Відео

Bonjour, ça va dépendre de l'âge. Il y en a plusieurs mais je dirais que les biais cognitifs relatifs aux préjugés, à l'image sociale vont créer une baisse d'engagement chez les adolescents qui pensent que la matière n'est pas faite pour eux. Pour aller plus loin je recommande les travaux de recherche sur la métacognition : ien-pontault.circo.ac-creteil.fr/IMG/pdf/metacognition_gt5.pdf ainsi que l'ouvrage "Neurolearning" (Philippe Gil, Philippe Lacroix...) ainsi que "Apprendre" de Stanislas Dehaene. Ces quelques lectures feront de vous un enseignant éclairé qui comprend comment fonctionne la mémoire, la motivation, l'attention qui sont très utiles à l'enseignement.

Bonjour, je vais partager les attitudes à adopter face à la dominance dans une prochaine vidéo.

ua-cam.com/video/tAh6roZ0Vyc/v-deo.html Les réponses dans cette nouvelle vidéo.

Salut Bertrand et merci pour ton commentaire. Ce que tu décris finalement c'est que tu attaches de la valeur à la sécurité, ou plutôt l'assurance d'avoir l'argent tout de suite. Imaginons une expérience où tu as le même niveau de sécurité maintenant et dans 2 ans (par exemple avec un huissier qui garantit le dépôt). Est-ce que ta réponse serait la même ? Ce n'est pas illogique, tu as raison, si le niveau de sécurité n'est plus le même mais il n'en est pas mention dans l'expérimentation et c'est dans cette valeur associée à une incertitude qu'apparait le biais.

@@julienfonteneau Merci pour la réponse. Oui, toujours la même. En fait, je crois que plus que la sécurité, c'est le fait que la différence ne soit pas substantielle et que le gain est somme toute assez faible (et donc, attendre 2 ans pour un poil plus me semble déraisonnable). À l'extrême, si au lieu de 50 et 100€, on proposait 1 et 2€, on soulignerait le souci : aucun intérêt d'attendre 2 ans pour un gain de 1€ supplémentaire, de toutes façons, ça n'a aucun impact, autant privilégier le plaisir immédiat et ne plus y penser. Pour moi, le problème changerait si on remplaçait les valeurs par, disons, 10000 et 20000€. Et là, je pense que les réponses ne seraient plus les mêmes, la somme ET le différentiel étant tous les deux impactant. Si les participants gardent leur réponse, là, il me semble qu'on aurait vraiment à faire à un biais. En l'état, ça me semble plus contestable.

@@bertrandripoche1264 Merci pour ton message et pour partager ton point de vue. Intéressante ta réponse. Je vois une incohérence malgré tout dans ton raisonnement : tu dis que ça n'a aucun impact donc autant privilégier le plaisir immédiat mais si ça provoque un plaisir immédiat alors ça a bien un impact, et cet impact existera toujours plus tard. La force de certains biais c'est qu'ils nous donnent une réponse puis nous cherchons a posteriori à expliquer logiquement un choix déjà fait instantanément. Ce n'est d'ailleurs pas forcément un mauvais choix car chacun est libre de faire ses choix en fonction de ses critères. Il est possible aussi que ce soit une réflexion logique qui aboutisse à cette décision. On observe juste des choix discutables logiquement (puisque 2>1). A voir aussi "The Marshmallow test" sur ce sujet : ua-cam.com/video/xybQrxvpOnY/v-deo.html

​@@julienfonteneau Ah j'entends, j'entends et pourtant toujours pas complètement convaincu j'avoue (biaisé, je suis ?). Ça a un impact mais pas un impact fondamental donc je préfère l'immédiat parce qu'au moins, je le vois, j'en profite en me payant un bon resto avec (ou que sais-je) et dans les deux cas, ça ne changera pas ma vie. Du coup, après, j'oublie et je n'ai rien perdu. Je me dis que j'ai plus à y perdre à devoir y repenser de temps en temps pour qqch finalement sans grande importance. Effectivement, si on prend la pure logique comptable, mon raisonnement ne semble pas tenir, mais n'est-ce pas aussi erroné (voire un biais ? ^^) de penser que la logique comptable est la plus adaptée dans ce cas ? La logique exposée au-dessus en est une autre qui me semble aussi valable et rationnelle : si je ne fais pas passer la quantité mais mon "bien-être" avant, je penserais plutôt "je vais nourrir une longue frustration à devoir attendre deux ans plutôt qu'un plaisir immédiat, pour un résultat pourtant pas foufou, ça me semble moins raisonnable et j'ai plus à y perdre qu'à y gagner" (et l'expérience des marshmallow a tendance à me conforter dans ce sens vu l'épreuve que c'est d'attendre pour les enfants alors que ne pas en avoir un deuxième ne semble finalement pas si mal vécu par la petite fille). Pour l'exemple du biais de confirmation ou le biais d'ancrage, j'ai du mal à trouver un équivalent où je pourrais justifier une autre logique qui soit aussi rationnelle. Du coup, j'y vois des vrais biais.

@@bertrandripoche1264 Il y a des gens qui ont tendance à préférer reporter la récompense alors que d'autres préfère une récompense immédiate, même si elle est moins importante. Je pense que c'est un biais effectivement car la logique comptable est assez objective de mon point de vue. Maintenant, imaginons quelqu'un qui ait une maladie et qui ne va pas vivre 6 mois de plus, il a intérêt à en profiter tout de suite, donc ça dépend quand même des cas. Je n'arriverai sans doute pas à te convaincre sur ce biais. A noter que tu valorises plus le plaisir immédiat au plaisir reporté. Est-ce un choix de ta part, basé sur la logique ou bien quelque chose que tu ressens en toi comme une meilleure stratégie ? Pourrais-tu convaincre quelqu'un qui ne pense pas comme toi et qui préfère avoir plus d'argent en attendant ? C'est un choix personnel ou une stratégie personnelle, basé sur une réflexion logique, ou quelque chose de plus émotionnel ,et ça t'appartient. Toi seul à la réponse te concernant.

OK merci pour le feedback et l'idée, je mets ça dans mon backlog tout en haut de la liste !!

Alors pas du tout 😆 Cette conférence est un travail de synthèse de nombreux ouvrages que j'ai pu lire pendant plusieurs années avec plusieurs auteurs comme Stanislas Dehaene, Daniel Kahneman, Olivier Houdé, Albert Moukheiber, Lionel Naccache, etc. Un des outils les plus utiles que je cite est le codex des biais cognitifs qu'on trouve facilement sur Internet et qui rassemble les études sur les biais cognitifs si vous voulez aller plus loin.

@@julienfonteneau qui plagie qui alors car il a fait une conférence avec exactement les même photos et textes en 2014 ....

@@julienfonteneau source : Olivier Sibony - Comment éviter les biais cognitifs pour prendre la bonne décision ? sur youtube .

@@rockybrule7739 Nous sommes plusieurs conférenciers à partager nos connaissances sur les biais cognitifs. Il ne s'agit pas de plagiat car nous partageons les mêmes connaissances de bases, que nous essayons de partager, chacun avec notre style. Je viens de regarder une conférence d'Olivier Sibony pour comparer et effectivement on retrouve l'échiquier et le test du permis mais nous faisons référence à des expériences qui nous précédent tous les 2, et tout n'est pas identique dans la conférence. En fait, en tant que conférencier, on doit choisir des expériences reproductibles en public, impactantes et intéressantes, qui répondent à certains critères pour capter l'attention. Ces critères sont scientifiques et du coup nous partageons la connaissance de ces critères. Le choix se fait parmi un ensemble de biais limité et c'est pour ça qu'on va être plusieurs à partager les mêmes, les plus visuels pour faire simple, mais toujours un peu différemment. Deux réciteurs de la même poésie ne sont pas des plagieurs l'un de l'autre, mais juste des amateurs de la même poésie. A vrai dire, Albert Moukheiber m'a beaucoup plus inspiré car lui, je l'ai vu en conférence avant, et j'ai voulu partager ces informations sur les biais, entre autre, avec mon audience (monde de l'agilité d'entreprise) et à la demande de mes clients.

Je viens de regarder la vidéo d'Olivier Sibony de 2014 entièrement pour la première fois et j 'ajouterai que je ne partage pas tout à fait son point de vue. Je ne pense pas que le groupe soit la seule manière de lutter contre les biais. Ca dépend des biais. De plus, tout le monde n'est pas sensible exactement aux mêmes biais et de la même manière. Jacques Fradin m'a aussi beaucoup inspiré dans mes recherches sur le sujet et je vous invite à regarder des sources différentes pour vous forger votre propre opinion sur ce sujet complexe.

Le "bon sens" peut aussi être le résultat d'un mode de pensée automatique, sujet à l'expression des biais cognitifs. Dans le cas que vous décrivez (soit c'est sûr tout de suite soit hypothétique plus tard) alors il faudrait prendre en compte l'espérance de gain et calculer la probabilité d'être payé dans le futur. Notre instinct, intuitivement, va nous conseiller de nous méfier... Et ce n'est peut-être pas si mal que ça dans la plupart des cas. Dans le cadre d'une expérience scientifique, où les 2 cas sont équiprobables, alors il vaut mieux prendre le plus gros gain (sauf si on prend en compte l'inflation).

@@julienfonteneau je suis d'accord , es-ce que les gens qui ont participé à cette étude avaient été mis au courant du caractère équiprobables des deux cas ? en tout cas ce n'est pas implicitement expliqué dans votre vidéo . je suis d'accord pour accepter les résultats des études mais faut-il qu'elles soient irréprochables et mené avec sérieux .

@@rockybrule7739 Ces études sont faites avec de la rigueur scientifique car elles sont publiées et toujours ouvertes à la critique. C'est justement ce bon sens évoqué et ces automatismes qui nous font sentir une méfiance pour le futur alors qu'il n'y en n'a pas plus que pour le présent. Les sources sont dans le codex pour tous les biais. Pour celle-ci, on a entre autre : Basile, Alexandra G. & Maggie E. Toplak (2015). Four converging measures of temporal discounting and their relationships with intelligence, executive functions, thinking dispositions, and behavioral outcomes

Le surinvestissement émotionnel, quand il absorbe l'individu et qu'il n'arrive pas à prendre du recul sur lui-même, peut être effectivement terrible à vivre pour ses proches. Je confirme pour l'avoir vécu également. Si la personne ne veut pas travailler sur soi, et qu'elle pense que le problème vient systématiquement des autres, alors il n'y a pas grand chose à faire...

@@julienfonteneau On est d'accord, merci !

Merci :)

Il faut trouver des coachs systémiques, comme JA Malarewicz par exemple. Ca ne fonctionne pas systématiquement mais parfois, quand on a beaucoup essayé avec certaines croyances, faire un 180° sur ses propres croyances peut aider...

@@julienfonteneau so vous connaissez un bon psy systémique sur paris, ça m intéresse !! C est tellement compliqué à trouver !!

@@loranpopol1900 vous pouvez m'écrire à julien@jfoconseil.com , je vous donne des contacts.

@@julienfonteneau OK merci je le ferai

Oui c'est plus juste effectivement

Non, je fais référence aux niveaux logiques dans une définition systémique, je suis assez sceptique vis à vis des NL de la PNL, j’ai une autre vidéo dédiée aux niveaux logiques dans la liste de lecture « Systémique »

Merci, n'hésitez pas à me dire ce qui vous plait et vous déplait pour l'améliorer et vous partager des contenus adaptés, merci pour le suivi🙏

Merci pour votre soutien 😀

Merci beaucoup

merci 🙏🏻

Merci

Le test ne fonctionnerait pas si on posait la question comme ceci. C'est l'objectif même de la question que de faire préciser à chacun si il s'estime au dessus ou en dessous de la moyenne. On a probablement une répartition gaussienne avec une majorité de gens autours de la moyenne mais l'idée c'est de mettre en évidence le biais qui consiste à avoir du mal à s'autocritiquer.

Bonjour et merci, vous pouvez me contacter directement par mail pour qu'on puisse échanger sur le sujet.

ok merci pour le feedback