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Non 10 jours c'est rien du tout, ca va aller c'est car vous avez peur ,mais on n'a rien pour 10 jours

Bonjour, Merci pour votre question à laquelle je peux répondre de la manière suivante : Le Nozinan® est un neuroleptique atypique. Il est indiqué pour le traitement des psychoses, des états d’excitations ou d’agressivité. La substance active de ce médicament s’appelle la levomepromazine. Dans le compendium suisse des médicaments, il est indiqué sous effets indésirables, ou ‘’négatifs’’ les problèmes suivants : Très fréquents : Hypotension orthostatique (cela veut dire des malaises suite à une baisse de la pression artérielle), des modifications du rythme cardiaque. Somnolence et sédation observés surtout au début du traitement. Fréquents: sécheresse buccale et constipation, notamment en début de traitement en raison de l'effet anticholinergique, nausées, vomissement, diarrhée, perte d'appétit. troubles extrapyramidaux et dystonie (crampes de la langue et de la gorge, torticolis, crampes des muscles de la mâchoire, spasmes visuels, raidissement de la musculature dorsale), syndrome parkinsonien (hypomimie, tremblements, rigidité, akinésie, hypersalivation), acathésie (besoin de mouvement, incapacité à rester assis). Voilà pour les effets les plus rapportées. Le plus sage reste d’en discuter avec votre médecin. J’espère que cela peut vous aider. Meilleures salutations Nicolas Donzé

À la place des antidépresseurs , au moins !

​@@rbaixdahmani9806 Pour la dépression je serais plus du côté des champignons 🍄 ou de la kétamine. De la médecine alternative.

alors toi tes sois con sois ta 12ans, va voir un dealos

Bonjour, Merci pour votre question qui trouve la réponse suivante : Le Δ9-THC est consommé par fumée, passe rapidement dans la circulation générale. Ainsi, dans les minutes qui suivent le début de la consommation par inhalation, le THC est déjà détectable dans le sang. Les doses consommées sont de l’ordre de 5 à 20 mg, et le pic plasmatique est obtenu en 5 à 10 minutes suivant le début de la consommation par inhalation, alors qu’il est obtenu entre 1 et 3 heures après une consommation orale. Suite à la prise d’un joint, le pic plasmatique de THC se situe entre 50 et 200 μg/L selon la dose consommée. Une fois le pic plasmatique atteint, le THC est rapidement et très largement distribuer dans tous le corps et particulièrement, les tissus gras, dont le représentant le plus important est le cerveau. Le métabolisme du THC mène, dans une première étape, à l'apparition de métabolites actifs, le 11-hydroxy-THC (11-OH-THC) et le 8--hydroxy-THC (8--OH-THC), puis à la formation d’un métabolite inactif, le 11-carboxy-THC (THC-COOH). Le THC-COOH est le principal métabolite présent dans l'urine. La demi-vie d’élimination du THC varie entre 20 à 57 heures chez les consommateurs occasionnels et entre 3 et 13 jours chez les consommateurs réguliers. Cela signifie que l’on peut retrouver du THC-COOH dans les urines, pendant environ 1 semaine dans les urines chez des consommateurs occasionnels (quelque fois par mois) et environ 70 jours chez un consommateur régulier (plus d’une fois par semaine). La durée de la détection du THC et de ses métabolites dépend donc du type de consommateur. Dans une étude, le dosage du THC, du 11-OH-THC et du THC-COOH a été réalisé chez 18 consommateurs réguliers de cannabis après une période d'abstinence de 7 jours. Il a été observé qu'au 7ème jour, 50 % des participants présentaient une concentration de THC supérieure à 1 µg/L (1.2 - 5.5 µg/L). Le THCCOOH était encore détecté avec une concentration qui se situait entre 2.8 - 45.6 µg/L. Cette concentration de THC après 7 jours d'abstinence suggère un mécanisme altérant les mécanismes neurocognitifs chez les consommateurs réguliers. De plus, la présence de THC dans le plasma après 7 jours d'abstinence suggère que sa détection n'indique pas forcément une consommation récente chez des consommateurs réguliers. On peut donc constater que le THC reste de nombreux jours dans le sang. J’espère que cela répond à votre question. Nicolas Donzé

Bonjour, Merci pour votre commentaire qui suggère la réflexion suivante. Tout d’abord, UA-cam n’est pas un lieu pour une activité thérapeutique, mais je vais partager quelques réflexions d’un point toxicologique et hors contexte clinique. Je vous recommande de discuter avec le médecin de votre mère, qui seul connaît la clinique de sa patiente. La question est de savoir si le dosage de l’Artane est dangereux pour votre mère ? L’Artane® est un médicament utilisé pour le traitement de la maladie de Parkinson et les syndromes parkinsoniens induits par un traitement neuroleptique. La prise d’un médicament n’est pas dangereuse s’il est prescrit dans le contexte de la maladie qu’il faut traiter. Si votre mère souffre de cette maladie, l’important est que ce médicament lui fasse du bien et qu’elle se sente mieux que sans le médicament. Le danger existe si votre mère, selon la littérature souffre des problèmes suivants : - Allergie au chlorhydrate de trihexyphénidyle ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (Lactose, amidon de blé, silice hydratée (lévilite), talc, stéarate de magnésium). - Glaucome par fermeture de l'angle (augmentation de la pression à l'intérieur de l'œil) - Difficultés pour uriner - Cardiopathie décompensée (maladie du cœur) Le Ranozyp® est un neuroleptique dont la substance active est l’olanzapine, qui est généralement utilisé pour le traitement de la schizophrénie principalement, mais on peut lire dans notre ‘’compendium suisse des médicaments’’ que l’on peut l’utiliser : ‘’ L'olanzapine est indiquée en monothérapie, ou en traitement associé avec le lithium ou le valproate, pour le traitement des épisodes maniaques aigus des troubles bipolaires. Aucune autre association thérapeutique n'a été approuvée pour le traitement d'épisodes maniaques aigus liés à des troubles bipolaires. Lorsque, chez les patients présentant des troubles bipolaires, un épisode maniaque aigu répond à l'olanzapine, l'olanzapine est indiquée pour la prophylaxie des récidives. En raison de données insuffisantes concernant des complications tardives éventuelles dans cette population de patients, le traitement prophylactique devrait être limité à 12 mois après la bonne réponse initiale. Si le médecin décide de prolonger l'utilisation au-delà des 12 mois, il convient alors de procéder à intervalles périodiques rapprochés à l'évaluation du rapport bénéfice/risque du médicament pour chacun des patients pris individuellement.’’ Selon la base de données publique des médicaments française (base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/affichageDoc.php?specid=60217108&typedoc=R#:~:text=Une%20augmentation%20supérieure%20à%2010,ont%20également%20été%20fréquemment%20rapportés.) il est indiqué les informations suivantes : Maladie de Parkinson L'administration de l'olanzapine à des patients parkinsoniens atteints de psychoses médicamenteuses (agonistes dopaminergiques) est déconseillée. Au cours d'essais cliniques, une aggravation de la symptomatologie parkinsonienne et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et de façon plus fréquente qu'avec le placebo (voir rubrique 4.8) ; l'olanzapine n'était pas plus efficace que le placebo dans le traitement des symptômes psychotiques. Dans ces essais, les patients devaient être stabilisés en début d'étude avec la posologie minimale efficace du traitement antiparkinsonien (agoniste dopaminergique) et poursuivre le même traitement antiparkinsonien, au même dosage, pendant toute l'étude. La posologie initiale de l'olanzapine était de 2,5 mg/jour puis pouvait être ajustée par l'investigateur jusqu'à un maximum de 15 mg/jour. Information complémentaire concernant des populations particulières Au cours d'essais cliniques chez des patients âgés déments, le traitement par olanzapine a été associé à une incidence supérieure de décès et d'événements indésirables vasculaires cérébraux par rapport au placebo (voir rubrique 4.4). Une démarche anormale et des chutes ont été des événements indésirables très fréquemment rapportés avec olanzapine. Des pneumopathies, une augmentation de la température corporelle, une léthargie, un érythème, des hallucinations visuelles et des incontinences urinaires ont été fréquemment observés. Au cours d'essais cliniques menés chez des patients parkinsoniens souffrant de psychoses médicamenteuses (agonistes dopaminergiques), une aggravation de la symptomatologie parkinsonienne et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et ce, de façon plus fréquente, qu'avec le placebo. Au cours d'un essai clinique mené chez des patients présentant un épisode maniaque dans le cadre de troubles bipolaires, lors de la prise concomitante de valproate la fréquence des neutropénies a été de 4,1 % ; un facteur contributif potentiel pourrait être des taux plasmatiques élevés de valproate. Une augmentation supérieure à 10 % des cas de tremblements, bouche sèche, augmentation de l'appétit et prise de poids a été observée lors de l'association de l'olanzapine au lithium ou au valproate. Des troubles de l'élocution ont également été fréquemment rapportés. Lors de l'association de l'olanzapine au lithium ou au valproate une augmentation supérieure ou égale à 7 % du poids initial est survenue chez 17,4 % des patients pendant la phase aiguë du traitement (jusqu'à 6 semaines). Lors du traitement au long cours par l'olanzapine (jusqu'à 12 mois) dans la prévention des récidives chez les patients présentant un trouble bipolaire, une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été rapportée chez 39,9 % des patients. Donc, pour répondre à votre question, on pourrait penser que la prise de ces deux médicaments mérite une discussion avec le médecin de votre mère. J’espère que cela peut vous aider. Meilleures salutations Nicolas Donzé

Bonjour, Merci pour votre question. Lors d’une intoxication aux barbituriques, Il n’existe pas d’’antidote. En général, en cas de suspicion d’intoxication, on va suivre le patient de manière à l’aider à respirer et le suivre mais en contrôlant les paramètres vitaux. J’espère que cela répond à votre question. Meilleures salutations, Nicolas Donzé

Bonjour, Merci pour votre intéressante et pertinente question.’’ Peut-on devenir des légumes ?’’. La réponse est … en principe non, mais par contre, tant que l’on prend des benzodiazépines, notre cerveau est freiné dans son activité. C’est un peu comme si on mettait des boulets au pied d’un nageur. On peut nager, mais c’est moins efficace et le risque de noyade est plus important. Donc, ce qu’il faut se dire, c’est que : 1. Les benzodiazépines sont des médicaments indispensables à la médecine moderne, MAIS en utilisation à court terme. C’est le secret. Pour calmer une personne qui souffre d’un souci psychologique, une peur, une anxiété, les benzodiazépines sont un moyen utile pour aider à sortir d’une impasse, mais c’est le symptôme que l’on traite, uniquement le symptôme. Ensuite il faut travailler sur la cause et trouver comment faire de cette aventure qui nous fait souffrir, une force qui nous permettra d’avancer à nouveau sereinement. 2. La nature nous donne toujours les moyens pour nous en sortir en appliquant un concept à la fois simple et compliqué : LE PARDON. En effet, lorsque l’on prend des benzodiazépines pendant une longue période, notre cerveau subit des modifications, c’est-à-dire une dépendance qui diminue l’effet du médicament et qui peut conduire à l’addiction. Mais si l’on cesse de consommer ces molécules, alors, le cerveau se reconstruit et nous ‘’pardonne’’. Il reste toujours de l’espoir. 3. La dernière chose à considérer est qu’il faut aussi apprendre à nous connaître et surtout à nous AIMER. On dit : ‘’aime ton prochain comme toi-même’’. Cela veut dire que nous sans amour pour nous, il n’y a pas d’amour pour les autres. Et c’est le chemin de nos vies, être l’aventurier, le découvreur de cet univers que nous sommes. J’espère que cela peut vous aider. Meilleures salutations, Nicolas Donzé

@@hopitalduvalais-spitalwallis Merci t'est génial.

Bonjour, Merci pour votre témoignage qui est un premier pas vers une guérison. La guérison est toujours un chemin de patience difficile. Il vous faudra beaucoup de force, mais surtout de l’aide. Le problème dont vous souffrez ne se trouve pas dans le type des médicaments que vous consommez, mais dans votre relation d’esclave à ces molécules. On parle d’addiction, c’est une maladie et cela se soigne. Je vous recommande de trouver un centre de thérapie spécialisé dans l’addiction et vous y présenter. Seul, vous ne pourrez rien faire. Mais il existe toujours une solution. Tout d’abord, chercher à comprendre pourquoi vous avez besoin de ces ‘’amis’’ que sont les médicaments ? Qu’est-ce que vous fuyez ? Et surtout pardonnez-vous ce chemin de vie… Il faut savoir que dans notre vie, il arrive que le GPS tombe en panne et que l’on perd la direction que l’on devrait suivre. Au Xième siècle, sainte Hildegarde von Bingen pensait que nous étions faits de trois dimensions, un corps, mortel, une âme, éternel et qui porte comme habit dans notre pèlerinage terrestre notre corps. Et puis pour ne pas se perdre, Ste Hildegarde disait que l’on avait un esprit, qui nous permettait de voir la lumière (elle appelait cette lumière, Dieu). Ainsi elle expliquait que la santé est l’harmonieuse communication entre les trois parties du corps. Notre corps souffre quand il perd la lumière… Alors il vous faut ouvrir les volets de votre cœur pour laisser à nouveau entrer la lumière. Cela vous permettra de faire de l’ordre à l’intérieur de vous-même. J’espère que cela peut vous aider. Meilleures salutations, Nicolas Donzé

@@hopitalduvalais-spitalwallis Merci beaucoup d'avoir répondu oui c'est ce que j'essaye de faire ça s'arrange pas l'entourage aide pas et puis la je suis on dépression biensur les amies mal sont plus là mais je ressens un besoin fin je voulais dire je veux me sentir vivant toute ma jeunesse est partie j'ai beaucoup perdu. Et je me suis fais hospitalisé deux fois je veux plus reprendre des médicaments palier 3 morphinique que ce soit methadone ou n'importe j'essaye d'avoir d'autre benzo plusieurs sont ruptures vu ma chance de malade du coup les médicaments on general me font fait j'ai rdv chez mon médecin je veux un nouveau benzo je sais pas quoi prendre parce que je prend 2 benzo et jprefere long durée et puis mélanger un benzo comme xanax... me font rien si tu peut me donner une otite conseil pour les benzodiazépines les plus efficaces maintenant je suis perdu même mon antidépresseurs rupture je prend d'une autres marque vraiment je sais pas quoi dire j'ai pas dormi 2 jours là j'attends que je rentre chez mon médecin si vous pouvez me conseiller s'il vous plaît d'un benzo à prendre ou deux que je propose à mon médecin parce que je suis ex toxicomane

Bonjour, Merci pour votre question qui ne pourrait être résolue que par votre médecin, avec qui je vous recommande de discuter pour organiser le sevrage. Dans tous les cas, il est sage de stopper la prise du Rivotril. La vraie question est de savoir pour quelles raisons vous ne dormez pas. Il faut travailler sur la cause et non éteindre le symptôme, surtout que le Rivotril est un antiépileptique et non un somnifère. Je vous rappelle d’ailleurs qu’il faut être prudent en conduisant, car le Rivotril peut affecter votre concentration et votre vigilance au volant. Pour ce qui est de la démence, il ne faut pas s’inquiéter, cela prend du temps et cela n’est pas le cas chez 100 % des patients, mais, il faut cesser de prendre cette molécule. Meilleures salutations, Nicolas Donzé

Pour info il a été opéré d'une transposition des gros vaisseaux a la naissance a l'hôpital Necker et je ne sais pas si il y a un lien.

Bonjour, Merci pour votre message qui me touche. Le sevrage aux benzodiazépines n’est pas facile, je vous recommande de voir un médecin pour qu’il vous aide à vous libérer de ce produit, car il ne faut jamais rester seul dans ce genre de situation. Quant aux acouphènes, ils peuvent arriver lors de sevrage aux benzodiazépines. Alors courage. Meilleures salutations, Nicolas Donzé

@@hopitalduvalais-spitalwallis bonjour,merci de m’avoir lu je vais suivre votre conseil,mais je suis bien décidé à tenir,je vous souhaite une bonne soirée !

Bonjour, Merci pour votre question : ''après tout ça on peut avoir notre cerveau normal ?’’. La réponse est oui. Car la nature nous pardonne. Notre cerveau est plastique, cela veut dire toujours en reconstruction. Comme chez les humains, après les guerres, on recommence à reconstruire, parfois autrement, mais de la destruction on tire une force qui nous amène comme le Phoenix à renaître de nos cendres. Alors oui, on aura un cerveau avec d’autres connections, mais qui nous permettra d’interagir avec le monde. Il y a aussi derrière cette renaissance, un autre mystère, celui qui se cache derrière notre biologie. Peut-être ne sommes-nous pas qu’un corps, mais qu’il y a derrière, un autre monde, invisible, une âme qui nous fait vivre et un esprit qui nous guide vers une lumière. Ainsi comme une voiture, le cerveau pourrait souffrir des accidents de la vie et avoir des rayures, mais cela ne tue pas le chauffeur. J’espère que cela répond à votre question. Meilleures salutations, Nicolas Donzé

Bonjour, Vous me demandez un conseil par rapport à votre problème de poids et de prise de neuroleptiques. Alors il faut savoir qu’il est toujours difficile de donner un conseil sur une plateforme comme celle-ci. Car elle est plus un lieu de remise en question, que de résolution de questions. Alors je vous propose une réflexion que je vous suggère de continuer avec le médecin qui vous suit, qui sera compétent pour vous aider. 1. Tout d’abord, je vous propose les vidéos suivantes qui présentent une réflexion sur la nourriture : (1. La nourriture - Manger, c'est quoi? - UA-cam) 2. On sait que la prise de neuroleptiques favorise une prise de poids. Je ne suis pas sûr que l’on comprenne bien le mécanisme, mais c’est un fait connu. Alors la réflexion est de se demander, pourquoi je prends ce genre de médication ? Est-ce que je peux arrêter. Car un médicament traite le symptôme d’une maladie, mais jamais la cause. 3. La relation à la nourriture est toujours complexe. On sait aujourd’hui que ce qui favorise la prise de poids n’est pas la graisse, mais le sucre que la nourriture moderne et industrielle contient en grande quantité. Alors une solution est de discuter avec une diététicienne et contrôler sa consommation de sucre. Il est aussi sage de se demander comment on mange. Est-ce que je cherche dans la nourriture une solution, une compensation, etc…. J’espère que cela pourra vous ouvrir de nouveaux chemins de réflexions. Faites-vous confiance. Meilleures salutations Nicolas Donzé

Bonjour, Merci pour votre message. Vous écrivez que depuis 1994 vous prenez du Xanax, soit depuis près de 30 ans. il est évident que cela fait bien longtemps que ce médicament ne vous sert plus à rien. Vous dites que vous ne pouvez pas arrêter, que votre corps le demande, mais vous n’en sentez plus le besoin. En fait vous souffrez d’une addiction au Xanax. Selon le Compendium Suisse des Médicaments, la substance active du Xanax est l’alprazolam, qui est une molécule de la famille des benzodiazépines utilisée pour le traitement de l’anxiété, les crises de paniques. La demi-vie d’élimination de l’alprazolam se situe entre 12 et 15 heures. La demi-vie d’élimination est le temps nécessaire pour que la concentration d’un médicament diminue de moitié. Par exemple avec une concentration sanguine de de Xanax de 100 microgrammes par litre et une demi-vie de 15 heures, il faudra attendre 15 heures pour avoir une concentration de Xanax de 50 microgrammes par litre. En règle générale, il faut 7 demi-vies pour une élimination totale de Xanax, soit environ 4 jours. On peut encore lire que le Xanax induit des phénomènes de dépendance et qu’il est recommandé de suivre le traitement pendant le temps le plus court possible. Donc, il est normal, vu les caractéristiques du Xanax, qu’il vous soit difficile de stopper… En fait le phénomène n’est pas que votre corps en redemande, mais c’est votre tête. On peut parler d’une souffrance dû à un fantôme. En effet, la prise de Xanax active le système de la récompense, qui agit sur le plaisir avec l’activation d’un neurotransmetteur que l’on appelle la dopamine qui construit votre mémoire. En fait, vous avez construit des souvenirs agréables avec ce Xanax et votre cerveau, un peu naïf, croit qu’il ne peut plus vivre sans le Xanax… En fait le Xanax ment et vous trompe… C’est un peu comme si vous aviez dû remettre des petites roues à votre vélo pour ne pas tomber. Et votre cerveau a oublié que l’on peut faire du vélo sans ses petites roues. Donc pour vous libérer, il faut parler avec votre médecin pour un sevrage. Diminuer gentiment la dose et vous rappeler que vous êtes tout à fait capable de vivre sans Xanax. Dites-vous que le Xanax ne traite que le symptôme de vos souffrances et non la cause. Votre travail est de comprendre le pourquoi de votre souffrance, l’affronter et en faire votre force. Un psychanalyste peut vous aider. D’ailleurs, un psychanalyste suisse, Carl Jung disait : ‘’ Les crises, les bouleversements et la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d’indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie. ‘’ Et voici également un article sur les benzodiazépines : blog.hopitalvs.ch/wp-content/uploads/2024/07/2019_01_31_BENZODIAZEPINE_LABMED.pdf Bonne chance, faites-vous confiance. Meilleures salutations, Nicolas Donzé

Bonjour, Merci pour votre témoignage et votre choix d’avancer sur ce chemin de liberté que la nature nous offre. Pour répondre à votre question, n’ayez pas peur, la nature nous pardonne nos expériences de vie. Notre cerveau possède une impressionnante capacité d’adaptation, surtout entre 15 et 25 ans. Votre cerveau libéré des brumes des joints va retrouver son chemin et pourra continuer à construire les connections qui vous permettront de devenir adulte. Faites-vous confiance, même si parfois, les joints viendront du fond de votre mémoire, comme un fantôme, vous rappeler à leur bon souvenir. Il faudra résister à leur chant de sirènes. Bravo pour votre décision. Meilleures salutations, Nicolas Donzé

Bonjour, Merci pour votre témoignage. Par rapport à vos deux commentaires, je peux vous dire d’abord, que lorsque je suggère que le cannabis nous empêche d’être connecter à nous-même cela sous-entend, la question la plus fondamentale que chaque homme ou femme se pose, à savoir : qu’est-ce que la vie, pourquoi suis-je là ? qui suis-je ? pour répondre à ces questions il nous faut nous parler avec nous-mêmes, douter, nous tromper, nous pardonner et surtout un jour nous accepter comme nous sommes. Pour avancer sur ce chemin qui fait le charme de nos vies, il faut de la patience, de l’humilité, se remettre en question. Alors pour vous aider à vous retrouver, je vous recommande la lecture ou l’écoute des vidéos UA-cam d’un psychanalyste extraordinaire, il s’agit de Boris Cyrulnik . Voici des liens : ua-cam.com/video/lsegWo6sUqk/v-deo.html ua-cam.com/video/5RdCARyfZEI/v-deo.html Faites-vous confiance et prenez le temps de trouver vos réponses à vos pourquoi. Meilleures salutations Nicolas Donzé

Bonjour, merci pour votre partage qui me touche. Au risque d’être un peu à contre-courant, je dirais que tous les diagnostics que l’on vous colle pourrait être mis dans la perspective plus générale de cette question : qu’est-ce que la vie ? qu’est-ce que la maladie ?. La vraie question qu’il faut résoudre est le ‘’pourquoi suis-je anxieux ?’’. Un psychanalyste suisse, Carl Jung, disait : ‘’ Les crises, les bouleversements et la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d’indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie.’’ Si la maladie est comme une épingle qui crucifie le papillon qui rêve de découvrir de nouveaux mondes, les médicaments n’ont comme effet que d’enlever cette épingle. Mais pour être à nouveau libre, il n’y a pas de médicaments qui nous donne envie de voler à nouveau… Là est toute la question. Peut-être ne faut-il plus chercher dans une science médicale qui se perd dans les détails de listes de maladie, mais retravailler le ‘’qui suis-je ?’’, de répondre à cette question fondamentale qui nous demande ‘’ Où vas-tu ? (quo vadis )’’ Alors ce qui pourra vous aider à retrouver la lumière de votre vie n’est pas dans la médecine, mais peut-être dans une psychothérapie, ou un chemin de foi. Meilleures salutations Nicolas Donzé

@@hopitalduvalais-spitalwallis Vous devriez aussi parler des gens castrer à vie a cause des AD cf. PSSD Post Ssri Sexual dysfunction