Відео

Question d'opportunité pour le terrain. C'est plus facile quand je parle des falaises bretonnes que quand je parle du Deccan.. Mais j'ai quelques projets pour améliorer la mise en scène.

le Lehm : On part d'un loess riche en calcaire et on l'altère chimiquement, par circulation d'eau. Les niveaux de surface sont lessivés, décalcifiés. C'est le Lehm. En profondeur, le loess est préservé, mais des concrétions calciques se forme suite au dépôt de ce qui a été lessivé plus haut. On appelle ces concrétion les poupées de loess. Pour le résultat de l'altération de la brique, je ne connais pas la réponse, mais la brique n'étant pas produite par une réaction chimique, on peut penser que le fruit de son altération restera de composition loessique.

@@HacheTag Merci, très intéressant comme réponse. Et "les poupées de Loess".. c'est trop cool comme terme !! Pour le produit de dégradation des briques, c'est parce que je me posais la question suite à la lecture du livre "Roches à tout faire" de Patrick de Wever (j’imagine que tu connais). En fait j’aime bien imaginer ce que deviennent nos matériaux une fois qu'ils sont altérés : la terre cuite redevient-elle de l'argile ? Le béton peut t'il former des dépôts éoliens ?... Je trouve ça fascinant !

Les origines les plus courantes : 1- le glacier principal constitue le "point bas" du réseau fluvio-glaciaire Impossible pour les "bassins versant" qui l'alimentent (les petits glaciers latéraux) de descendre sous son niveau. ils vont alors éroder une surface plane là où ils rejoignent le glacier principal. 2- le glacier protège la roche contre laquelle il se trouve des écarts de température. Les reliefs situés au-dessus ne sont pas protégés et subissent une érosion par le gel, ce qui peut là aussi parfois créer des plateaux latéraux. Sauf exception, les épaulements marquent donc le niveau occupé par le glacier pendant une longue période de temps.

@HacheTag C'est très clair, merci pour les explications et d'avoir pris le temps de répondre 😊

J'en parlerais peut-être plus en détail à l'occasion. Par contre, notre prochaine étape sur ce sujet sera en France, entre autre. C'est une chose que je peux confirmer

En effet, l'île de la Dive est un lieu parfait pour évoquer autant les buttes témoins, ou la capacité des humains à assécher un milieu. Mais d'autres reliefs côtiers sont eux bel et bien liés aux moraines glaciaires. On aura l'occasion d'en parler.

Je garde le Gange pour un autre sujet.

Merci

Bienvenue sur ma chaîne et ravi qu'elle vous plaise...

J'ai bien des sujets à aborder, et c'est promis, il y en aura encore sur les fleuves, les rivières, et leurs histoires.

Sauf qu'ici il est question de glaciers qui fondent par en-dessous à cause de l'élévation de la température des eaux qui les bordent, comme décrit dans l'article "Tipping point in ice-sheet grounding-zone melting due to ocean water intrusion", publié dans Nature.

On fait monter l'altitude d'un continent (et de sa marge, je l'admet) pour limiter la monter d'un océan. Donc non, l'impact est minime à l'échelle mondiale.

C'est à dire ?

Je veux dire, où est-ce que tu trouves toutes tes sources ? Parce qu’il en faut beaucoup pour faire une vidéo comme celle-là

@@Calypso-h5w ça varie. Déjà, je suis géologue. Si le sujet est une base de la géologie, ou un sujet dont je suis familier (ex : une région que j'ai étudié), alors je n'ai pas besoin de sources. Pas pour un contenu axé grand public. J'écris le script, vérifie mes chiffres dans des documentations scientifiques, et voilà. Bon nombre de mes sujets portent sur des acquis, pas sur des champs de recherche actuels. Si je m'éloigne d'avantage de mon champs d'expertise ou si je veux parler de quelque-chose de plus innovant, la première étape est la recherche biblio. Une fois le sujet assimilé, j'écris un script. Cela fait, je revérifie le script avec mes sources. Si je ne prend pas d'image dans la source, je l'indique dans une catégorie de source supplémentaire... mais c'est assez rare, en général, je puise au moins une image dans les articles que j'utilise. Ensuite, quand il me faut une source d'information, je priorise les articles dans les revues scientifiques (revue par les pairs), ou des contenus créés par des scientifiques, comme des pages de cours d'universités. Enfin, il y a les sites et revues de médiations. J'en suis un bon nombre pour me tenir au courant de nouveautés sur le plus de sujets possible. Quand ça m'intéresse, je creuse pour trouver les publications scientifiques d'origine. Je ne construit jamais sur ce genre d'articles si je peux l'éviter, mais ils peuvent me lancer sur une piste. Dernière source, bien plus rare, des échanges avec des experts ou des musées. Ma chaîne est trop petite pour que ce soit une option sérieuse, mais j'ai déjà collaboré avec un musée, et je travail sur une piste avec un autre musée. Et il m'est arrivé de contacter d'anciens collègues pour échanger avec eux en vue de la préparation d'un sujet. Maintenant, pour la vidéo actuelle... La partie paléoclimatologie, pour moi, c'est une base. J'ai appris ça pour obtenir mes diplômes. Ma recherche biblio s'est limitée à aller vérifier les chiffres exactes dans des sources que je connaissais déjà. La partie sur la fonte des glaces s'appuie sur quelques articles qui ont inspiré le sujet. Chaque article scientifique cite lui-même de précédents travaux sur le sujet, et contient les mots clefs pour en trouver d'autre. Je balaye rapidement ces articles, pour vérifier si ils convergent bien sur une même conclusion, je sélectionne les plus complets/intéressants/récents selon ce qui me semble approprié, et je construit ensuite mon texte sur cette liste réduite. Mais attention, avec cette vidéo, comme je l'indique à la fin, c'est seulement la moitié du sujet, et il me reste à expliquer ce qui va freiner la fonte à long terme de l'antarctique.

Cool,

En tout cas j’adore

J'ai l'intention de raconter d'autres anecdote sur des fleuves français. Dans 360 ou dans une nouvelle playlist ? A voir, mais il y en aura d'autres. Et il y en aura aussi au moins une autre sur un fleuve en lien avec le messinien, car il y a beaucoup à raconter sur cette période.

Après, elles sont sensées résister si elles sont mises aux normes. C’est le problème de Fukushima, la direction a tout fait pour ignorer le risque, et la centrale était inadaptée, d'où le fait qu'un "petit" tsunami (la région avait des tsunamis enregistrés à 24m) l'a endommagée. Une des autres centrales situées plus proche de l'épicentre et sur un segment de côte touchée par une vague plus haute n''avait subit aucun dommage. Une installation, quelle qu'elle soit, doit être dimensionnée en prenant en compte le risque environnementale.

et nous n'avons pour l'instant fait qu'effleuré la surface... ^^