Cette vidéo consacrée à la restauration d’une #tatra 57 K. n’a d’autre but que de montrer comment un amateur avec deux mains gauches (en l’occurrence moi!) peut s’en sortir avec un gros chantier de restauration.
Rédacteur de la revue Véhicules Militaires Magazine, je reçois régulièrement des mails de lecteurs admiratifs des dossiers restaurations que nous publions à chaque numéro.
Certains sont l’œuvre de restaurateurs chevronnés voire professionnels, d’autres le sont par des particuliers qui restaurent avec leurs moyens.
Pour ma part, je suis juste un bricoleur du dimanche passionné disposant d’un minimum d’outillage et d’un sous-sol suffisamment grand pour y travailler.
Vivant en province, j’ai aussi un peu de terrain avec des abris pour le stockage des pièces.
Mes expériences de restauration se limitent à des scooters anciens que je restaure régulièrement, ma fidèle DKW NZ350 et j’ai juste refait en voiture une Simca Aronde au début des années 90…
À la rédac’ de VMM, nous voulions trouver un véhicule bien sûr militaire qui sorte de l’ordinaire et l’occasion s’est présentée à la fin de l’année 2023.
Un bon copain m’informe qu’un de ses amis collectionneur allait mettre en vente un véhicule qu’il avait acheté en 1986.
Il s’agit d’une Tatra 57K abandonnée en 1944 aux environs de Saint-Hilaire-du-Harcouët dans la Manche (50) sans doute lors du repli des forces allemandes après l’offensive sur Mortain en août 1944.
Vendue sur le marché civil après la guerre, elle a été recarrossée avec une structure arrière en bois et immatriculée en 1955. Elle a sans doute circulé jusque dans les années 70 puisque lors de son achat en 1986, elle monte par ses propres moyens sur le plateau.
Il y avait bien eu un début de restauration à la fin des années 80 avec notamment la réfection de la carrosserie arrière mais tout avait été stoppé depuis plusieurs décennies.
la Tatra s’est donc retrouvée au fur et à mesure du temps couverte de cartons et autres sacs disparaissant de la vue petit à petit dans son hangar…
C’est en février 2024 que je m’en porte acquéreur dans l’objectif de la restaurer telle qu’elle était en 1944. J’ai par chance un bon réseau de copains toujours prêts à me donner un coup de main et des conseils avisés lorsque je sèche, ce qui m’arrive souvent !
La restauration se fera donc avec des moyens qui ne sont pas illimités et selon le temps libre que mon activité professionnelle et familiale peut m’accorder comme un grand nombre d’entre-vous.
Le but est de se faire plaisir et n’oubliez pas que vous retrouverez l’évolution du projet dans les pages de Véhicules Militaires Magazine tous les deux mois !