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C’est dit dans la vidéo. Des rongeurs et parfois d’autres serpents comme le crotale.

A 18 ans, exposer devant un public une synthèse de ses lectures et recherches autour d'un concept de cette façon, je trouve ça plutôt balèze ! Ensuite c'est ce concept qui vous déplaît, l'adjonction des deux concepts écologie et féminisme que vous trouvez ridicule, en tout cas l'explication était claire. A moins que cela soit le contenu politique et les changements sociaux qu'impliqueraient à la fois des idées écologiques et féministes qui vous gênent. Auquel cas, n'hésitez pas à nous faire part d'une conférence dans laquelle vous exposez vos idées et vos arguments. C'est en croisant les arguments qu'une société peut espérer progresser.

@@jadepolkin1068 J'irais volontiers dans votre sens, relativement à votre dernière phrase. Pour le reste, ... Pardon, mais là où vous voyez quelque chose d'admirable, je ne partage pas votre opinion. Car ce n'est pas en régurgitant maladroitement ces lectures ... Que vous pourrez avoir un discours, et une pensée structurée, et structurante. C'est la limite de l'exercice. Ce qui aurait pu être "balèze", s'eut été de digérer l'ensemble de la littérature évoquée, et d'en livrer une vision neuve, et personnelle, et surtout cohérente, en la dépassant. Mais pour ça, le point de vue idéologique est une contrainte, autant qu'une limite. J'avoue, je ne me serais pas infligé l'entièreté du propos. Mais je doute que l'on puisse soudainement incurver sa démonstration, pour en faire une synthèse signifiante, porteuse de sens. En un mot s'approprier ce dont il est question, prendre le relais desdits auteurs, en nourrir sa réflexion, et porter plus loin le propos, si nécessaire, en ne manquant pas d'en percevoir les limites. Après, je ne connaissais pas l'âge de l'intervenante, ce qui peut expliquer conséquemment ce manque de surplomb, d'appropriation, et de capacité à transcender le propos initial. Cela est également représentatif de l'endoctrinement qui souvent se rencontre à ces âges, et sert de viatique, pour s'engager dans le monde. Et ainsi le manque de nuance, pour le dire autrement. J'irais volontiers dans votre sens... , disais-je. Malheureusement, et vous l'aurez compris, si rien ne s'y opposait. Or, ce n'est pas le cas. En effet, trop souvent l'endroit d'où l'on se situe pour envisager le monde qui nous entoure, ne tolère pas de controverse. Et ce que nous prenons pour des éléments irrecevables, n'est le plus souvent rien moins que notre incapacité à nous remettre en cause, et perdre nos repères, et l'expression de notre singularité. Evidement, il est facile de voir que cela peut s'appliquer à tous, et donc aussi à votre serviteur, fatalement. Or, pour m'en défendre, je n'aurais à ma disposition que ma réflexion personnelle, qui je l'espère, ne se sera pas satisfaite de compiler des ouvrages idéologiques. Mais sera davantage le fait d'une expérience, d'un vécu, et donc d'une analyse si vous voulez l'entendre ainsi. Enfin, pour vous répondre, oui, les deux me semblent fumeux. Le féminisme se mord la queue, pour perdurer. Il est à mon sens, désormais le premier problème des femmes. Les éloignants conséquemment de leur nature, et donc de leur point d'équilibre. Remplacent celui-ci par un amalgame de thèses plus alambiquées, et dogmatiques les unes que les autre, ne résistant pas à un examen sérieux. Quant à l'écologie, ce n'est pas à proprement elle qui me pose question. Mais bien davantage ce que l'on en fait, ou est prêt à faire en son nom. Là comme ailleurs, le problème devenant vite ce que l'on en fait, plus que la problématique elle-même. L'histoire récente n'en manque pas d'exemples, et de démonstrations plus ubuesques les unes que les autres. Quant à l'éco féminisme, spécifique ici, il me semble que c'est un point de vue réducteur. Comme si s'inquiéter des problématiques féminines, ici ou là dans le monde. Pouvait si facilement se dissocier de celles des populations locales dans leur entièreté. La démonstration tourne d'ailleurs au ridicule, quand on en vient à dire que "les dominations sont toutes liées", et que donc "la convergence des luttes (des minorités pour s'affranchir des dominations) sont indispensables". Vous croyez sérieusement que le nombre d'heures à chercher de l'eau, est l'expression d'une domination ? Parce que les hommes n'en feraient pas autant dans ce registre précis ? Que le risque plus grand d'une femme à se noyer, parce que ne sachant pas nager, est l'expression d'une domination ? Et non, les femmes n'ont pas ''plus d'enfants à charges", mais la charge s'exprime autrement. De là à faire le lien avec la plus grande potentialité à se noyer en cas de catastrophes naturelles ... Enfin, je terminerais sur cette phrase venant en conclusion de ce qui est dit ci-dessus, et qui confine au sublime, ou au risible, c'est selon ... "Comprendre le lien éco féministe, c'est comprendre le lien entre toutes les dominations, que ce soit les femmes, la biodiversité (sérieux ?), les autochtones (?) les LGBT, les racisés ...". Je peux comprendre ce que cela peut avoir de gratifiant de s'engager. Mais à mon sens, pardon, l'éco féminisme se sert bien plus des causes qu'il prétend représenter, pour se satisfaire, que l'inverse. Alors quand on est jeunes, cela peut se comprendre, mais au-delà ...

Oui et non, effectivement, les femmes ont gagné en niveau de vie, mais à travail équivalent, les revenus restent plus bas et les femmes ont majoritairement conservé les tâche ménagères en plus de leur emploi. En bref, elles ont moins et moins rapidement profité du changement de la révolution industrielle et ont conservé des tâches liées à l'ancien système. L'écoféminisme consisterait selon moi à changer de modèle économique et de mode de consommation (écologie) sans que les nouvelles perdantes soient les femmes (féminisme).

@@jadepolkin1068 Tu as tout dit et rien dit en même temps. Il faut changer le "modèle économique", ca veut dire quoi? Faut-il sortir d'une économie industrielle ou pas? Comme el préconise cette jeune femme Si nous sortons de l'économie industrielle il va sans dire que le niveau de femmes s'effondrera. Il faudra retourner aux champs, et les travaux physiques prendront le pas sur les métiers intellectuels. Mathématiquement les femmes devront arrêter la clim et le talons hauts pour bosser la terre.

@@jadepolkin1068 Cela sent la doxa à plein nez, merci on la connait maintenant, mais peut on aller un peu plus loin ? Car le mythe des revenus inférieurs à travail, et compétences égales. Il faut lâcher cet argument, vraiment, cela décrédibilise votre discours. Les employeurs n'emploieraient que des femmes, si votre postulat était avéré. Passons. Pour ce qui est des tâches ménagères, comme le soin des enfants d'ailleurs, c'est une compétence historique féminine. Or bien-sûr les temps changent, et les prérogatives des uns et des autres, peuvent le faire, aussi. Cependant, il n'empêche que les individus ont encore besoin de se reconnaître dans des archétypes de leur sexe. Pour s'identifier, et investir les représentation qui sont culturellement, et historiquement les leurs. Il faut être spécieux dans sa démonstration pour affirmer, sans autre forme de procès, ou de réflexion, que ce ne serait-là qu'une expression de la domination d'un groupe sur un autre. C'est d'une indigence intellectuelle, qui ne peut se justifier que par le besoin de répondre de ses propres manques, et problématiques, sur le dos de la norme. Quant à la dernière partie de votre propos, non vraiment, vous vous faites du mal. L'amalgame que vous faites entre écologie, féminisme, modèle économique, ... Cela relève de la pensée magique ... C'est mignon chez un enfant de 8 ans, mais pas beaucoup plus. Je vais être très spécifique, et reformuler ce que je disais plus haut. Votre approche est relative à votre vécu. Cherchez dans votre histoire, et vous constaterez peut-être qu'il vous aura manqué quelque chose. Vous investir dans les combats qui sont les vôtres vous est bénéfique, à vous, parce que vous en avez besoin. Pas l'inverse. La seule cause que vous servez ici, c'est la vôtre, et pas parce que vous seriez une femme, ou assimilé. Mais parce que cela vous tient, telle une béquille. Veuillez excuser ma sincérité, mais ce n'est pas contre vous, bien au contraire. Je vous souhaite bon courage pour la suite.

Effectivement, les élèves qui ont réalisé cette vidéo ont confondu les scinques crocodilles en général et cette espèce en particulier. Cette espèce en particulier, Tribolonotus novaeguineae est endémique de Nouvelle Guinée. L'on trouve d'autres scinques crocodiles sur la zone décrite plus large.