🌞 Dans nos galeries souterraines visitées, le travail de fond se fait, le travail de sape se voit

💎 Quelques éléments de contexte avant l’émission du jeudi 11 juillet 2024 en direct à 20H
L’image qui illustre cette émission s’intitule « La lumière des campanules dans la brume ». Il s’agit d’une photographie prise en Isère par Caroline Perrin que je félicite et remercie.
Depuis ce matin, je sens quelque chose en maturation en moi, quelque chose qui dort encore et cherche sans doute à se réveiller. Un bouillonnement intérieur, au fond de l’être et un calme total à la surface. Depuis des mois, je sens cette superposition de deux états : une couche profonde, souterraine qui est labourée, brassée, en reconstruction sans que je ne sache exactement ce qui est en chantier. J’ai la sensation sourde que cherchent à se faire connaître de moi des souffrances anciennes stockées dans le corps qui a les acceptées grâce à l’Amour qu’IL EST. Tout comme les taupes dans le jardin font remonter la terre, creusant des galeries, espionnant les états anciens, ma conscience explore, sans que le psychisme ne sache bien comment, les traces de mon archéologie personnelle, les peintures rupestres de mes grottes. De temps en temps, une information surgit et je connais alors la joie du chercheur qui vient de découvrir un vase étrusque ou la clé d’une écriture encore jamais déchiffrée. La plupart du temps les taupinières me navrent, je ne vois que les effets dévastateurs des résurgences sans en voir le sens.
Le vivant est à l’œuvre, la Vérité veut se dire et prend des précautions pour ne pas être contestée, ne plus être mise en doute. Il y a évidemment encore des parties de moi qui voudraient à tout prix maintenir le déni des expériences de violence vécues dans l’enfance et se comporter exactement comme ces peudo-experts qui accusent de faux souvenirs alors que nous nous mobilisons courageusement tous et toutes contre la vraie amnésie. Des parties de moi nient encore la réalité vécue, demandent des preuves à une petite fille de 3 ans, de 5 ans, de 10 ans qui a été sidérée et embrouillée par les multiples inversions de rôles des adultes qui l’ont emmenée dans le puits sans fond des confusions. Les pompiers pyromanes ont été légion et ces mêmes pointeurs aujourd’hui imposent le doute sur la réalité des résurgences.
Ce matin, une correspondante m’a proposé de lire un article tiré d’un magazine se targuant de dire la vérité sur la santé. Dans la lettre d’info de ce magazine, les lecteurs sont invités à ne pas croire les témoignages du film Les Survivantes » pour 7 raisons que l’auteur jouit d’écrire, en dénigrant les êtres humains qui ont témoigné de leur expérience, des horreurs vécues. Je n’ai fait que survoler l’article très long et très accusateur car je sentais au bout de quelques mots de ce torchon que tout mon être se recroquevillait, se rétractait. Si je l’avais lu vraiment, j’aurais eu envie de me cacher, de me taire, et le doute sur moi l’aurait emporté. Je comprends que j’ai été confrontée à cette expérience pour m’aider à me positionner vis-à-vis de moi-même, pour pouvoir aussi me positionner clairement et sans douter lorsque je suis sollicitée pour écouter le récit des horreurs vécues par les personnes qui lèvent leur amnésie.
À la petite fille qui vit dans ma chair, je dis oui pour entendre les souffrances vécues et je m’engage à accorder du crédit à ce qu’elle dit. Mieux encore je m’engage à mettre à sa disposition tout l’Amour que JE SUIS et qui est encore partiellement enfermé dans le noyau de mes cellules afin qu’elle se sente enfin en sécurité. À mon corps qui a pris la responsabilité d’étouffer mes cris, de me protéger par une carapace illusoire que je vis comme une prison, je donne la possibilité de se libérer de la charge qu’il a acceptée.
À l’être souverain que je suis d’aller chercher le personnage si souvent décrié par les spiritualistes qui cherchent à s’extraire de l’humanité pour vivre leur divinité. Je dis oui au personnage. À moi d’aller le rencontrer pour le réparer psychiquement et physiquement et l’inviter au festin divin que je sais désormais organiser. Maintenant, je sais dire JE, je sais être consciente de ma divinité et de l’instance de décision qu’elle s’est donnée pour expérimenter l’humanité. C’est à ce JE d’être tout à la fois le parent aimant qui écoute l’enfant, le médecin qui va attester de la douleur de la chair et de la psyché, l’avocat qui va défendre la victime, le magistrat qui va reconnaître qu’un pretium doloris est nécessaire. C’est à JE de transformer totalement le doute en confiance, de cesser toute caution accordée au déni par des théories qui ne sont là que pour maintenir la violence dans les familles et dans la société au lieu de la traiter.
Gratitude infinie au plan de l'Esprit pour l’inspiration reçue, gratitude infinie à tous les humains présents en direct ou en différé pour votre participation active.
Merci de votre confiance
Marie-Odile
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