Відео

Merci Peggy pour ce partage. La ballade sauvage est un film majeur. Le titre est un oxymore qui résume à lui seul la puissance poétique de ce drame .Inoubliable. Peut-être mon préféré de Malick.

Bonjour, merci pour ce dialogue. J’ai rajouté des films à ma liste grâce à vous :) J’ai vu le remake de La Famille Bélier qui s’appelle Coda, avant même l’original. Et au final je trouve le remake bien meilleur. Les acteurs principaux sont de fait sourds, donc le signage est parfait, et ça nous évite le grimacement d’acteurs qui en font trop (malgré que j’aime d’habitude Viard et Damiens). J’aimerais votre avis. Merci!

Je découvre la chaine grace à cet entretien. Je m'abonne !

échange très sympa merci

Bégaudeau m'agace, mais il faut saluer sa culture et sa volonté de partage. A la fin je le soupçonne d'être un peu enfermé dans sa posture d'écrivain urbain, comme beaucoup d'autres (une pensée pour Roland Jaccard). Un séjour à la campagne, ou seul sur une île, lui ferait le plus grand bien !

ça sort tellement vite tes émissions, un plaisir !

Bel échange, merci!

Jai pas réussi à retrouver le réalisateur coreen qui est nommé vers 30min. Quelqu'un l'aurait il ?

Belle découverte ("merci" les algorithmes) que cette chaîne ! Merci pour cet échange, sur le sujet. Bien à vous 2.

Merci pour cet échange passionnant. Je note Arguments qui m'intrigue énormément.

Un documentaire qui est tres intéressant aussi sur les handicaps c'est Multi-handicapped de Frederick Wiseman !

Merci pour cette vidéo et pour votre intéressant échange.

Pendant votre conversation j'ai pensé au documentaire de Werner Herzog "Au pays du silence et de l'obscurité", qui parle de personnes sourdes ET aveugles (ou sourdaveugles). C'est vraiment bien, je conseille vivement.

je confirme que harry earles et daisy earles dans Freaks étaient frère et soeur dans la vraie vie et sont bien atteint de nanisme

Chouette conversation, merci ! J'aurai bien aimé avoir votre avis sur Forrest Gump, si jamais vous lisez ce commentaire et que vous en pensez quelque chose :) Gros bisous !

J'aurai beaucoup aimé que vous fassiez également la critique de Hasta la vista de Geoffrey Enthoven

Chère Peggy, Cher François Ce fut un bonheur. Naccache et Toledano m'evervent: ils vendent "la tolérance " or celle ci est un attribut de la domination. Problème, ç'est efficace. J'ai eu la chance de voir Freak et Arguments. Merci à vous.

Merci, encore des films à voir. Francois toujours pertinent, j'espère revoir votre duo prochainement.

Les films retenus sont : - La Famille Bélier de Éric Lartigau ; - Un petit truc en plus de Arthus ; - Le huitième jour de Jaco Van Dormael ; - Intouchables Et Hors norme d'Olivier Nakache, Éric Toledano ; - Freak de Tod Browning ; - Sound Of Metal de Darius Marder ; - Gilbert Grape de Lasse Hallström; - Lamb de Valdimar Jóhannsson ; - The Greatest Showman de Michael Gracey ; - L'énergie positive des dieux de Laetitia Møller ; - Et les films de Olivier Zabat Arguments et Yves ;

Jaime beaucoup ce duo, merci à vous pour les pensees

Quelle est la liste des films SVP ?

Bonjour, j'en suis au début de mon écoute (à 40mn) et j'entends déjà David Fonseca confondre La Zone d'intérêt et ce qu'en ont dit paresseusement certains critiques. Je me permets d'intervenir. Non, le film n'illustre pas l'idée de "banalité du mal" : les hurlements continus n'ont rien de banal, il est absolument impossible de les recevoir comme quelque chose de tel. D'ailleurs, David Fonseca parle d'arrivisme au sujet d'Eichmann, on peut en dire exactement autant du couple de La Zone. Ce ne sont pas de simples fonctionnaires-rouages d'un système : ils sont activement désireux de réussite et de confort. Et non, le film ne "dit" pas non plus que le nazisme était rigoureux : on voit bien que des ordres sont transmis et donnés, par contre le désordre mental ET organisationnel est présent tout le temps, dans chaque scène. Du reste, le fonctionnement du nazisme n'est pas le sujet du film, qui se tient dans la proximité entre une vie apparemment normale et l'horreur sur laquelle elle se fonde. David Fonseca donne l'exemple de l'essence qu'on prend en oubliant exprès de quelles tyrannies elle vient, sauf que les crimes sont commis, dans La Zone, à deux pas de la famille, qui les entend continuellement. Le consommateur d'essence n'est en aucun cas dans la même situation, c'est d'ailleurs pourquoi il peut être choqué par ce film sans aucunement rapporter l'attitude de ces nazis à la sienne dans la vie courante. Il n'est donc pas question de la "banalité du mal", expression effectivement malheureuse, et concept très éloigné du projet de Jonathan Glazer.

On ne t’arrête plus!😁

Merci Peggy d'avoir su restituer la joie que vous a procuré Leonardo Dicaprio. Je vais me replonger dans la filmographie des débuts que je connais mal. C'est un acteur doué et c'est aussi un physique. Il porte en lui une candeur enfantine qu'il devrait exploiter plutôt que d'en faire trop aujourd'hui alors qu'il prend de l'âge .

Merci pour la discussion !

Excelllent invité. Je serais moins dur sur Jodorowsky que lui mais ses réflexions sur Dune sont très justes

Toujours un plaisir d'écouter votre sincérité

Très touchant témoignage Belle générosité de l’acteur Et l’absence de considération des bases nécessaires aux spectateurs ayant des besoins spécifiques est désolant.

Ça fonctionne bien

Bonjour

Pour reprendre le sujet de ton autre émission, Eastwood se dit libertarien. ;)

Merci Peggy. Emission très intéressante et belle découverte de Tancrède (très beau nom qui me rappelle Visconti!). C'est vrai que l'on a souvent une idée très caricaturale de l'Anarchisme et de ses contributions dans l'histoire en matière de justice sociale. :)

Illétrisme, oui, un peu, forcément. On n'enseigne pas l'image à l'école, alors qu'on en est de plus en plus abreuvés. Ce qui m'embête un peu plus c'est quand des gens qui ne comprennent pas grand chose au cinéma s'érigent en critiques. Il y en a pas mal sur youtube. Un critique devrait toujours avoir un niveau à minima un peu éclairé de connaissance de son sujet, je pense.

J’avais commencé la lecture de cette vidéo hier et je viens de la terminer aujourd’hui. Vos échanges, interventions sont très intéressants et pertinents! Vous vous complétez très bien tous les 3! 👍🏽 Dans les films, je perçois pas mal de choses mais il me manque souvent les termes techniques pour décrire ce que je perçois 😅

@Stephane : bien vu l’aspect monolithique des personnages filmés par Jonathan Glazer dans ses films! 😉

Scène de lynchage dans le film LA CHASSE (2012), réalisé par Thomas Vinterberg avec Mads Mikkelsen

J’ai adoré PROMISING YOUNG WOMAN ! 🤩 Scénario, mise en scène, rythme, l’actrice principale (Carey Mulligan)…

@Valérian : pour la gourmande que je suis, ta métaphore du gâteau me parle très bien! 😁😉

Le film PARASITE : à mes yeux, un film qui atteint la perfection! La réalisation, le scénario, la mise en scène, le jeu des acteurs, la musique, le tout apporte un univers et un rythme qui m’emportent à 100% 🤩

L'entretien est très intéressant, merci beaucoup. Par contre, autant je suis largement d'accord avec François Bégaudeau dans la première moitié, autant je le suis beaucoup moins dans la seconde. J'ai beaucoup de mal avec l'idée qu'on pourrait voir un film de façon "objective". Il me semble que, quelles que soit nos intentions, on aborde tous un film à travers nos propres connaissances et nos propres affects. C'est d'ailleurs ce que Bégaudeau suggérait dans la première partie lors qu'il parlait de Bac Nord ou de Dune, où on sentait bien qu'il n'aimait pas ses films non pas à cause de critères "objectifs" mais bien à cause de ses opinions et affects politiques. Dès lors, pourquoi serait-il légitime de ne pas aimer Bac Nord pour des raisons d'ordre idéologique mais illégitime d'aimer un film parce qu'on y trouve une forme de plaisir intellectuel issu notamment de connaissances antérieures ? J'entends que, chez une partie de la critique, le recours à cette érudition puisse servir à étaler sa culture et que ce soit une stratégie de domination du discours. Mais il me semble alors que le problème réside plus dans la valorisation du capital culturel dans notre société que dans l'absence d'une objectivité qui, à mon avis, est forcément illusoire. En d'autres termes, j'ai du mal avec l'idée qu'il y aurait une "bonne" et une "mauvaise" façon d'aimer un film... et j'ai l'impression que, pour éviter de tomber dans une forme d'élitisme qui reprocherait à des spectateurs lambdas d'aimer des films pour des mauvaises raisons, Bégaudeau donne dans une forme de démagogie où il reproche à des critiques érudits d'aimer des films pour des mauvaises raisons.

Excellente discussion. Bravo à vous trois pour aborder avec pertinence un sujet loin d’être évident et deux visions de cinéastes très différentes. Les témoignages personnels de Vivien et Alex sont très émouvants. C’est le travail de mémoire que rejoint ces deux importantes œuvres cinématographiques et les souvenirs ici évoqués de ceux dont la vie a été marquée par cet effroyable contexte historique. Il sera intéressant de voir après Glazer comment la question de la Shoah pourra par la suite faire de nouveau l’objet de longs metrages, qu’elle en sera la forme, le point de vue, l’approche. Merci encore pour cette émission !

illétrisme ?

Alors Eastwood bon réalisateur et mauvais acteur... Je suis bien sûr d'accord avec la première affirmation, mais mauvais acteur me laisse perplexe. Il est sûr que ce n'est pas un acteur de composition. On ne le verra jamais se posticher, ou avoir une démarche proche de la "méthode" pour s'emparer d'un rôle. Mais il y a quelque chose d'essentielle et d'exceptionnelle chez l'acteur Eastwood et que Leone avait clairement distingué, c'est la signature visuelle très singulière qu'il imprime sur la pellicule. Ce mélange assez subtil de virilité minérale, de posture raide et martiale, mais toujours contrebalancé par cette démarche déstructurée, proche de la chute, au même titre que son visage semblant être taillé dans le granite mais qu'une veine un peu protubérante à la tempe rappelle à sa fragilité (voir l'affiche de Heartbreak Ridge). Et en tant que réalisateur, c'est au travers de l'incroyable lucidité qu'Eastwood a de lui-même à l'écran, qu'il a pu opérer ce travail de ré-interprétation des mythes du cinéma américain en éprouvant, brisant parfois ses stéréotypes. Et ce travail n'a pu se faire qu'au travers de la conscience qu'Eastwood-réalisateur avait d'Eastwood-acteur. Toute la manière dont il a travaillé à ébranler les mythes a comme support, comme arène, le corps même de l'acteur Eastwood par toutes les contradictions que celui-ci permet d'exprimer. Pour moi, Eastwood est un corps de cinéma et ceci est suffisamment rare pour être noté. Avec Eastwood, en fin de compte, la posture suffit car elle concentre déjà tout ce qui fera le travail Eastwoodien de démystification du héros, et pour que cela fonctionne nul besoin d'artifice de jeu, ou d'une quelconque "méthode".

Je suis tout à fait d'accord avec les arguments de François Bégaudeau en début d'entretien. Le cinéma est un art populaire car sa syntaxe est simple et relativement facile à appréhender. Je suis moi-même un autodidacte du cinéma et je ressens souvent les discours d'experts comme la simple mise en place d'une chasse gardée. J'aime beaucoup le travail critique de François, je trouve qu'il relaie très bien la démarche critique de Serge Daney, mais seulement s'il a aimé le film, ou plutôt si le film entérine ses postulats politiques. Il y a quelque chose de récurrent chez lui qui fait qu'il est assez aisé de connaître à l'avance un film qu'il n'aimera pas. Bien sûr il y a Bac nord, mais c'est un film peu défendable pour d'autres raisons que celles invoquées par François Bégaudeau. Mais pour d'autres, Heat par exemple - ah je le vois d'ici se dire, si François Bégaudeau lit ces lignes, qu'un "Mannien" blessé pointe le bout de son nez! - il y a toujours un peu dans ses critiques cette réduction Ad Nauseam à la figure masculiniste. Ce que je ressens chez ces cinéastes c'est plutôt que ces figures sont des archétypes certes passés (voire dépassés), qui s'essaient au présent de notre monde, s'y brisent, s'y aliènent souvent (Mann, mais aussi Eastwood dans Pale Rider et Unforgiven, Gran Torino, mais aussi Peckinpah dans Wild Bunch et Cross of Iron). On peut bien sûr y voir un romantisme surranné, j'y vois plutôt une sorte d'ode crépusculaire montrant ces vieilles figures péricliter dans un monde où elles n'ont plus leur place... En tout cas pas de la propagande masculiniste!... Concernant la partie de l'entretien sur Le règne animal, je comprends l'adhésion de François Bégaudeau aux choix narratifs et politiques du film, mais seulement en surface. Je trouve ce film tellement "petit bourgeois" dans le traitement de l'animalité que je me sens un peu interloqué quant à l'adhésion de François Bégaudeau à certains choix que fait ce long-métrage. Le film use d'une espèce d'anthropomorphisme (d'habitude cher à Disney) qui met l'animalité dans une posture morale donc manichéenne qui bien sûr facilite grandement le rôle négatif donné à l'autorité dans le film. Mais à mon sens, l'animal n'est pas moral, ni immoral d'ailleurs, il est par essence amoral et cette état devrait nous le faire regarder comme totalement étranger à notre morale. Là nous le travestissons pour qu'il corresponde bien à cette morale (politique) pré-établie. Cronenberg dans The Fly avait beaucoup mieux rendu cette part amorale du surgissement animal chez l'homme. Dans Le Règne animal, à part quelques scènes de violence de ces êtres hybrides contre les hommes, l'animalité ne sert que de caution à cette morale à l'instar de l'idée de "monstruosité dans un film comme Freaks, sauf que dans celui-ci il s'agissait bien d'humains. Ce que j'aurais aimé voir développer par ce thème et dans l'idée d'amoralité animal, c'est que les créatures s'en prennent à tous, y compris à leurs défenseurs. Mais pour moi, dans le Règne animal, d'animalité réelle il n'y a pas. Désolé d'avoir été aussi long et bien sûr je ne parle et je n'écris que de ma place, de ma perception, en espérant ne pas être encore un droitard qui s'ignore! En tout cas, merci pour cette émission et la question posée qui est passionnante. Et puis, sincèrement, c'est toujours un plaisir d'écouter François Bégaudeau. Je viens de m'abonner à votre chaîne!

Coucou,merci reco youtube! Tu devrai mettre en titre l'apparition de Begaudeau sa attirai les gens!

Sujet passionnant et inépuisable, F Begaudeau toujours brillant. Merci pour le partage.

Live trés intéressant Peggy, illéttrisme est un mot un peu fort je trouve😆, mais il est vrai que c'est parfois difficile de disséquer un film ou une séquence, cela demande un effort intellectuel et visuel, mais cela reste passionnant finalement . Cela relève aussi de la sensibilité de chacuns, et là, intervient le débat permettant de parler cinéma... Bon, tu viens de gagner un abonné 😊

Merci et bravo @Peggy et @Cedric pour cette émission consacrée au film « Un Monde parfait » J’adore ce film, et je suis fan de Clint Eastwood réalisateur et Kevin Costner acteur (et réalisateur) donc vous m’avez fait triplement plaisir!🤗 @Cédric, tes connaissances sur la filmo et la bio de Clint Eastwood sont impressionnantes et merveilleusement animées par ta passion cinéphilique!

« Impitoyable » a été impitoyable pour « Un Monde parfait » (dans la comparaison de la part des critiques) 😬

Toujours classe de Bégaudeau de participer à de nombreux débats et de donner de la force à des plus petites chaînes ! Question de départ très intéressante !