Je voudrais pas crever Avant d'avoir connu Les chiens noirs du Mexique Qui dorment sans rêver Les singes à cul nu Dévoreurs de tropiques Les araignées d'argent Au nid truffé de bulles Je voudrais pas crever Sans savoir si la lune Sous son faux air de thune A un coté pointu Si le soleil est froid Si les quatre saisons Ne sont vraiment que quatre Sans avoir essayé De porter une robe Sur les grands boulevards Sans avoir regardé Dans un regard d'égout Sans avoir mis mon zobe Dans des coinstots bizarres Je voudrais pas finir Sans connaître la lèpre Ou les sept maladies Qu'on attrape là-bas Le bon ni le mauvais Ne me feraient de peine Si si si je savais Que j'en aurai l'étrenne Et il y a z aussi Tout ce que je connais Tout ce que j'apprécie Que je sais qui me plaît Le fond vert de la mer Où valsent les brins d'algues Sur le sable ondulé L'herbe grillée de juin La terre qui craquelle L'odeur des conifères Et les baisers de celle Que ceci que cela La belle que voilà Mon Ourson, l'Ursula Je voudrais pas crever Avant d'avoir usé Sa bouche avec ma bouche Son corps avec mes mains Le reste avec mes yeux J'en dis pas plus faut bien Rester révérencieux Je voudrais pas mourir Sans qu'on ait inventé Les roses éternelles La journée de deux heures La mer à la montagne La montagne à la mer La fin de la douleur Les journaux en couleur Tous les enfants contents Et tant de trucs encore Qui dorment dans les crânes Des géniaux ingénieurs Des jardiniers joviaux Des soucieux socialistes Des urbains urbanistes Et des pensifs penseurs Tant de choses à voir A voir et à z-entendre Tant de temps à attendre A chercher dans le noir Et moi je vois la fin Qui grouille et qui s'amène Avec sa gueule moche Et qui m'ouvre ses bras De grenouille bancroche Je voudrais pas crever Non monsieur non madame Avant d'avoir tâté Le goût qui me tourmente Le goût qu'est le plus fort Je voudrais pas crever Avant d'avoir goûté La saveur de la mort...
Grande e unico Vittorio. Ti ricordo ancora con gioia e tristezza a teatro nel 1987 in "Poesia, la vita" - Cinquantatre poesie del Novecento magistralmente da te interpretate.
Saiuky the Demon of Illusion ❤❤
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Un Gassman superlativo!
Je voudrais pas crever Avant d'avoir connu Les chiens noirs du Mexique Qui dorment sans rêver Les singes à cul nu Dévoreurs de tropiques Les araignées d'argent Au nid truffé de bulles Je voudrais pas crever Sans savoir si la lune Sous son faux air de thune A un coté pointu Si le soleil est froid Si les quatre saisons Ne sont vraiment que quatre Sans avoir essayé De porter une robe Sur les grands boulevards Sans avoir regardé Dans un regard d'égout Sans avoir mis mon zobe Dans des coinstots bizarres Je voudrais pas finir Sans connaître la lèpre Ou les sept maladies Qu'on attrape là-bas Le bon ni le mauvais Ne me feraient de peine Si si si je savais Que j'en aurai l'étrenne Et il y a z aussi Tout ce que je connais Tout ce que j'apprécie Que je sais qui me plaît Le fond vert de la mer Où valsent les brins d'algues Sur le sable ondulé L'herbe grillée de juin La terre qui craquelle L'odeur des conifères Et les baisers de celle Que ceci que cela La belle que voilà Mon Ourson, l'Ursula Je voudrais pas crever Avant d'avoir usé Sa bouche avec ma bouche Son corps avec mes mains Le reste avec mes yeux J'en dis pas plus faut bien Rester révérencieux Je voudrais pas mourir Sans qu'on ait inventé Les roses éternelles La journée de deux heures La mer à la montagne La montagne à la mer La fin de la douleur Les journaux en couleur Tous les enfants contents Et tant de trucs encore Qui dorment dans les crânes Des géniaux ingénieurs Des jardiniers joviaux Des soucieux socialistes Des urbains urbanistes Et des pensifs penseurs Tant de choses à voir A voir et à z-entendre Tant de temps à attendre A chercher dans le noir Et moi je vois la fin Qui grouille et qui s'amène Avec sa gueule moche Et qui m'ouvre ses bras De grenouille bancroche Je voudrais pas crever Non monsieur non madame Avant d'avoir tâté Le goût qui me tourmente Le goût qu'est le plus fort Je voudrais pas crever Avant d'avoir goûté La saveur de la mort...
Caro Vittorio sei sempre stato e lo sarai sempre: INARRIVABILE!!!!!
Sei crepato.
Chapeau !
lapresenzadierato.com/2014/04/08/non-vorrei-crepare-di-boris-vian/ Qui il testo originale di Boris Vian e la traduzione di G.A. Cibotto.
L'importante avere questa filosofia
GRAZIE
grazie ..
Único!!!!!
Salve qualcuno sa dove recuperare il testo di questa versione di Non Vorrei Crepare Boris Vian recitata da Gassman?
Where is your god damn miaoo?
La pesia oltre alla conoscenza ce' immaginazione
Can you play the rest of the song?
In effetti potresti metterci il nome dell'autore, xcarlottacomix
È Boris Vian
Mi manchi
il pezzo è di Boris Vian...sveglia
Vabbe manco hanno notato che è edulcorata, Vian parla di cazzo non di antenne.. ignoranti italiani vergognosi.
Non vedo perchè si debba necessariamente mettere a paragone. Due grandi, in due contesti differenti.
Boris Vian! Cristo. Mica Gassman.
Grazie !!!
Grande e unico Vittorio. Ti ricordo ancora con gioia e tristezza a teatro nel 1987 in "Poesia, la vita" - Cinquantatre poesie del Novecento magistralmente da te interpretate.
sono d'accordo con tutti voi... mi manca immemsamente
Buon vecchio Gassman...Non vorrei mai crepare senza aver ascoltato le sue estasianti interpretazioni..Sommo..
Hai proprio ragione, e dire "nani" significa già elevarne troppo la statura!
la poesia è di boris vian, giusto per dire
un gigante, in quest'epoca di nani, ci manchi
Le persone come te non dovrebbero mancare mai!!!!!!!!!!!1
La terra ti sia lieve...grazie per l emozioni che susciti nelle tue mirabili e memorabili interpretazioni.Grazie Gassman
immenso
ciao Vittorio :**********
@Aladina201 Vero: è IMMORTALE!
Grandioso Vittorio. Come tutti i GRANDI vivi oltre la vita.
Ci manchi, Vittorio
Nessun commento per cortesia, nessun commento. Solo un grazie... a Vittorio.