que je me disait, tu critique l'esperanto, une langue que tu n'a même pas appris et que tu ne connais pas ... on vois le nivelement par le bas
Bien c'est normal : pour certains pays c'est le nom du territoire qui vient en premier (Kanado, Usono, Meksiko) et le nom de l'habitant qui est dérivé (Kanadano, Usonano, Meksikano) et pour d'autres c'est le nom de l'habitant qui vient en premier (Anglo, Franco, Italo) et le nom du territoire qui en dérive (Anglio, Francio, Italio). Pour Aŭstralio même s'il finit en -io c'est un nom radical et non pas dérivé de aŭstralo. En effet beaucoup de mots qui riment avec une terminaison ne comportent pas en fait cette terminaison : par exemple hektaro qui rime avec la terminaison -aro, "groupe de, assemblage de" n'est pas un groupe de hektoj mais une unité SI. Ado est une terminaison qui indique l'action prolongée mais Kanado est un pays pas une série de coups de canne. Il y a en effet quelques homophones en Espéranto même si la langue est construite pour qu'il y en ait moins qu'en français ou en anglais. Alors il est logique qu'Australio soit radical et que son dérivé de personne soit Australiana. Pour beaucoup de verbes c'est le nom d'instrument qui vient en premier : kano, canne, et le verbe qui en dérive : kani, fouetter avec une canne, ou tresser avec de la canne. Pour d'autres c'est le verbe qui vient en premier avec son nom d'action : kombi, peigner, et l'instrument qui en dérive, kombilo. Pour beaucoup de verbes c'est le transitif qui vient en premier : movi, mouvoir, déplacer, bouger et l'intransitif qui en dérive avec le suffixe -iĝi : moviĝi, se déplacer. Pour d'autres comme boli, bouillir c'est l'intransitif qui vient en premier et le transitif qui en dérive avec le suffixe -igi : boligi akvon, bouillir de l'eau.
Très dommage la partie relative à l'espéranto. Je pense que tu es très enfermé dans ta passion pour les langues ce qui fait que tu ne réalise peut être pas la difficulté pour beaucoup de personne d'apprendre une seconde langue et surtout de pouvoir la parler complétement courrament. Seul l'espéranto propose cette possibilité donnée à tous d'avoir une seconde langue permettant à tous le monde de s'exprimer dans un langage complétement maitrisé. C'est assez facile lorsque l'on est dans un pays où on a les moyens de se voir enseigner dix ans de langue vivante (pour un résultat plus que moyen) de dire que l'espéranto est une langue sans utilité. Son enseignement permet avec trois heures de cours pendant un an de devenir bilingue ce qui rend l'accés à une LV1 possible pour de nombreuses populations qui n'auraient jamais les moyens d'apprendre l'anglais. Enfin le but de l'esperanto en tant que langue neutre n'est pas de concurrencer les langues naturelles au contraire, il vise notamment à éviter le fait que les langues dominantes colonisent les autres (exemple de l'anglais avec le développement des anglissismes dans le français qui dénature la langue). De plus il a été démontré que l'apprentissage de l'esperanto en LV1 permet un apprentissage bien plus facile d'autres langues par la suite. Enfin, si tu te renseigne un peu tu pourrais savoir qu'un poète espérantiste, William Auld, a été nommé par la fondation Nobel au prix de nobel de littérature de 1999 ce qui démontre que sa littérature n'a rien de dérisoire (malheuresement cette critique est souvent faite par des personnes qui n'ont jamais appris la langue et qui donc ne connaissent rien à ses textes j'ai toujours trouvé ça marrant). Cela traduit un certain mépris envers cette langue qui répond à une vraie problématique: aucune langue actuelle ne permet une communication efficace et courante entre tous les hommes, c'est un fait.
Dans tous les cas l'espéranto bénéficie d'un constat simple: c'est la seule langue qui permettrait à tous les Hommes de se comprendre aisément (ce qui d'ailleurs te permettrait de voyager ailleurs que dans les pays dont tu maîtrise la langue :).
Je t'invite donc à sortir un peu de ta bulle de polyglotte et de personne qui voyage que dans des pays dont elle maitrise la langue (contrairement à Antoine de Maximy qui a ainsi un avis plus développé). Si tu souhaites t'intéresser à l'espéranto pour traiter le sujet pour de vrai je reste à ta disposition.
Ĝis la revido mia amiko!
J'entends ton point de vue mais je n'y souscris pas. Mais, si tu veux en discuter plus avant, tu peux venir dans le Discord, avec plaisir !
Je viens de tomber sur ta vidéo, ton avis est très intéressant, je n’avais jamais vu les choses comme ça. Mais je pense que beaucoup de gens apprennent l’anglais ou l’espagnol non pas pour la culture ou par intérêt mais pour le travail, rien de plus qu’un outil. Et ces gens auraient sûrement tout à gagner si on avait une langue simple à apprendre pour cet usage.
Merci pour cette vidéo, ton point de vue est vraiment intéressant. Bonne continuation.
Aussi, pour les passionnés de culture, l’espéranto en a une que personnellement je trouve très passionnante, mais je comprend qu’elle puisse ne pas être la tasse de thé de tout le monde.
@@monsieurmm3676 merci pour ta perspective !
Et, oui, tu as raison, surtout pour l'anglais : avant d'être une langue internationale, c'est la langue de Shakespeare et elle a façonné l'identité d'une bonne cinquantaine de pays, notamment l'un de ceux qui est le moins bien compris au monde : les Etats-Unis.
L'espagnol, en revanche, je trouve quand même que les gens ont souvent a minima un intérêt pour un pays d'Amérique latine ou pour l'Espagne.
En tout cas, ravi que la vidéo t'aie plu et au plaisir de voir tes commentaires sous les suivantes !
Je viens de découvrir ton contenu. Je trouve que l'analyse est intéressante sur pas mal de points. Évidemment, je ne vais pas détailler comme je le ferai dans mes travaux universitaires, mais je vais évoquer un petit point.
Il me semble que ce n'est pas un nivellement par le bas, mais plutôt (et je reprends un élément de ton argumentaire) une tentative de trouver ce fameux dénominateur commun. C'est l'Occidental qui pense en universaliste et qui est persuadé de détenir la solution à tous les maux. Cela mérite toutefois plus de nuances, de recherches et de réflexion, mais je partage ma pensée.
En tout cas, c'est sûr que parler des langues (surtout en dehors des plus enseignées et accessibles comme l'anglais ou l'espagnol) ouvre pas mal de possibilités. Bref, je ne vais pas développer plus, merci pour cette petite dose de réflexion !
Bonjour Adrien,
Merci pour ton commentaire !
Je pense que c'est un peu utopique, comme idée et je me méfie des utopies, en général. Après, ça reste une idée intéressante en tant que construction intellectuelle. J'imagine que tu auras noté que je critique principalement les raisons d'Antoine de Maximy plutôt que le projet en soi (même si je suis pas forcément convaincu par l'idée, à la base).
A bientôt !
Vive l'Espéranto !
Je suis ravi si cette langue vous épanouit !
Tu dis qu'on y perdrait de ne pas apprendre d'autres langues sur le point de vue intellectuel. C'est un avis qui peut se tenir, mais dans un certain sens, ça libérerait du temps pour d'autres activités intellectuelles également : études, musiques, histoire du monde et du passé, possibilité de discuter avec des personnes du monde entier de choses complexes vs simples (en général quand on apprend on a pas rapidement des discussions intéressantes et complexes, ce qui est souvent frustrant).
Ensuite, je vis le "byelinguisme". C'est à dire qu'au fur et à mesure que je devenais meilleur dans une langue étrangère, je devenais moins bon dans ma langue natale. Je faisais des fautes, cherchais mes mots à l'oral etc.
C'est dommage d'avoir un avis si négatif sur l'espéranto sans y connaître grand-chose.
Tout le monde parle globish , tout le monde ne parle pas l’anglais. L’anglais est très mal parlé. Dans beaucoup de cas il s’agit plus de la maîtrise de son vocabulaire de base , limité a des actions du quotidien.
Pas tout à fait d’accord. Actuellement la technologie a dépassé ce qui est dit sur cette vidéo. Oui on peut interagir avec un traducteur en simultané. On parle et instantanément le traducteur traduit oralement (cela marche aussi avec écrit--) oral etc). La qualité de traduction est très bonne à partir du moment où on reste dans du basique. Pour les voyageurs c’est amplement suffisant. En fait la technologie actuelle rend futile l’apprentissage des langue si on se limite à un niveau basique ou moyen (A1 à B2). Si on veut vraiment ’’penser’’ dans la langue il faut réellement un niveau minimum C1. Bref, Actuellement il faut bien réfléchir avant de se lancer dans l’apprentissage d’une langue: soit on y va à fond soit on perdra son temps.
Perspective intéressante. Mais du coup, ça rejoint ce que je dis, quelque part : pour avoir une vraie conversation, il faut un bon niveau, dans tous les cas.
@@1langueen100jours Tout dépend ce qu’on entend par ’’vraie conversation’’ et ’’bon niveau’’. Pour ma part je place la barre haute (C1 minimum).
Mais c'est tellement pas naturel ou chaleureux , une vrai discussion sans traducteur est tellement mieux , si tu aime vraiment un pays c'est le minimum pour l'apprécier d'apprendre la langue
Tout le monde parle globish , tout le monde ne parle pas l’anglais. L’anglais est très mal parlé. Dans beaucoup de cas il s’agit plus de la maîtrise de son vocabulaire de base , limité a des actions du quotidien.