J'aime bien ces longues vidéos d' ASMR littéraire... et pour info "Voyage au bout de la Nuit" c'est la première guerre mondiale.. enfin juste le début du roman... merci... 😴... 💯
Bon, un pavé mais tant pis XD L'idée est bonne de présenter des livres que tu aimes ^^ Je reviens après la bataille après avoir terminé La Peste que j'ai aussi eu un peu de mal à lire et... sans aller jusqu'à dire que je n'ai pas aimé, je n'ai pas été particulièrement marqué par. Peut-être que l'avoir lu après le covid fait que le sentiment d'incrédulité et de surprise disparaît un peu car, bien que la gravité de la maladie soit toute autre, une certaine quarantaine a été imposé à la population et donc des réflexions semblables dans cet isolement forcé, enclavé, sont déjà venu à l'esprit t ça fait un peu redite de ce que j'ai pensé à l'époque. Perso, je n'y ai pas vu une métaphore du nazisme... en tout cas très faiblement. Je pense vraiment qu'il parle de fléau en règle générale, que ce soit maladie, guerre, occupation, tout ce qui vient bouleverser l'ordre quotidien des choses. La référence qu'il fait sur Grand n'est pas, pour moi, un écho à une sorte de cas Eichmann sur l'administratif, c'est surtout pour marquer l'implacabilité de la maladie qui frappe tout le monde même des gens sans histoire, sans saveur apparente comme Grand, des Monsieur tout le monde. On ne croit jamais que ce sera nous mais des gens d'excès, aventureux, débraillés mais la peste, comme tout fléau, ne fait pas de choix de cet ordre et met tout le monde sur un pied 'égalité face au malheur et à la souffrance. Je pense que c'est ce que le livre met en avant avec de perso comme le juge Othon par exemple. C'est une aventure collective, un seul et même destin pour des êtres aux aspirations et à la vie très différente, une communauté en somme. L'exil des coeurs c'st une jolie formule même si je dirai que c'est plus le sentiment d'isolement et de séparation forcé qui déchire et enflamme les coeurs. On se rend compte de ce qu'on a lorsqu'on le perd. Et ça touche une idée très juste dans cette idée d'attente très solitaire, très longue, déchirante jusqu'aux retrouvailles trop rapide d'une "joie brûlante" qui n'est pas à la hauteur et fait mal. Après, du coup, je trouve que la forme dans laquelle est écrit le roman rend mal cet aspect. Il y a de très belles phrases, très justes d'ailleurs mais l'attachement émotionnel aux perso reste faible car on est détaché d'eux via le ton très descriptif, philosophique et froid parfois. C'est surtout exposé via le personnage de Rambert mais il est au départ peu sympathique je trouve car d'un égoïsme très humain avant de gagner en sympathie lorsqu'il abandonne son désir de fugue pour rester au service de la collectivité. Mas du coup, ça ne met pas son amour au tout devant, plus son envie personnelle. La femme de Rieux n'est quasi pas abordée alors qu'on en parle dès le début, on a le sentiment qu'il n'y pense que quand il s'en souvient toutes les 3-4 semaines et sa mort passe sans être vu éclipsé par Tarrou... bref, même si l'idée est là, je trouve que ça passe mal. Ce que je trouve plus réussi c'est de montrer les pensées qui peuvent prendre les hommes dans ces grands troubles sans grandiloquence. Un fatalisme ou un combat mais sans grandeur et sans jugement donc très humain. Il l'exprime directement d'ailleurs en disant qu'il ne veut pas parler d'héroïsme car ce n'en est pas. Au fond, c'est une ode à l'action je trouve mais vers la collectivité, faire ce qu'il y a à faire, ni plus, ni moins. S'adapter, subir mais rester en mouvement, en lutte. Pour le coup, le ton très détaché du roman et les perso de Rieux et Tarrou qui sont les symboles de ça, le montre bien très calmes, sans sentiments passionnés ou presque, philosophiques mais presque trop peu humain... et donc je trouve qu'il est dur de s'identifier à eux. Au contraire de Grand ou Cottard qui sont tous deux très différents mais qui ont des traits plus humains et plus touchants du coup malgré des défauts. Bref, ce ton, très descriptif est bon pour l'introspection et représenté la banalité des actions entreprises même si elles sont courageuses mais on a du mal à en ressortir avec au coeur l'idée de suivre cette voie. Enfin j'ai trouvé... Plus comme la fin d'un épisode et on passe à autre chose.
Franchement tu es une super streameuse asmr c'était super vidéo asmr continue à nous régaler avec tes vidéos ça sera bien que tu me fasses des live de temps en temps
Toujours une voix aussi relaxante et apaisante, merci pour le partage de ces ouvrages 😊😎
Ca donne envie de lire !📖
J'aime bien ces longues vidéos d' ASMR littéraire... et pour info "Voyage au bout de la Nuit" c'est la première guerre mondiale.. enfin juste le début du roman... merci... 😴... 💯
c'était super !
Bon, un pavé mais tant pis XD L'idée est bonne de présenter des livres que tu aimes ^^
Je reviens après la bataille après avoir terminé La Peste que j'ai aussi eu un peu de mal à lire et... sans aller jusqu'à dire que je n'ai pas aimé, je n'ai pas été particulièrement marqué par. Peut-être que l'avoir lu après le covid fait que le sentiment d'incrédulité et de surprise disparaît un peu car, bien que la gravité de la maladie soit toute autre, une certaine quarantaine a été imposé à la population et donc des réflexions semblables dans cet isolement forcé, enclavé, sont déjà venu à l'esprit t ça fait un peu redite de ce que j'ai pensé à l'époque.
Perso, je n'y ai pas vu une métaphore du nazisme... en tout cas très faiblement. Je pense vraiment qu'il parle de fléau en règle générale, que ce soit maladie, guerre, occupation, tout ce qui vient bouleverser l'ordre quotidien des choses. La référence qu'il fait sur Grand n'est pas, pour moi, un écho à une sorte de cas Eichmann sur l'administratif, c'est surtout pour marquer l'implacabilité de la maladie qui frappe tout le monde même des gens sans histoire, sans saveur apparente comme Grand, des Monsieur tout le monde. On ne croit jamais que ce sera nous mais des gens d'excès, aventureux, débraillés mais la peste, comme tout fléau, ne fait pas de choix de cet ordre et met tout le monde sur un pied 'égalité face au malheur et à la souffrance. Je pense que c'est ce que le livre met en avant avec de perso comme le juge Othon par exemple. C'est une aventure collective, un seul et même destin pour des êtres aux aspirations et à la vie très différente, une communauté en somme.
L'exil des coeurs c'st une jolie formule même si je dirai que c'est plus le sentiment d'isolement et de séparation forcé qui déchire et enflamme les coeurs. On se rend compte de ce qu'on a lorsqu'on le perd. Et ça touche une idée très juste dans cette idée d'attente très solitaire, très longue, déchirante jusqu'aux retrouvailles trop rapide d'une "joie brûlante" qui n'est pas à la hauteur et fait mal. Après, du coup, je trouve que la forme dans laquelle est écrit le roman rend mal cet aspect. Il y a de très belles phrases, très justes d'ailleurs mais l'attachement émotionnel aux perso reste faible car on est détaché d'eux via le ton très descriptif, philosophique et froid parfois. C'est surtout exposé via le personnage de Rambert mais il est au départ peu sympathique je trouve car d'un égoïsme très humain avant de gagner en sympathie lorsqu'il abandonne son désir de fugue pour rester au service de la collectivité. Mas du coup, ça ne met pas son amour au tout devant, plus son envie personnelle. La femme de Rieux n'est quasi pas abordée alors qu'on en parle dès le début, on a le sentiment qu'il n'y pense que quand il s'en souvient toutes les 3-4 semaines et sa mort passe sans être vu éclipsé par Tarrou... bref, même si l'idée est là, je trouve que ça passe mal.
Ce que je trouve plus réussi c'est de montrer les pensées qui peuvent prendre les hommes dans ces grands troubles sans grandiloquence. Un fatalisme ou un combat mais sans grandeur et sans jugement donc très humain. Il l'exprime directement d'ailleurs en disant qu'il ne veut pas parler d'héroïsme car ce n'en est pas. Au fond, c'est une ode à l'action je trouve mais vers la collectivité, faire ce qu'il y a à faire, ni plus, ni moins. S'adapter, subir mais rester en mouvement, en lutte. Pour le coup, le ton très détaché du roman et les perso de Rieux et Tarrou qui sont les symboles de ça, le montre bien très calmes, sans sentiments passionnés ou presque, philosophiques mais presque trop peu humain... et donc je trouve qu'il est dur de s'identifier à eux. Au contraire de Grand ou Cottard qui sont tous deux très différents mais qui ont des traits plus humains et plus touchants du coup malgré des défauts. Bref, ce ton, très descriptif est bon pour l'introspection et représenté la banalité des actions entreprises même si elles sont courageuses mais on a du mal à en ressortir avec au coeur l'idée de suivre cette voie. Enfin j'ai trouvé... Plus comme la fin d'un épisode et on passe à autre chose.
J’adore 😊 merci
Franchement tu es une super streameuse asmr c'était super vidéo asmr continue à nous régaler avec tes vidéos ça sera bien que tu me fasses des live de temps en temps
Oh un peu de culture ! Rien de plus compatible avec lasmr 😁
Au début elle un regard pir qu un one shote sur call of mdrrr😂❤