Maro Pont - Kalleg ( Mort de Pont Kallec ) Trad. Breton
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- Опубліковано 1 жов 2008
- La conspiration de Pontcallec est une tentative de soulèvement d'origine anti-fiscale survenue en Bretagne en 1718-1720, au début de la Régence. Menée par une partie de la petite noblesse bretonne , mal préparée, elle échoue et quatre de ses meneurs sont décapités à Nantes.Le chant, repris par de la Villemarqué dans le "Barzaz Breiz", présente le marquis comme le défenseur des pauvres opprimés : "il est mort, chers pauvres, celui qui vous nourrissait, qui vous vêtissait, qui vous soutenait, ..." En fait, les historiens le présentent comme un gentilhomme âpre au gain et franchement détesté par ses paysans qu'il exploite sans vergogne pour subvenir à ses besoins d'oisif (sa principale occupation était la chasse ).
Malgré cela, la conspiration devient rapidement une légende et Pontcallec, un héros. Hersart de La Villemarqué lui consacre ainsi une notice dans son "Barzaz Breiz" et rapporte une chanson," Marv Pontkalleg "(La mort de Pontcallec). Cette chanson, devenue très populaire en Bretagne, a notamment été interprétée par Alan Stivell et le groupe Tri Yann. De nos jours, le nom du marquis de Pontcallec est toujours honoré par les nationalistes bretons .
(Wikipédia)- Accord standard
Merci beaucoup Antoine . Salutations de Bretagne . J.C.
Merci Jacques . Oui , j'avais bien aimé ce film .
C'est joli. C'est j'adore, JC.
Bises,
Julie
Merci beaucoup Rosy pour ton petit tour sur mon site. Amitiés .J.C.
Merci beaucoup Bernard . C'est à partir d'une partition sans indication de nom ,donnée il y a 3 ans par un ami ,et que j'ai eu envie de faire en écoutant la superbe version (33T vinyle) de Gilles Servat ,qui la chante en Breton. Amitiés.J.C.
Many thanks Ozzy .
Merci beaucoup Paola. En fait j'ai découvert que beaucoup de musiques étaient liées à des événements historiques. Une façon passionnante
d'apprendre l'histoire . Amitiés.J.C.
Superbe,,, bien joué,,,,, Gourc'hemmenoù
Merci beaucoup bretonnedu29 .
Merci ma chérie ,bien évidemment cette piéce sonne mieux sur la harpe ,dont le timbre est idéal pour exprimer le caractére triste de ce théme .Bises de Bretagne.
Merci André . L'assassinat ,dans des conditions atroces ,d'un homme trahi par les siens n'est jamais gai, en plus l'actualité n'est faite que de choses tristes ,alors...Amitiés .J.C.
Merci beaucoup Julie de m'encourager ainsi.
Bises. J.C.
C'est moi qui te remercie . A+. J.C.
Merci beaucoup Servann. Je l'ai découvert avec Alan Stivell. Tout de bon pour 2010.J.C.
C'est superbe Jean Claude.
l'arrangement est-il de toi, il est à la fois très sobre et très classe.
Amitiés
Patrice
J'ai la partition, je la joue mais je ne savais pas son histoire. Merci.
JC en cherchant un luthier, je tombe sur un "Atelier Pont Kalleg" à Paris. Ce nom me rappelle le très beau film "Que la fête commence" qui retrace la conspiration du Marquis Pont Kalleg. Quelle n'est pas ma surprise de découvrir ton interprétation de la chanson "la mort de Pontcallec" considéré par les attardés d'indépendentistes bretons (ou autres) comme un hymne de soulèvement pour l'indépendance de la Bretagne. Qui pense qu'on peut sortir plus puissant en prönant l'émiettement de la France ?
Hello Plyzorba .Thank you very much for your encouraging comments.Friendly .J.C.
cool
Hello Patrice. Merci beaucoup ,je ne sais pas qui à fait cette version instrumentale ,(voir
ma réponse à bpvdd )trés dépouillée effectivement ,et dont la plus belle version à mon sens ,est audible sur le CD d'Alan Stivell : " Renaissance de la harpe celtique ". Amitiés .J.C.
Encore un belle interpretation Jean Claude.
As tu fait toi meme l'arrangement ?
Très belle reprise de la chanson, juste deux question : utilisez-vous le capot ? Je ne parvient pas à voir. J'aimerais beaucoup pouvoir la jouer à votre façon, vous êtes-vous basé sur une tablature ? Merci et encore bravo
@DrAykoOn Merci . Ce n'était pas une tab ,mais une partition que je ne retrouve pas. J.C.
@glaoud Oui, mais au sujet de ce morceau je n'aurais pas pensé qu'il avait une histoire.... donc je ne serais pas aller chercher des infos. Merci en tout cas.
je me permet de commenter rapidement, il me semble que le morceau est joué en Dm, je le connais comme ca personnellement et je me demande si vous n'oubliez pas le "si bémol" ou si c'est une mauvaise transcription que je joue :D belle journée
Merci Pierre . Tant mieux d'avoir profité du confinement pour progresser .
La musique est la meilleure façon de vaincre l'ennui .
J'ai beau chercher partout sur internet, pas moyen de trouver les tablatures pour ta version. Quelqu'un pourrais poster un lien pour les tabs s.v.p !!!
c'est joli, mais pas trés gai (en plus il fait froid) ;-) A+ André
Je n’arrive plus à visionner aucun vidéo!!
@frenchiecocorico1 Eh bien je suis flatté qu'on utilise ma vidéo . Pour ma part je suis juste contre toute tentative d'uniformisation .Je constate les dégâts d'une américanisation inquiétante ici. A+.J.C.
2 - Les Bretons ont été particulièrement maltraités sous le règne de ce roi autoritaire. Depuis l'arrivée au pouvoir de Louis XIV, la constitution coutumière bretonne a été violée un nombre incalculable de fois, des impôts très lourds ont été extorqués, souvent selon des procédures illégales. La marine, ses hommes mis au service de la puissance coloniale, des guerres incessantes, des entraves du commerce dans les secteurs dans lesquels la Bretagne s'est montrée particulièrement dynamique, ont dépouillé le pays. Les territoires conquis Outre mer le sont souvent par des Bretons, mais au profit de la France, non de la Bretagne, qui est castrée de son expansion mondiale, qui aurait dû être son destin, ce pays maritime étant plus puissant que le Portugal, et d'autres pays qui eux, vont exporter leur culture et leur langue, comme les Hollandais, pendant encore plus de deux siècles. L'économie est ruinée, la dette est considérable. Un factum publié à cette époque à Londres parle de 5 millions de recettes, pour des dépenses de 9 millions de livres. La dette, phénoménale, est de 35 millions de livres.
- Les Bretons ont connu, connu, moins de cinquante ans auparavant, un soulèvement populaire important, en 1675. Il a été réprimé avec une cruauté exceptionnelle, et a laissé de graves cicatrices dans les consciences.
louis-melennec.fr/2016/03/18/1675-la-shoah-de-la-revolte-des-bonnets-rouge-la-mission-civilisatrice-de-la-france-en-bretagne/Des impôts écrasants ayant été levés d'une manière illégale en 1772 et en 1774, le pouvoir royal envoie en Bretagne des troupes sauvages qui procèdent à des massacres d'une cruauté barbare. Ces massacres de 1675, sont dans tous les esprits, et découragent toute initiative pour libérer le pays : depuis cette époque, les Bretons sont à genoux, et sont transformés en quasi-esclaves, le roi du pays voisin s'étant attribué sur eux le droit de vie ou de mort.
Lorsque disparaît le tyran, le 1er septembre 1715, beaucoup de Bretons ont vécu la férocité des armées françaises, et en gardent un souvenir épouvanté.
- Les Français et leur souverain sont détestés. La présence de la France, par la force des choses, peut paraître acceptée sous les formules respectueuses des actes officiels, mais creuses et totalement insincères. Faute de pouvoir les chasser, il faut supporter les Français ; toutes les fonctions importantes sont contrôlées par la France, ou entre les mains des « collabos » . Les grandes familles - celles que l'on désigne sous ce nom -, ont partie liée avec l'occupant, (les Rohan, les La Trémoille et quelques autres ...) et en perçoivent de gros dividendes. Elles auraient trop à perdre d'un changement de régime. La légitimité du roi de France ne peut évidemment être ouvertement contestée - il en coûterait la vie à ceux qui oseraient le faire - mais toute la partie cultivée de la nation est au courant de la manière dont le duché souverain de Bretagne a été annexé sans son consentement par l'édit de 1532. Ce texte mensonger était censé garantir aux Bretons le maintien de leurs droits historiques, mais a été violé dans toutes ses dispositions. (Marcel Planiol, tome 5, pages et suivantes ; Bonvalle Yves, Des contraventions au traité d'Union, Paris 1942, pages 10 et suivantes). Les membres du Parlement de Bretagne, parmi lesquels des juristes de très haut niveau, savent aussi, que, quand bien même l'édit de 1532 aurait été un contrat avec la France - ce qu'il n'est pas, c'est une simple loi française, imposée par la force et la concussion -, les violations graves et répétées de ce prétendu traité, le rendent nul de nullité absolue, et auraient dû libérer la Bretagne des griffes de la France, si ce pays n'avait acquis militairement les moyens de se maintenir dans le pays étranger qu'est la Bretagne. Les Bretons n'ont plus d'armée depuis sa destruction à Saint Aubin du Cormier en 1488 ; le pouvoir est entre les mains de ceux qui acceptent de collaborer avec l'occupant, ou qui se taisent : il n'y a d'ailleurs, à cette époque, aucun moyen d'agir autrement.
- Le sentiment national d'appartenance des Bretons à leur nation est extrêmement puissant. Il n'est pas vrai, contrairement à ce qu'affirment les « hystoryens », que l'annexion de 1532 ait transformé les Bretons en Français. (Gabory notamment, ainsi que Pocquet du Haut-Jussé, Minois, Croix et autres). C'est une donnée essentielle du problème, sinon la principale. La Bretagne est une nation ancienne, qui revendique hautement la noblesse de ses origines. A cette époque, d'ailleurs, sa dignité de nation n'est contestée par personne ; en particulier pas par la monarchie française, qui admet parfaitement de régner sur un pays composite, constitué de peuples divers. Jusqu'à son écrasement physique et mental de 1789 par le pays qui osera s'auto-intituler « patrie des droits de l'homme » : la nation bretonne n'est pas la nation française, la nation française n'est pas la nation bretonne. Quelqu’importante que soit la puissance du royaume voisin, l’orgueil national des Bretons éclate à chaque instant ; la Bretagne ne cultive aucun sentiment d’infériorité par rapport à son voisin, comme en témoignent les monumentales Histoires écrites par d'Argentré (en 1582), puis par Lobineau (1707) et Morice (1742), également financées à grands frais par les Etats de Bretagne, qui exaltent le peuple breton, sans aucune concession, allant jusqu'à lui attribuer des qualités superlatives, y ompris ceux qu'ils n'ont pas ! Les Bretons ne s’identifient certainement pas à la France et, bien loin de prendre ce pays en modèle, ils le considèrent comme un repoussoir. Ce qui est normal, puisque c’est une loi universelle : le pays occupant est toujours détesté, même dans les cas où sa présence est bénéfique au pays occupé, ce qui est loin d'être le cas en Bretagne. L’image légendaire de la duchesse Anne est souvent invoquée : elle est la Jeanne d’Arc de la Bretagne, l’héroïne des Bretons. (Lire la suite sur la toile).
LA CONSPIRATION DITE DE PONTCALLEC (1717 - 1720).
Les faits que nous relatons ici se déroulent dans le premier quart du 18ème siècle, 70 ans à peine avant la prétendue révolution des droits de l'homme, qui survient en 1789, laquelle verra à nouveau des persécutions, beaucoup plus graves encore, contre la Bretagne.
La dernière tentative de soulèvement de la noblesse bretonne contre la France a eu lieu en 1718-1720. Elle porte le nom de « conspiration de Pontcallec ». Le précédent soulèvement, de caractère fiscal, en 1675, a été populaire. Celui-ci avorte, malheureusement, comme les deux précédents. Il constitue une révolte en réaction au régime de fer instauré par Louis XIV, après les massacres inhumains de 1675, et aux violations de toutes natures des droits et privilèges des Bretons par la France, surtout aux exactions fiscales du régime de Versailles. Considéré souvent comme une révolte fiscale, comme en 1675, il dépasse largement le problème fiscal, comme nous allons le voir.
A - LES CAUSES DE LA REVOLTE BRETONNE - Le problème breton en 1715 : un pays ruiné par la France, pays occupant depuis 1532.
1- Louis XIV, né en 1638, a régné de 1661 à 1715. Il a accru d'une manière importante la puissance de son pays, au prix d'une centralisation très poussée, d'une fiscalité écrasante, et de guerres de conquêtes ruineuses, du broiement des populations. En 1715, le trésor est vide. Un immense soulagement s'empare des populations sur lesquelles il a régné, comme lors de la mort de Louis XI, en 1483. Davantage en Bretagne qu'ailleurs.
La France, à force de guerres, a dressé contre elle toute l'Europe. Les Bretons ont des raisons multiples d'être mécontents :
- La Bretagne, pays souverain a été annexée par la France en 1532. Ce pays, considéré comme riche et prospère, jouissait de toutes les prérogatives souveraines, sous l'autorité pacifique et pondérée de ses ducs. Il y avait en Bretagne, très en avance sur la France au plan politique, un régime parlementaire représentatif. Les députés se réunissaient tous les deux ans, au sein de l'assemblée nationale - dénommée « Etats de Breyagne -, votaient les impôts, et étaient consultés sur tous les problèmes important de la nation. Après une guerre sanglante de quatre années et demies (1487 à 1491), puis une phase transitoire d'indépendance retrouvée, sous le règne de la duchesse Anne (1498 à 1514), elle a été soumise contre son gré à son puissant voisin, et annexée par un édit, en 1532. Quasiment privée de tous ses privilèges, et gouvernée depuis la cour des rois de France, par des fonctionnaires français, ou pire, par des Bretons soumis à l'occupant, elle est devenue sujette, après avoir été libre pendant des siècles.
- La France a ruiné l'économie de la Bretagne. Le pays a continué à jouir d'une relative liberté dans la gestion de ses affaires de l'année de son annexion (1532) à l'arrivée de Louis XIV au pouvoir, à la mort du premier ministre Mazarin (1661). Au plan économique, cette période a été faste, car les Bretons ont pu gérer eux-mêmes leurs affaires, sans guère d'interventions de la France, en dehors des prélèvements fiscaux, qui sont restés modérés : ils ont démontré, au cours de l'histoire, qu'ils savent faire, et qu'ils sont bon gestionnaires. On désigne parfois cette période sous le nom d' « âge d'or de la Bretagne ». (Alain Croix, Rennes, 1993). Louis XIV a mis fin à cette prospérité. Deux deux siècles après son annexion forcée en 1532, la Bretagne se trouve, lorsque Louis XIV meurt, en septembre 1715, dans dans une situation catastrophique. Dès son arrivée au pouvoir, le pays a été écrasé d'impôts, et exploité comme une ferme par Versailles. C'est lui qui a transformé le pays en une colonie. (La suite sur la toile).
@elisabeth6246 Il n'y a pas da quoi , je te suggére d'aller sur Wikipédia qui est bien
utile pour avoir des renseignements complets dans tous les dommaines .
J'attache de l'importance à l'aspect pédagodique , (contexte , anecdotes ,....) ,des vidéos que je fais sur UA-cam . A+ . J.C.
Ah bon . Tu m'as fait peur car je suis en train d'apprendre à me servir de Movie Maker sur Windows 8 et j'ai cru que ça venait de moi ,il n'en est rien . Il semblerait que ça vienne de ton ordinateur . J.C.
@glaoud Mais moi aussi je suis contre l'uniformisation et pour la diversité mais ce qui fait des USA un grand peuple, c'est leur patriotisme inconditionnel car ils savent de façon cuisante ce que leur a couté le séparatisme et la discorde. Aussi, ils se serrent les coudes à chaque fois qu'on attaque leur nation. En l'occurence, il ne faut pas confondre diversité et zizanie, passéisme et identité, indépendentisme et culture régionale.