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Bonjour, « Plaqué, déjà défini », je ne vois pas comment puisque pour l’instant je n’ai pas encore de boîte magique et je ne dispose pas de science infuse qui me permette de deviner les questions qui vont m’être posées. A mon sens, ma réponse « extérieur » répond à votre question imprécise. Vous avez posé cette question : Et le blanchiment de la peau, est ce un complexe d'infériorité, une allégeance, ou une injonction kamite... ???? Voici comment je l’ai compris : le blanchiment de la peau, est ce un complexe d'infériorité ? le blanchiment de la peau, est ce une allégeance ? le blanchiment de la peau, est ce une injonction kamite ? J’ai donc structuré ma réponse en fonction de ma compréhension de votre question. Il me semble que l’expression clés dans votre question est « le blanchiment de la peau ». J’ai parlé d’un point de vue général parce que ce blanchiment la peau ne concerne pas que le peuple noir de l’Afrique. C’est un phénomène qui concerne beaucoup les peuples « non blanc ». Jusqu’à un passé récent, je croyais que le décapage de la peau était un mal Africain noir, jusqu’à ce que je tombe récemment sur des reportages et articles qui parlent de ce phénomène en Inde et en Asie en général. Donc, force est de constater que le blanchiment de la peau est général d’où ma réponse générale pour ce qui est des deux premières interrogations, et donc, de votre impression de réponse « extérieur ». Ainsi, réponse « extérieur » pour question imprécise. Il n’y a pas de gravité à ce que ma réponse ne trouve pas satisfaction à votre logique. Vous pourrez aller lire toute la littérature, article et reportages sur le sujet, afin de vous faire votre propre idée. Pour ce qui est de l’être africain, je vous conseille de lire : Kalala Omotunde, qu’est-ce qu’être Kamite. Amouna Ngouonimba, Ke te pa. Fatou Kiné Kamara : l’union matrimoniale Pour l’AES : j’ai fait une capsule sur le sujet, vous pourrez en la regardant si vous le souhaitez, avoir une idée de ce que j’en pense du coup. Comme cela, vous pourrez vous faire votre propre avis. En espérant que ma réponse ne s’est pas encore plus extériorisée.

Merci à vous 🙏

Merci pour votre retour chaleureux et pour ces observations très enrichissantes. Je vais tenter de répondre à vos points tout en soulignant leur importance dans le contexte de notre discussion. Tout d’abord, le rôle protecteur des serpents, notamment les pythons : Tu as tout à fait raison de souligner cet aspect. Comme je l’ai souligné dans la présentation, dans de nombreuses cultures africaines, le python est perçu comme un animal sacré, non seulement en raison de son rôle spirituel, mais également pour son utilité pratique, comme le fait de protéger les récoltes des rongeurs. Votre témoignage sur la figure du python au Benin rejoint la figure de Renoutet (le serpent nourricier) sous la forme d'un cobra qui protégeait également les récoltes et les greniers car le cobra se nourrit aussi des rongeurs. Cela traduit encore une fois l’unicité culturelle entre la pensée dans l’antiquité Egyptienne et celle de l’Afrique endogène. Cela traduit par ailleurs que la relation symbiotique entre l'homme et la nature est profondément ancrée dans nos traditions et montre comment nos ancêtres ont su intégrer l'environnement dans leurs systèmes de croyances. Ce lien entre la spiritualité et l'écologie est un aspect que nous devrions davantage valoriser aujourd'hui, surtout dans un monde qui tend à s'éloigner de cette harmonie. Deuxièmement, pour ce qui est de l'origine du port du voile, cette question est très intéressante et mérite d'être investiguée. Je sais de façon succincte que le voile à son origine, est associé monde sémitiques et arabes qui a émergés au début de cette ère. Le voile a été un marqueur social et était réservé aux femmes de statut élevé, et celle qui n’avait pas de voile étaient considérer comme des « femmes de joie ». Cependant, son appropriation dans le cadre religieux est bien postérieure. Cela a été établi pour contrôler ou codifier le rôle des femmes. Des recherches plus approfondies permettraient de nous éclairer d’avantage sur cette question. Pour ce qui est de la femme noire, nous connaissons le foulard dans nos traditions puisque nous avons les mots du foulard dans nos langues. La question ici est le port obligatoire et systématique du foulard qui vient de cette loi Tignon. Enfin, le syndrome de la validation blanche via les médias. Comment te dire, tu touches ici à un point crucial. Les médias, Nollywood et autres productions influencent profondément les imaginaires collectifs. Je suis d’accord avec ton analyse, l'association entre cheveux naturels ou tresses africaines et pauvreté, ou encore entre coiffures artificielles et prospérité, est une forme de manipulation insidieuse qui renforce un complexe d'infériorité. Cela montre que le syndrome de validation blanche ne passe pas seulement par l'approbation explicite des élites occidentales, mais aussi par une validation inconsciente des normes de beauté occidentales. Une question clé à poser serait : comment déconstruire cette représentation pour réhabiliter nos normes esthétiques authentiques dans l'espace médiatique ? En résumé, les points que vous soulevez sont très pertinents et soulignent l'importance de réexaminer les influences extérieures, qu'elles soient culturelles, religieuses ou médiatiques. Cela nous invite à un travail de réappropriation, non pas pour rejeter en bloc ces influences, mais pour faire le tri, jeter un regard nouveau, à travers le prisme de nos réalités culturelles, historiques et spirituelles. Il s'agit de redonner leur juste place à nos traditions et à nos symboles, tout en déconstruisant les images étrangères véhiculées par des récits extérieurs qui ont souvent minimisés ou déformés nos héritages. Merci pour cet échange très enrichissant.

Merci pour vos encouragements 🙏

Votre question est très intéressante, je vais tenter de vous répondre avec mes mots. 1. Un complexe d'infériorité ? Le blanchiment de la peau ou le décapage est à mon sens la manifestation d'un complexe d'infériorité, résultant de siècles de domination coloniale, d'esclavage, et de propagande raciale qui ont placé les traits physiques européens au sommet des critères de beauté et de valeur sociale, par rapport aux autres phénotypes. Dans ce cadre, la peau claire est perçue comme un avantage social et économique. Cette perception est alimentée par des systèmes d'oppression qui ont dévalorisé la couleur noire et la culture africaine, incitant à une intériorisation de l'idée que « plus on se rapproche de l'image du colon, plus on est valorisé ». 2. Une forme d'allégeance ? A mon sens cela peut s’assimiler à une allégeance inconsciente ou même consciente aux standards de beauté et de réussite définis par les systèmes occidentaux ou orientaux. Dans certains contextes, la peau claire est associée à des opportunités professionnelles, des mariages avantageux ou une meilleure considération sociale. C’est pourquoi cette pratique peut être une stratégie pour essayer de s'insérer dans un système qui valorise ces critères. Je tiens également à souligner que ce décapage est encouragé par les industries de la beauté mondialisées, qui tirent profit de l'insécurité physique et émotionnelle des populations (c’est le cas en Inde). Ces industries imposent des canons de beauté uniformisés et véhiculent des messages subliminaux, par exemple dans la publicité ou les médias, qui valorisant la peau claire au détriment de la peau foncée. 3. Une « injonction kamite » ? Si l'on analyse le blanchiment comme une injonction kamite (c'est-à-dire venant de l'intérieur de la communauté africaine), cela reflèterait un rejet inconscient des traits hérités de nos ancêtres. Car Kamite = noir (dans toutes ces nuances). Ce rejet pourrait découler d'un profond conditionnement psychologique et spirituel, où l'individu ne se sent pas en accord avec ses origines, ses traits ou son identité. Et pourrait être le fruit d'une aliénation culturelle et spirituelle, où cet individu cherche à se conformer à une image « acceptable » selon des normes exogènes, comme dit plus haut. Si injonction kamite il y a, ce serait que chaque individu vive, aimer, chéri et d’assume son phénotype. Du coup, le blanchiment de la peau est à la fois un symptôme et une conséquence de plusieurs facteurs, notamment le complexe d'infériorité, l'allégeance sociale, et les pressions économiques et culturelles extérieures. La réponse à ce problème passe par une rééducation collective, une déconstruction des standards de beauté imposés, et une valorisation des canons esthétiques africains pour ce qui les concernent. Je pense que nous devons initier un processus de guérison, où chaque individu retrouve sa dignité, dans son identité originelle.

Merci à vous 🙏

Oui, entièrement d'accord

Merci à vous 🙏

Merci à vous 🙏

Je me suis déjà présentée plusieurs fois.

Je suis Gabonaise

Je suis d'accord, c'est pourquoi, je parle beaucoup des syndromes dont nous souffrons sur la chaîne. C'est essentiel de les reconnaître, pour aller vers notre auto-guérison. Merci pour votre message.

Merci à vous 🙏

Tout à fait, de puissants médicaments pour combattre les virus qu'ils ont eux-mêmes créés dans leur labo.

Tout à fait, de puissants médicaments pour combattre les germes qu'ils ont eux-mêmes créés dans leur labo.

Oui effectivement, merci pour cet apport🙏

Merci pour vos encouragements 🙏

Merci à vous🙏

Merci à vous🙏

Comme vous le dites, j'espère également qu'elle sera capable ouvrir son esprit et d'écouter ce que dit sa propre tradition.

La bible a été plagiée!

Il ne faut pas lire la Bible qu'on a falsifiée de façon littérale. En Grec, "Helios Biblios" signifie le livre du Soleil. Elle enseigne la Métaphysique dans un langage codifié.

@HERU-GK c’est exactement 👍🏿ça. C’est un message codé qu’ils appellent le mystère caché de tout temps dont seuls les noirs ont la clé

Merci pour ton commentaire et pour avoir pris le temps de partager ta réflexion après ma présentation. Tu évoques l'idée de « lire la Bible avec des yeux de Bantu », ce qui est une expression fascinante. Mais cela m'amène à poser une question essentielle : comment est-il possible que des textes fondateurs, essentiels dans une spiritualité bantu, soient rédigés dans une langue totalement étrangère aux langues bantu ? Le mot même de « Bible » est exogène aux langues bantu. Il ne reflète ni nos racines linguistiques ni nos systèmes de pensée ancestrale. Dans nos cultures, les éléments codifiant notre rapport au divin (nos cosmogonies et nos mythes fondateurs), présagent des noms profondément enracinés dans nos langues. Par exemple, le Mvet chez les peuples Ekan, Mawedja Naguila chez les Luba, Maa Ngala chez les Bambara, ou encore Olodumare chez les Yoruba etc. Ces noms, qui vibrent au rythme de nos langues, témoignent de l'authenticité et de l'origine de ces concepts dans nos traditions. Dans le même sens, il y a un autre point fondamental sur la question du nom. Dans nos traditions, nommer est un acte sacré. Le nom porte l'identité, l'appartenance et la mémoire d'un peuple. Lorsqu'un enfant naît, la première chose que nous faisons est de lui donner un nom qui marque son lien avec ses parents, sa communauté et ses ancêtres. Si les textes bibliques étaient réellement d'émanation bantu, pourquoi ne sont-ils pas exprimés dans nos langues, ou du moins empreints de notre vision linguistique et culturelle, comme le sont les noms sus-cités ? Le simple fait que la Bible porte un nom exogène interroge sur son origine et sa connexion avec notre essence spirituelle. La logique simple à ce niveau est que si ces textes étaient réellement d'origine bantu, ils porteraient un nom qui résonne dans nos langues et dans notre essence culturelle. Deuxièmement, Je ne nie pas les nombreuses similitudes que l'on pourrait trouver entre certains aspects contenus dans la Bible et notre perception du divin en négro-culture. Si cela est vrai, cela peut-il réellement suffire au qualificatif de « la bible est noire », supposément bantu ? D’autant plus que nous savons que ces similitudes s'expliquent historiquement par le plagiat et la réadaptation de nos textes sacrés. La prise de la bibliothèque de Rakoti (dite d'Alexandrie) autour de -300 sous Alexandre le Grand en est une illustration claire. Ces éléments ont été décontextualisés et réinterprétés pour servir des systèmes de pensée qui ne sont pas les nôtres. Comment peut-on considérer un texte comme authentiquement africain lorsque son contenu a été extrait, modifié et réinterprété dans un contexte totalement étranger à nos réalités culturelles et spirituelles ? Je m’interroge ! Enfin, il y a une grosse tendance syncrétique entre la spiritualité africaine, la Bible, d'autres livres, obédiences et autres, depuis quelques décennies. Mais cette tendance ne risque-t-elle pas de diluer l'authenticité même de nos croyances ? Peut-on véritablement s'enraciner spirituellement tout en s'accrochant ou en se réfèrent à des concepts qui ne trouvent pas leurs résonnances dans nos traditions ? N'est-il pas temps que nous fassions l'effort de retourner à nos propres mythes fondateurs, de les étudier en profondeur, afin de restaurer la pureté de notre spiritualité ancestrale ? A mon sens, en tant que peuples africains, après tout ce que nous avons subi et continuions de subir, notre travail aujourd'hui en matière de rapport au divin, est d'aller forer justement dans les profondeurs de nos racines, d'étudier nos mythes fondateurs, d'étudier les textes des pyramides, des sarcophage, le livre de la sortie au jour etc. De les comprendre et de rétablir notre véritable spiritualité. Nous devons faire cet effort intellectuel, car c’est là qu’on retrouvera les bons codes qui nous ouvriront à l’élévation, à l'équilibre spirituel, qui nous conduiront à une coexistence harmonieuse. C'est en revenant à la source que nous pouvons retrouver notre équilibre spirituel et nous affranchir des influences exogènes qui nous éloignent de notre essence. Comme l’a dit un sage : « Si tu veux boire de l’eau pure, abreuves toi à la source et non à l’embouchure ». Je te remercie encore pour cet échange et j'espère que ces questions nourriront une réflexion encore plus profonde.

@@CheminsDeKama Toutes tes interrogations sont fondées. Notre objectif à tous est d’aller à la source. Mais nous ne pouvons pas aller sans enlever les chaînes de mensonges qui nous emprisonnent. Même Jesus pour aller au père il s’est levé, il s’est élevé pour : Déchirer le voile de mensonge Déchirer le voile d’illusion Déchirer le voile de tromperie Nous devons donc , nous aussi déchirer tous ces voiles que l’ennemi a mis sur nous. C’est d’abord un combat spirituel avant de devenir un combat intellectuel. Je suis d’accord avec toi que le nom est quelque chose de sacré. Le nom contient la magie, la sorcellerie, le secret, la cachette du roi. Celui qui connaît le nom du roi, déchiffre le nom du roi , devient Roi à la place du roi. Il est de notre survie à déchiffrer toutes ces codifications : jesus , Dieu, Abraham, Issa, iblis, etc.. afin de retrouver notre divinité car nous sommes des dieux et il n’y a rien de cacher devant Dieu que nous sommes. C’est pas seulement la bible qui est noire. Toutes ces écritures dites saintes, sacrées, spirituelles sommes noires: la bible, le baghavad gîta, le coran,la thora, etc … Ce sont des livres initiatiques qu’une fois la clé découverte te font sortir au jour pour manifester ta divinité et là tu comprendras que toi, le noir, tu es le sommet de la pyramide. Tout vient à toi car : Le noir est tout Et tout est noir Il n’y a de Dieu que le noir Il n’y a de source que le noir Et toi, tu es la source . Indice de lecture de la bible: Paul = Pôle = Pilier = Djed. Tu vois tout reviens au noir mais devons savoir l’expliquer

Merci pour ton retour et tes encouragements, ils me vont droit au cœur. Je partage ta vision : construire des structures désaliénées et souveraines est essentiel pour permettre aux Africains de se reconnaître et de se préférer eux-mêmes. C'est justement pourquoi cette chaîne a été créée. Toutefois, je crois qu'il est aussi important d'apporter le bon discours lorsque des dérives se manifestent, comme le fait de diaboliser de cette façon sa propre culture, en opérant une forme d'auto-sabotage vis à vis de celle-ci. Ces dérives sont autodestructrices, c'est pourquoi je pense qu'il faut prendre le temps d'expliquer ce qui est et pourquoi cela est arrivé. Offrir des éclairages appropriés est essentiel pour déconstruire les préjugés et ouvrir les yeux de ceux qui n'ont pas encore saisi l'importance de nos racines, de se valoriser, d'être son propre maître. Ainsi, il ne s'agit pas d'insulter ou de dénigrer, mais d'éduquer et de réorienter avec patience et clarté notre paradigme. Le processus est effectivement ce sur quoi nous devons nous concentrer, s'inscrire sur un dynamique éclairé par la vérité et les bonnes explications. Merci pour ton commentaire🙏

Merci à vous 🙏

Merci à vous 🙏

Ils ont choisi Seth

Cette histoire se seth est aussi une manipulation