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géniale cette vidéo, touchant témoignage, judicieuse vulgarisation ! merci beaucoup, à moi qui suis attirée par les briards et barbet mais y connais bien peu. Je débute, me renseigne. En tout cas encor merci

Superbe reportage. Merci👌👍si vous pouvez faire une 2ème partie ça serait magnifique.

Si ces chiens disparaissent un jour, Ça me dérangerait pas puisqu'ils sont trop moches.

"...Tout le monde connaît la lithographie célèbre dans laquelle Charlet représente un brave petit pioupiou qui caresse un chien, le chien de son régiment, et qui fait cette réflexion naïve et profonde à la fois :« Ce qu'il y a de meilleur dans l'homme c'est le chien. » Beaucoup de troupiers français de tous les temps ont dû penser comme le petit soldat de Charlet, car le chien est l'ami du troupier, et le troupier est volontiers l'ami du chien. Cela s'explique, le régiment étant, comme l'a fort bien observé Toussenel, « le foyer de l'amitié et du dévouement, les deux sentiments qui vibrent le plus fortement dans le coeur du chien. » C'est pourquoi la tradition du chien du régiment n'a cessé de se perpétuer chez nous depuis plus d'un siècle et subsiste toujours, ainsi qu'on la pu voir ces jours derniers, par l'exemple de Bataillon, le chien des marsouins de Toulon, qui ayant a fait fait vaillamment la campagne du Maroc fut solennellement nommé sergent et médaillé, par les troupiers du régiment. On ferait un livre, un beau livre débordant de traits de dévouement et de vaillance, avec l'histoire des chiens de nos régiments. Pendant les campagnes du Consulat et de l'Empire, pas un corps, pas une demi-brigade qui n'eût son chien.. Nos annales militaires nous ont conservé le souvenir de quelques-uns de ces troupiers à quatre pattes, aussi vaillants au feu que les plus vieux grenadiers. C'est Moustache qui, en 1800, suivit en Italie la demi-brigade qui l'avait adopté et franchit gaillardement le mont Saint-Bernard. A la veille de Marengo, le régiment faillit être surpris par les Autrichiens dans Alexandrie-de-la-Paille où il était cantonné.. Mais Moustache veillait. Il donna l'alarme. Les soldats coururent aux armes. L'ennemi fut repoussé. Moustache, porté à l'ordre du jour, fut inscrit, en récompense de sa vigilance, pour une portion de vivre de grenadier à la gamelle. Dans l'action, le brave chien avait reçu à la cuisse un coup de baïonnette d'un soldat autrichien. Cela ne l'empêcha pas d'assister clopin-clopant à la bataille de Marengo.Plus tard, à Austerlitz, le porte-drapeau du régiment étant tombé sous les balles ennemies, Moustache saisit l'aigle entre ses dents et la rapporta dans les rangs. Le brave chien mourut au champ d'honneur. Au siège de Badajoz; le 11 mai 1811, il fut tué par un boulet : et, ce jour-là, on vit des vieux grenadiers pleurer comme des enfants devant le cadavre d'un pauvre chien". Le Petit Journal

Merci pour ce vidéo très utile et magnifique, le barbet est un chien qui gagne à être connu.

Très bien fait. Bravo.