film géniale, faut juste accepter que ce n'est pas une énième merde américaine. Ici pas de manichéisme, pas de photographie banale au service d'un scénario imbécile. Albert Serra ne méprise pas le spectateur ! Il lui donne à réfléchir et de pure moment de poésie.
Si on reprend certaines des critiques qui lui sont faites : - absence de scénario : c'est sans doute pas la meilleure raison pour aller voir un film de Serra... Ou sinon que dire du scénario de La mort de Louis XIV xD - dialogues nuls : oh que non... Ils sont riches, sonnant parfois décalés, parfois incroyablement vrais (il y a énormément d'improvisation), avec des pépites dans les interstices, comme quand en survolant l'île DeRoller s'extasie sur la beauté des lieux et Shannah dit presque imperceptiblement "C'est Jésus" laissant transparaître en un mot l'absurdité de l'acculturation... - le jeu des comédiens : oui beaucoup sont amateurs. Dumont et Kechiche en font jouer aussi beaucoup dans leur film, et ça procure une authenticité, un effet "faux donc vrai" qui justement procure beaucoup de saveur. Bien plus qu'un acteur qui va réciter parfaitement son rôle, dans la ligne, prévisible comme un métronome. En tout cas dans ce type d'expérience cinématographique, bien sûr. On prendrait pas un amateur pour jouer un James Bond. Ou un De Roller... - La mise en scène : elle est tout bonnement géniale. Super audacieuse c'est sûr, comme la scène finale de la discothèque. Mais rien que pour le plan ou De Roller fait son discours en hommage à l'autrice, débitant son laïus sans savoir où il va, devant un auditoire figé, tandis qu'en contraste avec cet immobilité des gens on voit s'animer les arbres à l'arriere-plan sous l'effet du vent, franchement... c'est du très, très haut niveau. Et j'en passe, la scène de la vague (Teahupo'o ? Pour les amateurs de surf), apparemment non prévue à la base, est haute en sensations. Ou quand De Roller après avoir baratiné Shannah dans l'avion se tourne sans rien dire vers sa secrétaire. Si ça c'est pas de la mise en scène... Et pour les plans longs, on parle beaucoup du fameux décollage de l'avion... Pardon mais si vous êtes pas capables de supporter une séquence d'une minute et demie d'un avion quittant la piste, il faut peut être se cantonner à un certain cinéma.
100 % d'accord avec vous. J'ai bientôt 60 ans et je commençais à imaginer comme un certain Wenders il y a quelques 30 ans, "le cinéma est mort". Wenders que j'avais tant admiré depuis les années 70, Wenders donc, avouait selon moi sa propre crise de créativité, et appliquait sa propre impuissance à l'ensemble de l'objet "cinéma". Voilà pourquoi Pacifiction vient balayer de manière inouïe et inattendue cette lente désillusion qui m'habitait. Comme vous je trouve tout parfaitement à sa place dans ce film. Je voudrais juste ajouter à vos propos, la présence presque corporelle de la musique, peu de critiques en parlent, elle est pourtant le lien magnifiant l'ambiance de ce qui ressemble à la fin de règne et même la chute d'un homme, le haut commissaire De Roller.
Escroquerie. Only God Forgives, Neon Demon mais surtout la série Too Old To Die Young, sans la violence de NWF. On retrouve tout, de la couleur à la photographie, la lenteur des plans, en passant par des scènes esthétisées de danses en club (comme le karaoké en Thaïlande ou les danses de TOTDY), même la direction musicale colle. Voilà, ce film m'a énervé, à l'inverse de ceux de Refn, qui ne sont pourtant pas parfait. Un thriller énigmatique, voir fantastique dans les îles du Pacifique avait pourtant tout pour lui. Le peu de tentatives originales sont à mes yeux ratées et je ne comprends pas l'engouement autour de Magimel.
Ces pauvres journalistes n'ont vraiment rien à dire. Des jugements de valeurs à l'emporte-pièce. La grosse blonde est particulièrement agaçante. Aussi imbue de son importance qu'elle est médiocre. Et dire que c'est ça qui dicte à mes parents instituteurs quoi aller voir au cinéma.
Venant de le voir entièrement au FIFO 2023, c'est d'une longueur, d'une platitude, d'un ennui énorme ! les dialogues sont horribles, il a y a de gros vides (pauses) durant les dialogues et Oh mon Dieu les plans statiques et autres plans qui durent une éternité...et certaines scènes inutiles, c'était un calvaire de le visionner tellement il était horrible 😂 Comment ce genre de films peuvent-ils être proposés mdr. Atroooooce 😂 Sans parler de la vision libidineuse et colonialiste de la Polynésie.
Parce que la vie est ainsi, lente, frustrante et parfois d'un vide inquiétant. Mais c'est tout le propos, combiné ça a un tableau très bien réalisé du néo colonialisme qui est encore totalement présent dans certain pays, n'en déplaise à certains, mais c'est une réalité.
Le summum de l’ennui : pas de scénario, platitude des dialogues, mis à part Magimel les autres comédiens jouent mal, bon point pour la photographie, aucune mise en scène, plans interminables, on ne ressent rien , on ne vit rien pendant 2h45, CE N’EST PAS DU CINEMA !!!
Film décevant sans étoffe et loin des critiques dithyrambiques lues. Il y a des scènes irréalistes (l'amiral en uniforme en boîte de nuit!) Heureusement il y a les paysages de Tahiti, la vue inoubliable sur Moorea et l'incroyable raerae Shanna
Non mais vous êtes totalement fou. Le film est une merde sans nom. N'importe quel projet étudiant ferait mieux, et oui, c'est totalement du vol ce film. Vous jetez votre temps de vie par la fenêtre. Critique aberrante, hallucinante.
film géniale, faut juste accepter que ce n'est pas une énième merde américaine. Ici pas de manichéisme, pas de photographie banale au service d'un scénario imbécile. Albert Serra ne méprise pas le spectateur ! Il lui donne à réfléchir et de pure moment de poésie.
Si on reprend certaines des critiques qui lui sont faites :
- absence de scénario : c'est sans doute pas la meilleure raison pour aller voir un film de Serra... Ou sinon que dire du scénario de La mort de Louis XIV xD
- dialogues nuls : oh que non... Ils sont riches, sonnant parfois décalés, parfois incroyablement vrais (il y a énormément d'improvisation), avec des pépites dans les interstices, comme quand en survolant l'île DeRoller s'extasie sur la beauté des lieux et Shannah dit presque imperceptiblement "C'est Jésus" laissant transparaître en un mot l'absurdité de l'acculturation...
- le jeu des comédiens : oui beaucoup sont amateurs. Dumont et Kechiche en font jouer aussi beaucoup dans leur film, et ça procure une authenticité, un effet "faux donc vrai" qui justement procure beaucoup de saveur. Bien plus qu'un acteur qui va réciter parfaitement son rôle, dans la ligne, prévisible comme un métronome. En tout cas dans ce type d'expérience cinématographique, bien sûr. On prendrait pas un amateur pour jouer un James Bond. Ou un De Roller...
- La mise en scène : elle est tout bonnement géniale. Super audacieuse c'est sûr, comme la scène finale de la discothèque. Mais rien que pour le plan ou De Roller fait son discours en hommage à l'autrice, débitant son laïus sans savoir où il va, devant un auditoire figé, tandis qu'en contraste avec cet immobilité des gens on voit s'animer les arbres à l'arriere-plan sous l'effet du vent, franchement... c'est du très, très haut niveau. Et j'en passe, la scène de la vague (Teahupo'o ? Pour les amateurs de surf), apparemment non prévue à la base, est haute en sensations. Ou quand De Roller après avoir baratiné Shannah dans l'avion se tourne sans rien dire vers sa secrétaire. Si ça c'est pas de la mise en scène... Et pour les plans longs, on parle beaucoup du fameux décollage de l'avion... Pardon mais si vous êtes pas capables de supporter une séquence d'une minute et demie d'un avion quittant la piste, il faut peut être se cantonner à un certain cinéma.
100 % d'accord avec vous. J'ai bientôt 60 ans et je commençais à imaginer comme un certain Wenders il y a quelques 30 ans, "le cinéma est mort". Wenders que j'avais tant admiré depuis les années 70, Wenders donc, avouait selon moi sa propre crise de créativité, et appliquait sa propre impuissance à l'ensemble de l'objet "cinéma".
Voilà pourquoi Pacifiction vient balayer de manière inouïe et inattendue cette lente désillusion qui m'habitait.
Comme vous je trouve tout parfaitement à sa place dans ce film. Je voudrais juste ajouter à vos propos, la présence presque corporelle de la musique, peu de critiques en parlent, elle est pourtant le lien magnifiant l'ambiance de ce qui ressemble à la fin de règne et même la chute d'un homme, le haut commissaire De Roller.
"c'est tellement beau ici, c'est divin, c'est le berceau des dieux"
"oui, de Jésus"
la phrase n'est pas si absurde
Presque chef-d'œuvre difficile à digérer, faut aimer le cinéma sinon ça vous tuera ! Magimel au sommet de son art, incroyable performance.
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"faut aimer le cinéma sinon ça vous tuera" tu es bien à ta place chez telerama
Chef d'oeuvre incompris.
Ceux qui le trouvent ennuyant n'aiment pas le cinéma.
j'aime le cinéma mais ce film est un pure navet
Un haut-commissaire de la République en Polynésie française c'est un haut fonctionnaire, pas un politique.
J'ai été happé à mon insu pendant 2h45 ....je ne comprends toujours pas l'alchimie géniale de ce film
Film bouleversant, renversant, je reste bouche bée.
J'ai rarement vu un film aussi chiant. AUCUN rythme. Ils avaient pas de monteur je pense, on a l'impression de se taper tous les rushs.
😅😂
Totalement d'accord
Superb
Escroquerie. Only God Forgives, Neon Demon mais surtout la série Too Old To Die Young, sans la violence de NWF. On retrouve tout, de la couleur à la photographie, la lenteur des plans, en passant par des scènes esthétisées de danses en club (comme le karaoké en Thaïlande ou les danses de TOTDY), même la direction musicale colle. Voilà, ce film m'a énervé, à l'inverse de ceux de Refn, qui ne sont pourtant pas parfait. Un thriller énigmatique, voir fantastique dans les îles du Pacifique avait pourtant tout pour lui. Le peu de tentatives originales sont à mes yeux ratées et je ne comprends pas l'engouement autour de Magimel.
Ces pauvres journalistes n'ont vraiment rien à dire. Des jugements de valeurs à l'emporte-pièce. La grosse blonde est particulièrement agaçante. Aussi imbue de son importance qu'elle est médiocre. Et dire que c'est ça qui dicte à mes parents instituteurs quoi aller voir au cinéma.
Non, cinéphile ou pas. C'est mauvais l.
quel jeu d'acteur nul , quel dialogue, quel vide
Si Libé a aimé, c'est surement mauvais !
Pour les gens médiocres, oui ce sera nulle
Venant de le voir entièrement au FIFO 2023, c'est d'une longueur, d'une platitude, d'un ennui énorme ! les dialogues sont horribles, il a y a de gros vides (pauses) durant les dialogues et Oh mon Dieu les plans statiques et autres plans qui durent une éternité...et certaines scènes inutiles, c'était un calvaire de le visionner tellement il était horrible 😂
Comment ce genre de films peuvent-ils être proposés mdr. Atroooooce 😂
Sans parler de la vision libidineuse et colonialiste de la Polynésie.
il reste peut-être encore un peu de ça là bas, des relents colonialistes et ce qui va avec, non ?
Parce que la vie est ainsi, lente, frustrante et parfois d'un vide inquiétant. Mais c'est tout le propos, combiné ça a un tableau très bien réalisé du néo colonialisme qui est encore totalement présent dans certain pays, n'en déplaise à certains, mais c'est une réalité.
Le summum de l’ennui : pas de scénario, platitude des dialogues, mis à part Magimel les autres comédiens jouent mal, bon point pour la photographie, aucune mise en scène, plans interminables, on ne ressent rien , on ne vit rien pendant 2h45, CE N’EST PAS DU CINEMA !!!
J'ai adoré, qui êtes vous pour dire ce qui est ou n'est pas du cinéma ?
@@franssu2229 je pense que par cinéma il entend surtout les gros blockbusters américains...
Film décevant sans étoffe et loin des critiques dithyrambiques lues. Il y a des scènes irréalistes (l'amiral en uniforme en boîte de nuit!) Heureusement il y a les paysages de Tahiti, la vue inoubliable sur Moorea et l'incroyable raerae Shanna
Non mais vous êtes totalement fou. Le film est une merde sans nom. N'importe quel projet étudiant ferait mieux, et oui, c'est totalement du vol ce film. Vous jetez votre temps de vie par la fenêtre. Critique aberrante, hallucinante.