Clip officiel du titre Sillonner les routes, issu du deuxième album des Machines à écrire, Désamours, à paraître début 2025.
🎵 Paroles et musique : David Bernard, Anthony De Lasa, Simon Fayolle, Louis Papon
💵 Production : David Bernard
🎞️ Scénario : Simon Fayolle et David Bernard
🎥 Réalisation : Maxime Adsuar @Art_Agile
🎬 Cadrage et montage : Maxime Adsuar
Merci à Mickaël de nous avoir autorisé à filmer sa Peugeot 205 de collection.
🥁 Basse et batterie : Kim Giani
🎙️ Enregistrement et mixage : Kim Giani
🎚️ Mastering : Alexis Bardinet à Globe Audio
📍 Tourné au parc de La Ramée à Tournefeuille, en périphérie de Toulouse, le 18 octobre 2024
Paroles :
On s’est retrouvé par hasard au détours des aléas
D’une vie remplie de paradoxes, au formes, aux couleurs malléables
On se connaissait pas trop non plus mais vous aviez sorti vos grattes
Alors on a soigné nos plumes, on s’est parlé sur feuille A4
Aucun problème pour que l'on se comprenne
C’est en gribouillant quelques hiéroglyphes que l’on se complaît
Pas de compèt et pas de faux semblants débiles
C’est en assemblant les rimes que la chanson se complète
Ainsi commence le voyage de quatre membres en quête
D’une émotion, d’un sentiment, d’un je ne sais quoi, d’un rien de fête
Un paysage aux mille couleurs, on a surplombé la colline
Au bord d’une cascade ruisselante, on entendait crisser nos mines
Mate ce pattern solide quand nos pattes mettent le rythme
Je veux gratter terrible à la Pat Metheny
Pas de vers stériles, lorsque le lien se crée
Écrire c’est comme cueillir une fleur dans un jardin secret
On pourrait sillonner les routes
Faire danser les grands et les petits
Sous la céleste voûte
Combler la soif, les appétits
Évacuer le doute
Comme on éparpille les confettis
Vaille que vaille quoi qu'il en coûte
Chanter même la fête finie
La plume en panne éteint parfois l'inspiration
Va voir les man inépuisables puits de création
Au fil du destin, je lève les yeux et je vois les miens
Ça fait du bien : coucher des mots sur le calepin
Chacun sa route, dans notre bulle on se sent bien
Coûte que coûte, le temps d’un rêve, on fuit sereins
Suivant l’écho d’un cri d’amour dans l’au-delà
De nos stylos naîtra l'essence de nos émois
On plonge dans le papier, si profond qu'on n'a pas pied
Laissant les mots rassasier la soif de nous émerveiller
Nos mains deviennent fertiles sur nos cahiers
Dans la poésie on s'exile pour l'éternité
Entre rêve et réalité, pas de trêve
Nos styles obliques vont naviguer
Sans faire chavirer nos rimes, on s’arrime au riddim
On ranime nos cœurs éperdus de liberté
Refrain
C’est une aurore boréale de mots qui se dessinent
Milliers de myriades d’étoiles qui se mettent à briller sous nos mines
Des désirs insensés à exprimer au monde
Des perles de rosée posées sur nos feuilles vagabondes
La page blanche pour nous n’est plus qu’un lointain souvenir
On se retrousse les manches, on puise la source sans la tarir
Quant à rire, c’est facile, on se rappelle les bons moments
La joie de vivre des copains c’est le meilleur des médicaments
Insouciants et facétieux on jongle avec les phrases
Maniant les mots comme un jeu, bercés de musique et d'extase
On a toujours des histoires terribles à raconter
Drôles, tristes, horribles, on se doit de les écouter
C’est les meilleures des braises, à un souffle de tout embraser
On en fait des rimes croisées, plates ou embrassées
On récolte en page les fruits de nos âmes fertiles
Dans l'art des lettres comme à la plage, loin du naufrage, tranquilles
Refrain
David s’invite dans la ville rose, alors j'ai convié les MC
Anthony compose un air de barge et on est conquis
Louis tout à coup rappe, Lapap est dans la partie
Nos stylos bic des baguettes pour qu'opère la magie
J'aime lorsque l'on dévoile, la pureté de nos phrases
Immisçant dans les encéphales des mots qui nous mettent en extase
Unir nos univers, qu’ils aspirent à se joindre
Mêler nos caractères, laissant l'autre sur nous déteindre
Comment ne pas s'étonner de vivre enfin nos rêves ?
Au gré des montagnes enneigées à l’heure où le soleil se lève
On pourrait décrocher la lune pour qu'elle éclaire nos nuits
La vie on en a qu'une, à nous d'en faire un paradis
Portés là où les mots nous mènent, nous partons en voyage
Vers la pauvreté du Yémen, la richesse de ses paysages
On espère ne plus revenir, à jamais s'immerger
Dans cet océan de plaisir où nos stylos peuvent se plonger
Refrain (bis)
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