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Errehouni Cours
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Préparation au concours de l'ENCG 2023
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Des séries de QCM en connaissances générales pour aider à la préparation du concours de l'ENCG 2023
Le Dernier jour d'un condamné Chapitres 11 à 13
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Le Dernier jour d'un condamné Chapitres 4 à 10
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Cette vidéo conçue par l’excellent Samir Khadraoui est destinée à mes élèves de Première pour leur faciliter la lecture et la compréhension du roman à thèse Le Dernier jour d’un condamné de Victor Hugo. Elle fait suite à une première série de vidéos sur La Boîte à merveilles d'Ahmed Sefrioui. Bonne écoute et bon courage à toutes et à tous.
Le Dernier jour d'un condamné de Victor Hugo. Chapitres 1 à 3
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"La Boîte à merveilles " d'Ahmed Sefrioui - Livre audio - Lecture du chapitre 11 par le professeur A. Errehouni
"La Boîte à merveilles" - Chapitre 12 lu par A. Errehouni
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"La Boîte à merveilles- Chapitre 9 lu par A. Errehouni
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La Boîte à merveilles - Chapitre 6 lu par A. Errehouni
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La Boîte à merveilles Livre audio Chapitre 5
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La Boîte à merveilles Livre audio Chapitre 3
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La Boîte à merveilles Livre audio Chapitre 4 Lu par le professeur Abdelali Errehouni
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La Boîte à merveilles Livre audio Chapitre 2
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La Boîte à merveilles Livre audio Chapitre 2
La Boîte à merveilles Livre audio chapitre 1 #audiobook
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La Boîte à merveilles Livre audio chapitre 1 #audiobook
8:09
Merci infiniment ❤
Merci beaucoup👏
Bonne prof😍😍😍😍
trés belle le cture beravo bon courage
Merci bc
جزاكم الله خيرا على هذه القراءة القيمة
نتا عزيز عليا قريت عندك
الحمد لله
Merci ❤
merci beucoup ♥️😊
Dans les premiers jours du printemps, ma mère et moi, nous allâmes rendre visite à Lalla Aïcha. Nous étions invités à passer la journée. Quelques jours auparavant, ma mère prépara des gâteaux de semoule fine, des petits pains à l’anis et au sucre, du sellou, farine grillée mélangée de beurre et de diverses épices. Nous emportâmes toutes ces douceurs. Nous quittâmes la maison le matin; Driss le teigneux vint nous trouver chez l’amie de ma mère chargé de son couffin à provisions et d’un poulet de fort bonne apparence. Driss apporta aussi un pain de sucre, un paquet de thé et une brassée de menthe. Lalla Aïcha protesta, reprocha à ma mère ces folles dépenses. Elle s’attendait à notre visite; elle avait fait son marché en conséquence. Lalla Aïcha habitait dans l’impasse de Zankat Hajjama une maison avec une porte basse. Cette maison rappelait, par certains côtés, Lalla Aïcha elle-même. Toutes les deux avaient connu des temps meilleurs, toutes les deux en gardaient une attitude guindée, une distinction désuète. Lalla Aïcha occupait deux pièces de petites dimensions, au deuxième étage. Un balcon donnant sur le patio, garni d’une balustrade en fer forgé, conduisait à la pièce principale. L’autre chambre s’ouvrait directement sur l’escalier et servait surtout à entreposer les provisions d’hiver. Lalla Aïcha y faisait aussi sa cuisine. La grande pièce avait deux fenêtres, l’une s’ouvrait sur le patio de la maison, l’autre sur les terrasses des maisons voisines et sur les toits d’une petite mosquée de quartier. Cette chambre, deux fois plus longue que large, était d’une propreté méticuleuse. Des cretonnes à grands ramages couvraient les matelas, d’énormes coussins brodés au petit point, enveloppés dans une légère soierie transparente, s’amoncelaient ça et là. Le mur s’ornait de grandes étagères peintes, garnies de bols de faïence européenne, d’assiettes décorées de roses dodues, de verres en forme de gobelets. Une pendule en bois foncé, riche en sculpture, clochetons et pendentifs, occupait sur le mur la place d’honneur. Le sol était couvert d’une natte de jonc. Par-dessus la natte, se déployait une carpette aux couleurs vives. Cet ensemble baignait dans une atmosphère d’aisance, de quiétude. Ce n’était certes pas le grand luxe mais le confort, un nid douillet à l’abri du vent. Dès notre arrivée, Lalla Aïcha nous servit des gâteaux et du thé à la menthe. Elle parla ensuite de ses douleurs de jointures qui la taquinaient de nouveau, d’une rage de dents qui l’avait rendue folle la semaine dernière, de son manque d’appétit. Elle posa mille questions à ma mère qui répondait avec complaisance, s’attardait sur un détail, se lançait dans une longue digression, mimait une scène. Nos voisins firent naturellement les frais de la fête. Ma mère en parlait sans méchanceté mais avec une assez grande liberté de langage. Elle comparait le mari de Rahma à un âne qui aurait trop mangé de son, celui de Fatma Bziouya à un rat inquiet. Mon père qu’elle appelait « l’Homme» n’échappait pas à ses coups de griffes. Sa haute taille, sa force, son silence devenaient motifs à caricature. Moi j’aimais mon père. Je le trouvais très beau. La peau blanche légèrement dorée, la barbe noire, les lèvres rouge corail, les yeux profonds et sereins, tout en lui me plaisait. Mon père, il est vrai, parlait peu et priait beaucoup, mais ma mère parlait trop et ne priait pas assez. Elle était certes plus amusante, plus gaie. Ses yeux mobiles reflétaient une âme d’enfant. Malgré son teint d’ivoire, sa bouche généreuse, son nez court et bien fait, elle ne se piquait d’aucune coquetterie. Elle s’ingéniait à paraître plus vieille que son âge. A vingt-deux ans, elle se comportait comme une matrone mûrie par l’expérien
Lalla Aicha nous parla à son tour des gens de sa maison. Elle clamait leurs multiples mérites, une telle modeste et jolie, telle autre propre, économe et bonne cuisinière, telle autre pieuse et digne; à l’entendre, toutes rivalisaient de sainteté avec les anges du Paradis. Mais elle baissa la voix pour chuchoter à ma mère au creux de l’oreille sa véritable pensée. Elle termina par ces termes: - Dieu m’a bénie lorsqu’il m’inspira l’idée d’habiter cette maison où toutes les femmes vivent comme des sœurs. Des voix montèrent du rez-de-chaussée, sortirent de toutes les chambres pour remercier Lalla Aïcha de ses bonnes paroles. En chœur Lalla Aïcha et ma mère distribuèrent généreusement de nouveaux compliments. Les enfants de la maison vinrent m’inviter à jouer. Ils formaient un petit groupe de quatre garçons et de trois filles. Je n’ai jamais su leurs noms. L’aînée, une fillette de neuf ans, me prit sous sa protection. Nous grimpâmes sur la terrasse. Avec de vieilles couvertures et des peaux de mouton, nous eûmes vite fait d’organiser un salon de réception. Une boîte de conserves rouillée posée sur trois cailloux joua le rôle de samovar, d’autres cailloux posés sur un disque de papier faisaient office de verres à thé. Nous sirotâmes gravement un thé mythique mais combien délicieux, mangeâmes des gâteaux imaginaires, distribuâmes des compliments à l’aînée des filles, notre hôtesse. Ensuite, nous décidâmes de jouer à la mariée. La plus petite des filles fut choisie pour figurer la mariée. L’aînée se contenta du personnage de la negafa, une de ces femmes expertes dans l’organisation de telles cérémonies. Elle descendit chercher un bout de foulard, du rouge pour les joues, de l’antimoine finement pulvérisé pour noircir les yeux. La mariée fut installée sur un coussin. Dans un vacarme de you-you et de chants improvisés, la negafa procéda selon l’usage au maquillage et à l’habillement de la jeune fiancée. Elle l’affubla d’une couverture en guise de robe, la coiffa, l’orna de papiers ajourés, simulant grossièrement des bijoux, s’éloigna pour admirer son ouvrage. L’un des garçons, mû par un instinct de méchanceté, ramassa une poignée de terre et la jeta à la figure de notre mariée. Le drame se déchaîna. La mariée et ses invités se mirent à hurler, à se battre, à courir dans tous les sens, le visage barbouillé de larmes et de morve. Je hurlais comme tout le monde sans savoir pourquoi. J’essayais de me dégager des bras de la grande fille qui déployait de vains efforts pour me calmer. Une des femmes monta, distribua des taloches et des insultes, traita de démons innocents et coupables et me descendit sous son bras comme un paquet pour me remettre à ma mère. J’essuyai encore des reproches injustes. Ma mère me menaça de ne plus jamais m’emmener nulle part. Ma mère et son amie se remirent à parler de Rahma, la femme du fabricant de charrues, de Fatma Bziouya et de tante Kanza la voyante. Ma mère racontait sa réconciliation avec sa voisine du premier étage, l’escapade de Zineb, le repas offert aux pauvres. Elle faisait l’éloge de Rahma. Elle regrettait son moment de mauvaise humeur qui avait provoqué la dispute. Rahma devenait une charmante jeune femme, si serviable! Si honnête !... - Et puis, dit ma mère, elle est si jolie! Toujours souriante, toujours vive. Son mari peut remercier Dieu de lui avoir fait présent d’une brune si délicieuse. N’aimes-tu pas cette peau halée au grain si fin, ces grands yeux qui rient? N’est-ce pas qu’elle possède une jolie bouche aux lèvres fermes, un peu boudeuses ? Lalla Aïcha approuvait, opinait du chef, soupirait de contentement. Mais ma mère enchaînait déjà
J
Ces deux jours et demi de repos passèrent très vite. Le vendredi après déjeuner, je me retrouvai à l’école, hurlant les versets coraniques et scandant les mots sur ma planchette à coups de poings. Une mèche de cheveux ornait le côté droit de ma tête. Elle tournoyait aux quatre vents pendant que j’apprenais frénétiquement ma leçon. Mes doigts me faisaient mal à force de cogner sur ma planchette de bois. Chaque élève se livrait à ce jeu avec passion. Le maître somnolait, sa longue baguette à la main. Le bruit, les coups répétés sur les planchettes m’enivraient. J’avais chaud aux joues. Mes tempes bourdonnaient. Une tache de soleil d’un jaune anémique traînait encore sur le mur d’en face. Le maître se réveilla, distribua quelques coups de baguette et se rendormit. La tache de soleil diminuait. Les cris des enfants s’étaient transformés en torrent, en cataracte de rafale. La tache de soleil disparut. Le maître ouvrit les yeux, bâilla, distingua au milieu de toutes ces voix, celle qui déformait une phrase vénérée, rectifia le mot défectueux et chercha une position confortable pour reprendre son somme. Mais il remarqua que le soleil avait disparu. Il se frotta les yeux, son visage s’éclaira et la baguette nous fit signe de nous rapprocher. Le bruit cessa brusquement. Installés tous contre l’estrade du fqih, nous chantâmes la première sourate du Coran. Les plus petits comme les plus grands la connaissaient. Nous ne quittions jamais l’école le soir sans la chanter. Le vendredi nous la faisions suivre de quelques vers de Bnou Achir consacrés au rituel des ablutions et d’une ou deux prières pour implorer la miséricorde de Dieu en faveur de nos parents et de nos maîtres morts et vivants. Nous étions heureux quand commençaient ces litanies. Elles signifiaient la fin de nos souffrances, le retour à la maison, la course dans les ruelles humides. Enfin, le maître nous libéra un par un. Avant de partir nous nous dirigions vers l’estrade pour le saluer une dernière fois et lui baiser la main. Chacun prit ses babouches de dessus une étagère placée à l’entrée de la salle d’école et s’en alla. Il faisait déjà sombre quand j’arrivai à la maison. En attendant le retour de mon père, je mangeai un morceau de pain sec, sortis ma Boîte à Merveilles et me plongeai dans la contemplation de mes richesses. Le cabochon de verre me fascinait toujours; je ne cessais de le toucher, de le regarder par transparence, de le serrer avec tendresse contre ma joue. Ma mère alluma une énorme bougie fichée dans un chandelier de cuivre. Ce soir, la chambre de Fatma Bziouya brillait d’un éclat inaccoutumé. Ma mère s’en aperçut. Sans quitter sa place, elle interpella notre voisine
BISOUUUUU
merci beaucoup chef
merci
D'un outil ❌ D'un oubli ✔️ ❤😊
Merci❤❤
Au rythme nonchalant des "jours" pas des "ours" Pleurs✅ larmes ❌
Tu as oublié de dire cette phrase: "je n'agissais pas, je subissais. Chaque fragment du devenir Couvait une parcelle de mystère" Mais ça va ❤ Ma chère 😂
Vous avez fait beaucoup d'erreurs cette fois. Je ne sais pas d'où vous tenez ces mots, mais ça va en général.
Merci beaucoup ❤
Merci pour le partage.
allal le jardinier 30 51
Merci bien monsieur !! 😊 Pouvez vous s'il vous plaît nous donner un programme pour préparer le régional et la méthode j'ai la motivation mais je ne sais pas par quoi commencer alors que je perds le temps 😭🙏🙏
meeeeeeeerci bcp 😇😇😇
ممكن antigone 🆘️🆘️🙏🙏🙏
ممكن antigone 🙏🙏🆘️
Merveilleuse lecture MAXAELAH
Courage Mr Errehouni.
très bonne lecture merci infiniment
شكرا بزاااف مي كرهتش تقرا غير بشوي حيت كتجيني كتزرب واد شوي
bravo pour cette belle lecture
Merci Monsieur pour cette lecture expressive et passionnante
On vous remercie infiniment 🙂
S'il vous plait les autres romans 💜💜 Anrigone et le dernier jour.. S'il vous plait
bonjour prof dans ce chapitre s est calme pas trop de bruit merci beaucoup .pour vous efforts,.
merci beaucoup prof Pour votre lecture dieu vous bénéficiez
Les réponses svp!!!
LES reponses
Les reponses??
Monsieur, et pour les réponses ? !🙄🤔
Professeur Errehouni, votre lecture de ce livre est absolument magnifique. Merci énormément pour cette ressource.
حفظكم الله ووفقكم .
Vraiment votre lecture est merveilleuse 💕tu m'as sauvé
الله يعطيك الصحة
merci
Belle voix
Merci bcp prof pour cette bonne lecture. Vous m'avez bien aidé
Vous êtes un très bon lecteur