Très intéressant comme concept. A titre personnel ça ne serait pas possible car les chiens ont une odeur très forte que je n'apprécie pas, mais je pense que ça peut aider beaucoup de personnes.
Hello! Si un-e Belge voit ce message, ou quelqu'un-e qui sait comment ça se déroule en Belgique, vous pourriez me dire ce qui est disponible dans le même genre en Belgique? Ou me rediriger vers l'information? Je ne trouve pas grand chose mais je suis sûr que ça existe x)
@@tomelixir4933 Il est en effet impératif de passer par des associations de formation des chiens d'assistance pour la certification officielle, mais surtout parce que les capacités nécessaires sont rendues possibles par leur supervision du choix et de l'éducation du chien. Mais attention, le but est d'obtenir un chien d'assistance, pas un chien de soutien. Un chien de soutien aide la personne simplement en existant, alors qu'un chien d'assistance va bien au delà en effectuant des tâches très précises et de façon très fonctionnelle. La très grande majorité des chiens peuvent être des animaux de soutien, mais bien plus rares sont ceux qui peuvent pratiquer efficacement l'assistance. Cela commence par le choix de la race. Certaines assos ont des listes strictes de races dont elles connaissent les qualités et les défauts facilitant l'éducation à l'assistance et collant à tel ou tel profil de maître. D'autres assos sont plus ouvertes mais observent d'autant plus scrupuleusement la corrélation des fonctionnements spécifique à telle ou telle race avec ceux du maître. Par exemple si une personne tient à avoir un Husky et vit en petit appartement en centre ville, est assez sensible aux poils et aux bruits, sort peu et n'envisage pas de faire de grandes balades, le choix d'un chien de cette race sera désapprouvé et il ne pourra pas bénéficier de l'éducation nécessaire. Le choix de l'éleveur est aussi important, car il y en a qui excellent à leur travail de sélection des parents, de respect des standards, et de conditions d'élevage, et puis d'autres qui sont très mauvais. Éventuellement il me semble (là je n'ai pas d'info pour le soutenir) que certaines associations acceptent les chiots issus de refuges, mais dans ce cas il devrait être encore plus étudié pour s'assurer de sa santé et de son bilan comportemental, parce que son origine d'élevage et de pedigree ne sont en général pas connus. Puis vient le choix du chiot, parce qu'au sein d'une portée il y a des individus très différents dont les spécificités accentuent les qualités et défauts. Par exemple si le futur maître n'a pas d'expérience avec des chiens ayant un profil dominant, et que la race à déjà un peu tendance à avoir des réactions conflictuelles avec les congénères de même sexe, le choix évitera les individus qui sont au sommet de la hiérarchie et font déjà preuve d'un fort caractère. Il arrive que certaines associations acceptent des chiens âgés (jusqu'à trois ans max) déjà adoptés par les maîtres, mais ils vont devoir encore plus montrer patte blanche... et le profil du maître sera aussi particulièrement étudié dans ses capacités à maîtriser l'éducation canine, parce que les assos pratiquent l'éducation, pas la rééducation. Le but est d'obtenir un chien particulièrement efficace dans ses tâches, une invalidation à l'issu de l'éducation est non seulement une forte perte d'investissement économique mais aussi une perte de temps (les associations manquent de moyens économiques et humain et doivent optimiser au maximum leurs investissements pour aider le plus de personnes possible), et surtout un échec de la mission qui implique de lourdes conséquences (la personne ne bénéficie pas des aides qu'elle a besoin que le chien lui apporte, au contraire il peut s'avérer que la situation du maître empire car vivre avec un chien dysfonctionnel sera extrêmement lourd, le futur du chien peut devenir incertain, etc). Ensuite seulement débute l'éducation de base, qui passe par la supervision d'un éducateur canin validé par les associations, et, surtout au début, la formation du maître à cette discipline, parce que dans le cadre d'une formation de chien d'assistance hors des structures des associations c'est le maître qui réalisera la majeure partie des éducation, bien qu'il sera guidé par l'éducateur désigné. Une fois que le chien et son maître ont toutes les bonnes bases, la phase d'éducation spécialisée peut démarrer. Donc avant même que le chien soit formé il y a tout un tas d'étapes d'importances majeures à respecter. D'autant plus qu'il y a des chiens à la race adaptée au maître, issus d'élevages parfaits, correctement sélectionnés, correctement éduqués, qui pour une raison ou une autre ne parviennent pas à être certifiés chiens d'assistance. C'est normalement assez rare mais cela peut arriver, ce qui démontre l'importance du respect de toute la sélection préliminaire et du suivi éducatif, parce que moins on respecte ces points plus la probabilité que le chien échoue se renforce.
Bonjour j'ai une question. Peut-on obtenir un chien d'assistance tout en étant autiste ASPERGER ou dit léger. (Bien que je déteste le terme asperger). J'en aimerais un pour le côté affectif mais surtout pour de l'aide dans le côté social, aller vers les autres etc en diminuant mon stress par exemple ! Et pour mes médicaments aussi car j'oublie parfois de les prendre (à préciser que ce sont des médicament contre la dépression)
oui. La question n'est pas de savoir si tu as un autisme dit "léger", mais si tu as un handicap que le chien peut aider à améliorer au quotidien. la seule chose demander c'est que tu es la CMI, donc une reconnaissance handicap par la mdph, et que tu trouve une association qui fasse des chiens d'assistance pour l'autisme. Après ils te diront de quoi tu as besoin. mais de ce que tu me dit, ça justifie largement que tu ai un chien d'assistance.
@@AngieBreshka merci beaucoup pour ta réponse. Je n'ai pas la CMI. Mais nous ne l'avons pas demandé donc c'est logique. Mais nous avons déjà fait un demande MDPH pour une AESH. Que j'ai obtenu. Et merci piur ces infos.
@@AngieBreshka Le problème de l'obtention de la CMI c'est que pas mal de MDPH prennent l'objectif initial de la carte (faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite) comme motif unique de délivrance, et motif suffisant de refus : un "demande de CMI refusée pour absence d'handicap physique impactant la locomotion" est monnaie courante. Déjà que certaines commissions rejettent automatiquement des demandes d'AAH dès qu'elles lisent "TSA de type Asperger"...
L'excellente chaîne Esprit Dog explique bien la chose : un chien a besoin de sortir tous les jours au minimum une heure (en tout) en étant libéré de sa laisse, ou deux à trois heures en laisse. A part quelques races très particulières (chiens de travail de type bergers comme le Kangal), tant que cela est fait un chien peut tout à fait vivre en appartement. Et en fait croire qu'il suffit d'avoir un grand jardin est une source de maltraitance. Le jardin devenant le territoire du chien (où il s'ennuie de le connaître comme sa poche), et le chien ayant besoin d'explorer hors de son territoire (pour se désensibiliser, pour faire marcher sa truffe et son cerveau, et pour socialiser), il est tout autant nécessaire de le promener.
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Excellente vidéo !!! Merci :)
C'est une merveilleuse avancée !
Très intéressant comme concept. A titre personnel ça ne serait pas possible car les chiens ont une odeur très forte que je n'apprécie pas, mais je pense que ça peut aider beaucoup de personnes.
Super vidéo ! Merci :)
Merci :)
Hello! Si un-e Belge voit ce message, ou quelqu'un-e qui sait comment ça se déroule en Belgique, vous pourriez me dire ce qui est disponible dans le même genre en Belgique? Ou me rediriger vers l'information? Je ne trouve pas grand chose mais je suis sûr que ça existe x)
Dommage qu’ils ne soient que dans 2 régions
Bonjour Angie, merci pour cette vidéo. Pensez-vous qu'il est possible de former soi même le chien avec la personne autiste, au quotidien ?
Oui c'est possible. Mais il faut passer par une association malgré tout.
@@AngieBreshka pour pour valider le fait que le chien soit considéré comme aidant, j'imagine ?
@@tomelixir4933 Il est en effet impératif de passer par des associations de formation des chiens d'assistance pour la certification officielle, mais surtout parce que les capacités nécessaires sont rendues possibles par leur supervision du choix et de l'éducation du chien.
Mais attention, le but est d'obtenir un chien d'assistance, pas un chien de soutien. Un chien de soutien aide la personne simplement en existant, alors qu'un chien d'assistance va bien au delà en effectuant des tâches très précises et de façon très fonctionnelle. La très grande majorité des chiens peuvent être des animaux de soutien, mais bien plus rares sont ceux qui peuvent pratiquer efficacement l'assistance.
Cela commence par le choix de la race. Certaines assos ont des listes strictes de races dont elles connaissent les qualités et les défauts facilitant l'éducation à l'assistance et collant à tel ou tel profil de maître. D'autres assos sont plus ouvertes mais observent d'autant plus scrupuleusement la corrélation des fonctionnements spécifique à telle ou telle race avec ceux du maître. Par exemple si une personne tient à avoir un Husky et vit en petit appartement en centre ville, est assez sensible aux poils et aux bruits, sort peu et n'envisage pas de faire de grandes balades, le choix d'un chien de cette race sera désapprouvé et il ne pourra pas bénéficier de l'éducation nécessaire.
Le choix de l'éleveur est aussi important, car il y en a qui excellent à leur travail de sélection des parents, de respect des standards, et de conditions d'élevage, et puis d'autres qui sont très mauvais. Éventuellement il me semble (là je n'ai pas d'info pour le soutenir) que certaines associations acceptent les chiots issus de refuges, mais dans ce cas il devrait être encore plus étudié pour s'assurer de sa santé et de son bilan comportemental, parce que son origine d'élevage et de pedigree ne sont en général pas connus.
Puis vient le choix du chiot, parce qu'au sein d'une portée il y a des individus très différents dont les spécificités accentuent les qualités et défauts. Par exemple si le futur maître n'a pas d'expérience avec des chiens ayant un profil dominant, et que la race à déjà un peu tendance à avoir des réactions conflictuelles avec les congénères de même sexe, le choix évitera les individus qui sont au sommet de la hiérarchie et font déjà preuve d'un fort caractère.
Il arrive que certaines associations acceptent des chiens âgés (jusqu'à trois ans max) déjà adoptés par les maîtres, mais ils vont devoir encore plus montrer patte blanche... et le profil du maître sera aussi particulièrement étudié dans ses capacités à maîtriser l'éducation canine, parce que les assos pratiquent l'éducation, pas la rééducation. Le but est d'obtenir un chien particulièrement efficace dans ses tâches, une invalidation à l'issu de l'éducation est non seulement une forte perte d'investissement économique mais aussi une perte de temps (les associations manquent de moyens économiques et humain et doivent optimiser au maximum leurs investissements pour aider le plus de personnes possible), et surtout un échec de la mission qui implique de lourdes conséquences (la personne ne bénéficie pas des aides qu'elle a besoin que le chien lui apporte, au contraire il peut s'avérer que la situation du maître empire car vivre avec un chien dysfonctionnel sera extrêmement lourd, le futur du chien peut devenir incertain, etc).
Ensuite seulement débute l'éducation de base, qui passe par la supervision d'un éducateur canin validé par les associations, et, surtout au début, la formation du maître à cette discipline, parce que dans le cadre d'une formation de chien d'assistance hors des structures des associations c'est le maître qui réalisera la majeure partie des éducation, bien qu'il sera guidé par l'éducateur désigné. Une fois que le chien et son maître ont toutes les bonnes bases, la phase d'éducation spécialisée peut démarrer.
Donc avant même que le chien soit formé il y a tout un tas d'étapes d'importances majeures à respecter. D'autant plus qu'il y a des chiens à la race adaptée au maître, issus d'élevages parfaits, correctement sélectionnés, correctement éduqués, qui pour une raison ou une autre ne parviennent pas à être certifiés chiens d'assistance. C'est normalement assez rare mais cela peut arriver, ce qui démontre l'importance du respect de toute la sélection préliminaire et du suivi éducatif, parce que moins on respecte ces points plus la probabilité que le chien échoue se renforce.
Bonjour j'ai une question. Peut-on obtenir un chien d'assistance tout en étant autiste ASPERGER ou dit léger. (Bien que je déteste le terme asperger). J'en aimerais un pour le côté affectif mais surtout pour de l'aide dans le côté social, aller vers les autres etc en diminuant mon stress par exemple ! Et pour mes médicaments aussi car j'oublie parfois de les prendre (à préciser que ce sont des médicament contre la dépression)
oui. La question n'est pas de savoir si tu as un autisme dit "léger", mais si tu as un handicap que le chien peut aider à améliorer au quotidien. la seule chose demander c'est que tu es la CMI, donc une reconnaissance handicap par la mdph, et que tu trouve une association qui fasse des chiens d'assistance pour l'autisme. Après ils te diront de quoi tu as besoin. mais de ce que tu me dit, ça justifie largement que tu ai un chien d'assistance.
@@AngieBreshka merci beaucoup pour ta réponse. Je n'ai pas la CMI. Mais nous ne l'avons pas demandé donc c'est logique. Mais nous avons déjà fait un demande MDPH pour une AESH. Que j'ai obtenu. Et merci piur ces infos.
Je viens de regarder comment obtenir la CMI et je ne pense pas pouvoir l'obtenir...
@@AngieBreshka Le problème de l'obtention de la CMI c'est que pas mal de MDPH prennent l'objectif initial de la carte (faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite) comme motif unique de délivrance, et motif suffisant de refus : un "demande de CMI refusée pour absence d'handicap physique impactant la locomotion" est monnaie courante. Déjà que certaines commissions rejettent automatiquement des demandes d'AAH dès qu'elles lisent "TSA de type Asperger"...
Bonjour, est ce que cela est possible d'avoir un chien d'asistance quand on est dans un appartement ?
Oui.
L'excellente chaîne Esprit Dog explique bien la chose : un chien a besoin de sortir tous les jours au minimum une heure (en tout) en étant libéré de sa laisse, ou deux à trois heures en laisse. A part quelques races très particulières (chiens de travail de type bergers comme le Kangal), tant que cela est fait un chien peut tout à fait vivre en appartement. Et en fait croire qu'il suffit d'avoir un grand jardin est une source de maltraitance. Le jardin devenant le territoire du chien (où il s'ennuie de le connaître comme sa poche), et le chien ayant besoin d'explorer hors de son territoire (pour se désensibiliser, pour faire marcher sa truffe et son cerveau, et pour socialiser), il est tout autant nécessaire de le promener.
La carte mobilité inclusion est dure à obtenir auprès de la MDPH si on "n'est que autiste", non ?
Ca dépend des régions, mais oui. Après il faut pouvoir la justifier, notamment via le certificat médicale
@@sacha2545, j'ai un bilan ergo qui dit que j'ai un équilibre de merde (en plus de mes gênes sensorielles), cela pourrait aider ?
@@EzechielMorgenstern oui le bilan en ergotherapie fait partie des documents venant appuyer le dossier MDPH ^^
J'ai une soeur autiste de 41 ans
boonjour à elle 😃