Le Centre Bruxellois d'Action Interculturelle propose de vous faire rencontrer une artiste belge, Joëlle Évita, à la fois plasticienne, peintre, auteure, poétesse et conteuse. Métisse, elle explore une symbolique puissante de ce mélange précieux et violent à travers son art. Issue d’un métissage de cultures très différentes ; Afro-descendante d’origine danoise et ghanéenne, Joëlle Évita suite à la recomposition de sa famille, grandira auprès de sa mère et d’un beau-père martiniquais. Ses véritables origines ghanéennes révélées tardivement à l’âge adulte, déclencheront chez Joëlle, un désir de quête représentée symboliquement par un tableau vivant composé d’art plastique et de conte poétique.
Autodidacte, elle grandit à Paris puis s'installe à Bruxelles. Entre des références mythiques et les genèses de l'Histoire, entre des contes poétiques et des muses historiques, entre l'ombre et la lumière, Joëlle Évita nous invite à se promener dans les méandres d'un monde où l'on semble parfois se perdre. Partir de sa quête personnelle et individuelle, le fil rouge de son travail la positionne comme passeuse d’histoires qui traitent de différents thème: l’imaginaire, l’origine, l’altérité, l’universel.
De 2008 à 2017, Évita va étudier le dessin la peinture et la sculpture à l’école d’art d’Uccle. En 2018, elle sera lauréate du concours 2D organisé par le Centre Culture d’Uccle (collections.heritage.brussels/fr/objects/79617). Elle sera ensuite remarquée par la galerie Wouter de Bruycker d’Anvers, qui l’accompagnera durant plusieurs années à travers plusieurs expositions individuelles. Artiste engagée, elle participe également à plusieurs expositions collectives en Belgique et à Bruxelles.
Évita tisse son histoire et sa parole dans un voyage initiatique qui rencontre la mémoire de notre grande Histoire universelle, à travers des personnages qui viennent se refléter dans la trame de sa vie. Elle met en lumière des scènes mémorielles, un journal, un chemin qui se révèlent par les contes, la théâtralisation d’installation d’ images, parfois confuses au premier regard, mais explicites, signifiantes, et engagées. Ses représentations, par superpositions, par traits, aplats sur toile ou sur papier, émergent du monde invisible d’une Afrique imaginée, pour créer un univers où la poétique du rêve et de la vie vient prendre sa place. Joëlle Evita mène aussi des ateliers de conscientisation qui permettent à chacun·e d'expérimenter les chemins de ses propres authenticités.
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CRÉDITS
Réalisation : Pascaline Adamantidis
Musique : "Hang" - Hicham Chahidi
Production : Centre Bruxellois d'Action Interculturelle